Comme souvent quand le rêve influe sur la perception de la réalité. ...une scène vécue un jour peut modifier des souvenirs antérieurs.
Et le talent, ça rend égoîste.
Tout policier devrait l'avoir lu (il s'agit d'un roi sans divertissement de Giono). Il racontait parfaitement combien chaque être humain peut être fasciné par le mal. Au point d'avoir peur d'y céder. Il disait tout de la peur de la mort, du désir de s'en distraire ; du désir de la fuir par tous les moyens, y compris en tuant.
L'amour n'était plus désormais entre eux qu'une juxtaposition de deux masturbations, pensa-t-elle.
- Dans les circonstances actuelles, la France a besoin d'autorité. Même d'une autorité aveugle. Si ce n'est pas un démocrate qui est autoritaire, maintenant, la France se donnera bientôt à un dictateur.
Quand un journaliste l'interrogea sur le risque d'arbitraire dans la définition de ces "suspects extrêmes" et dans leur détention, le président répondit: "Mieux vaut un innocent en prison que dix innocents assassinés".
Les hommes ne savent pas rompre, pensa-t-elle. Ils espèrent toujours conserver leurs maîtresses négligées dans une sorte de futur antérieur, pour y revenir si le désir revenait. Rompre, c'est irréversible, et la rupture renvoie à la mort. Les femmes, elles, savent rompre, puisqu'elles donnent la vie