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3,3

sur 282 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Tout d'abord, ce livre a une histoire de bibliothèque : comme beaucoup d'entre vous, peut être, je vais dans les bourses aux livres pour satisfaire à moindre coût ma passion des livres. J'ai donc acheté "les invités" de Pierre Assouline dans un village à côté du mien. Au moment d'entamer ma lecture, la dédicace a attiré ma curiosité : l'écriture m'était familière. En fait ma meilleure amie avait offert ce livre à une de ses connaissances qui l'avait donné pour cette bourse. Je me retrouve donc à avoir un livre offert et dédicacé par ma meilleure amie dans ma bibliothèque ! La lecture partait donc sous de bons hospices.
Revenons au livre lui même. C'est le récit d'un repas dans une maison huppée parisenne. Les plus : l'écriture fort belle et très soutenue de P. Assouline, c'est très agréable de lire de belles phrases; la satyre de la "haute" société dont la présentation toute en finesse est encore plus mordante. Les moins : l'absence d'une véritable intrigue qui pousse le lecteur a tourné les pages pour savoir ce qui va arriver.
En résumé, une agréable parenthèse de lecture, pour le plisir de la langue française.
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Depuis le temps que Pierre Assouline inonde la blogosphère de ses chroniques pédantes et dégoulinantes de suffisance, on attendait avec impatience de lire l'un de ses écrits, qui devaient sans nul doute être bien supérieurs à tous les romans qu'il renvoie régulièrement aux limbes dont ils n'auraient jamais dû sortir, selon lui. Eh bien, précisément, c'est loin d'être le cas. Disons-le franchement : ce roman est complètement raté. L'intrigue tient sur un post-it et a dû être rédigée entre Châtelet et République, les personnages sont stéréotypés et prévisibles (en plus d'être tous excessivement odieux et déplaisants, enfermés dans leurs préjugés ou au contraire pétris de bonnes intentions), les dialogues d'une banalité et d'une stupidité effrayantes (florilège de thèmes abordés lors des conversations mondaines du dîner : l'immigration, la religion, l'excision, les rapports entre le Proche-Orient et l'Occident...), sans parler du style, horripilant. Oui, Pierre Assouline a visiblement dévoré le Littré, et il adore nous montrer l'étendue de son vocabulaire et sa maîtrise de la syntaxe en allongeant délibérément ses phrases ou au contraire en les hachant à la Duras, s'imaginant sans doute que c'est là ce qu'on appelle "avoir du style". de même, répéter les bons mots de Churchill ou de Guitry donne certainement l'air brillant en société, mais les recopier dans son roman ne donne pas plus d'esprit à ses personnages, qui en sont cruellement dépourvus, malgré leur brillante carte de visite, puisqu'ils sont pour la plupart issus de Sciences Po ou de l'ENS (enfin, entre gens de la "haute", on dit visiblement "la rue d'Ulm", ça fait plus chic). En bref, si l'on s'attend à de l'humour caustique ou à une satire virulente de l'élite parisienne, on est immanquablement déçu, sans doute parce que Pierre Assouline est lui-même trop proche de ce genre de cercles prétendument intellectuels pour en brosser un portrait décapant. (la suite en cliquant sur le lien ci-dessous !)
Lien : http://ars-legendi.over-blog..
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Jusqu'à la moitié du roman, c'est-à-dire jusqu'à la centième page, j'ai eu l'impression de livre du Jean D'Ormesson. Après, j'étais convaincue que l'auteur s'était trompé de public.
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J'abandonne page 56. C'est fade et creux comme la société que cela prétend dépeindre. Au point que je crois que je n'aime pas ce qui transparait de l'auteur en tant que personne dans son écriture. C'est le premier ouvrage que je tente de lire de lui, pris au hasard à la médiathèque. Ce sera certainement le dernier.
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