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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Patelin, nom original que porte un village de quelques centaines d'âmes qui voit son médecin partir à la retraite.
Que faire ?
Que faire pour attirer un nouveau docteur quand on n'a pas d'atout particulier ?
Le maire consulte (tiens, c'est un terme de médecin,  ça...)  ses administrés.
Et si on s'inventait la mer ?
Idée loufoque, point de départ de ce roman de Jérôme Attal.
Galerie de personnages ubuesques.
Situations cocasses.
Dans ce petit roman sans prétention (n'y voyez-là rien de péjoratif ) l'auteur nous dresse le portrait d'une société prête à tous les mensonges pour continuer à exister.
Je voulais découvrir l'auteur, ce livre était dans ma PAL,  ce fut une agréable lecture.
Même s'il y en a par moments, j'attendais peut-être encore  plus de légèreté et de folie.
Mais ceci n'est que mon humble avis de lecteur exigeant.
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« C'est presque toi, presque moi, ces amoureux dans la cour...
C'est presque nous, presque vous, c'est presque l'amour...»

Cette nouvelle chanson de Souchon me rappelle ma lecture récente de Presque la mer, une histoire d'amour entre mélancolie et romantisme. Comme dans la plupart des oeuvres de Jérôme Attal, le lecteur plonge dans un bain de sensibilité et de douceur. Et il en ressort inévitablement positif.

Clairement, l'histoire est « presque » merveilleuse et emprunte de nombreux éléments au conte de fées. Et cela peut dérouter, laisser penser à une narration pleine de sensiblerie, de naïveté, de guimauve. Mais si la première partie est indéniablement poussive (j'ai « presque » était tentée d'arrêter ma lecture!), la seconde est bienfaisante car elle met en avant des valeurs essentielles comme l'entraide, le partage, la tolérance… et j'y ai retrouvé la « Jérôme Attal touch », à savoir de la tendresse et de l'humour saupoudrés délicatement.

Presque la mer, c'est l'histoire amoureuse de Louise et Frédéric (on la voit arriver de loin…), mais c'est aussi celle d'un village déserté de la France profonde qui va se battre pour survivre.

Louise habite Patelin. C'est une jeune femme rêvant d'une vie qui la ferait vibrer, elle participe ainsi à un télé-crochet parisien. Mais elle en revient désabusée et dégoûtée. Son objectif semble inaccessible, elle est contrainte d'accepter sa « petite vie » dans ce village isolé où il ne se passe jamais rien.
Frédéric (référence à L'Education sentimentale) est un étudiant en médecine sérieux et lucide. Son rêve, c'est la vraie vie, loin de l'agitation parisienne et des faux-semblants.

Et puis il y a ce petit coin de campagne. Il n'y a rien dans Patelin. Sauf ses quelques habitants… des gens attachants qui rêvent eux-aussi. Et ce rêve, ils vont le pousser jusqu'au bout en inventant tous ensemble la mer que l'on peut voir des fenêtres des fermes, par des créations et subterfuges inattendus et cocasses qui montrent toute la fantaisie de l'auteur.

Quand Frédéric, attiré par la mer et une vie reposante, débarque à Patelin, c'est le début d'une aventure irréelle et rocambolesque mais teintée d'espoir et de joie.

Jérôme Attal navigue toujours à contre-courant pour nous offrir des histoires qui nous donnent le sourire.
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Comment un trou paumé au beau milieu de nulle part, judicieusement nommé « Patelin », peut-il espérer dégotter un jeune médecin pour remplacer l'ancien qui va prendre sa retraite ? C'est la question qui agite un maire et ses administrés. Et comme les habitants ne sont pas dénués d'imagination, la solution ne manque pas de poindre le bout de son nez : on va allécher le chaland en lui assurant que Patelin se situe à côté de la mer… Bien sûr, cela va demander aux autochtones quelques ruses habiles, défilés en maillots de bain, coups de peinture çà et là, et le tour sera joué ! Patelin, c'est presque la mer, et un « presque », ça peut aussi se remplir par autre chose que le va-et-vient hypnotisant des vagues…

« Presque la mer » est un roman de Jérôme Attal paru aux éditions Hugo & Cie : la conception et la mise en page sont très soignées, depuis la couverture jusqu'à la quatrième de couverture, en passant par chaque page. Cela donne envie d'emblée de dérouler chacune pour profiter du soin accordé aux détails graphiques. « Presque la mer » envoûte aussi dès le départ par sa drôlerie, la bonne humeur distillée derrière chaque trouvaille stylistique, même si on peut avoir l'impression que l'auteur force souvent le trait de l'écriture. Sur la durée, d'ailleurs, il peine à tenir les promesses drolatiques du départ : lentement, mais sûrement, on s'enfonce dans une mièvrerie doucereuse, les bons sentiments l'emportent sur l'humour caustique, le manichéisme pointe à l'horizon d'une mer qui s'étiole et l'on termine l'intrigue en soupirant : c'était presque… excellent !
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Un livre très frais, qui permet de ne pas trop réfléchir, léger et assez drôle.
C'est l'histoire ordinaire d'un village qui a besoin d'attirer un médecin dans sa campagne, c'est l'histoire peu ordinaire d'un village qui va faire croire à ce médecin que le village se situe au bord de la mer, alors que la mer il n'y en a pas.
Pour cela, il vous faut un médecin un peu naïf mais très pressé de s'installer et et de quitter une ville très froide, un village très motivé, des habitants un peu étranges mais très sympathiques.
Vous avez tout ce qu'il faut pour passer un moment sympathique, un roman qui se lit très vite, pas de grands sentiments ou de grandes réflexions mais on en ressort heureux, un peu d'eau de rose, de poésie et de magie ça fait du bien. On ne se prend pas la tête et finalement on n'oublie pas qu'on a passé un moment agréable avec ce livre.
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Un roman rigolo!
Deux personnages un peu paumé, Fréderick, un jeune médecin voulant quitter Paris qui l'étouffe, Louise, une jeune fille du village de Patelin voulait conquérir Paris pour devenir chanteuse!
Mais Patelin, vous connaissez? c'est quoi encore ce patelin perdu?
Patelin cherche un médecin... Mais personne veut venir croupir ici... du coup il invente une stratégie, faire croire qu'à Patelin la mer existe.... Tout le monde s'attelle à ce mensonge !
Un petit roman où il fait bon vivre!
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Le "pitch" a l'avantage de l'originalité : un trou perdu qui, pour attirer à lui un jeune médecin, décide du jour au lendemain que ce village de campagne est situé en bord de mer ! Un brin d'absurdité qui séduit au départ et promet de beaux moments caustiques.
A titre purement personnel, j'ai été beaucoup moins séduit par la construction d'une trame parallèle autour d'un béguin que l'auteur nous fait pressentir dès le départ, en opposant deux destins dont il s'agit de savoir comment ils vont se croiser.
Ainsi, ce roman ressemble parfois à un téléfilm de Noël. Pas mauvais du tout, loin d'être désagréable, mais beaucoup plus léger et romantique que véritablement caustique.
Alors un bon moment, à passer en vacances, loin d'être désagréable mais pas impérissable.
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Une fable écrite dans un style savoureux avec humour, poésie et fantaisie.
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