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3,7

sur 262 notes
Je n'ai pas réussi à entrer dans ce livre de Margaret ATWOOD, ce qui m'a déçu, car j'ai été conquis par "La servante écarlate" et encore plus par sa suite "Les testaments". Mais ce mélange de saga familiale et de récit de science-fiction n'a pas réussi à me convaincre de continuer malgré l'ennui que j'ai éprouvé dès les premières pages.
J'avais lu également, avec plaisir, le premier tome de la trilogie "Le dernier homme" et je vais plutôt me pencher sur les deux volumes suivants, en espérant avoir de meilleures impressions de lecture.
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Une lecture dense et intense.
Margaret Atwood a une écriture bien à elle, très complexe. Il faut suivre et ce n'est pas toujours facile. Il faut se plonger dans ses textes et j'ai parfois eu l'impression de me noyer. J'ai combattu les marées dans cette lecture. Peu à peu, je me suis approchée du bord et je suis arrivée au terme de ce pavé littéraire.
Roman un peu spécial dans lequel il est parfois compliqué de se repérer. Il faut découvrir les codes, ou plutôt les imaginer sans certitude.
Le résumé nous propose l'amour de 2 femmes pour le même homme. Je ne trouve pas ce résumé fidèle à l'histoire.
Il s'agit plus d'une vieille dame qui relate comme elle le peut ses propres souvenirs d'enfance, sa relation avec sa soeur et la façon dont elle ressent sa soeur et les personnes de son entourage. C'est une plongée dans la vie d'une jeune femme canadienne dans une vie qu'elle n'a pas choisi, dans un milieu aisé et public. Une vieille femme qui tente de poser le bilan de sa vie.
Ai-je aimé ce roman ? Je ne sais pas vraiment, j'avoue être sceptique... Et ce n'est pas la première fois que j'ai ce ressenti après la lecture d'un livre de cette auteur.
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Un bon Margaret Atwood ! Ni saga familiale, ni roman historique, mais un peu des deux sans les lourdeurs du genre. C'est agréablement construit avec ces trois voix, celle de la vieille dame, celle du roman et celle de l'opinion publique via les articles de journaux. La vieille dame ne fait pas que se souvenir, elle est aussi très présente avec son quotidien et son humour et c'est sans doute ce qui accroche le lecteur et rend cette traversée du siècle si peu pesante.
Lien : https://www.lesmotsjustes.org
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Après avoir émis des éloges dithyrambiques sur « La servante écarlate » puis l'édition plusieurs années plus tard avec « les testaments », de Margaret Atwood, je dois reconnaître que la lecture de cet imposant roman, m'a laissé perplexe de prime abord. Mais il faut de la patience pour venir à bout de ce roman de plus de 650 pages et surtout pour obtenir les explications des différents événements, qui bien sûr ne se dévoilent qu'avec l'épilogue.

Un sentiment subi, parfois, par beaucoup de digressions, par des chapitres courts, certains narratifs d'autres de pure science-fiction et parfois d'articles de journaux apportant des éclaircissements aux faits. Un exercice de style très fécond, une trame des actions fortement imbriquées, nécessitent une attention et une ferveur irréprochable pour en tirer la quintessence.

Toronto, une profonde histoire familiale qui réunira la famille des Chase et des Griffen, avec surtout la connivence entre les deux soeurs Chase. Donc, une vieille dame, Iris Chase Griffen va relater au fil des décennies les amours vrais ou factices, la crise financière avant 1945, les relations mondaines mais surtout, et il n'y a rien de nouveau dans ce monde, des secrets de famille et des non-dits ! Elle souffrira des actions humaines, des trahisons, où on lui fera comprendre qu'elle n'a pas son mot à dire mais juste à subir ! Et qui bien des années plus tard, après réflexion, justifiera qu'elle apportera une vengeance à ses difficiles souvenirs.

On peut se noyer quelquefois dans les parallèles des chapitres ou dans l'extrême description de ses états d'âme, mais une ténacité de lecture permettra à chacun du roman « le tueur aveugle » de savourer le bienfondé de l'analyse de notre société.

Lien : https://bookslaurent.home.bl..
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Quel ennui !! J'ai du finir la lecture car il s'agissait d'une lecture commune mais ça a vraiment été dans la douleur ! Et pourtant ! j'ai commencé ce roman avec beaucoup de bonnes intentions. j'étais persuadée que j'allais aimer l'histoire et donc ma déception a été d'autant plus importante. je n'ai pas du tout aimé les texte « sciences fiction ». Je n'y ai trouvé aucun intérêt et au bout d'un moment je ne les lisais même plus. Très très déçue. Lecture sans intérêt.
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Une vieille dame revient sur le drame de sa vie, lorsque sa soeur s'est jetée d'un pont en automobile, quelques jours après la fin de la Seconde guerre mondiale. Lui laissant pour tout testament un roman. Un roman où un couple illégitime imagine un sombre récit de science-fiction.

Dès la mort de leur mère, Iris et Laura entretiennent une relation fusionnelle. L'aînée acceptant la responsabilité de gérer la personnalité fragile de la benjamine. Leur père est un patron paternaliste d'une usine de boutons qui ne survivra pas à la Grande dépression et la Seconde guerre mondiale. Pour sauver ce qui peut l'être, Iris accepte un mariage arrangé avec un homme qu'elle n'aime pas, lui-même industriel. Laura ne l'accepte pas et se brise en mille morceaux.

Lâcheté d'Iris qui refuse de voir sa soeur se détruire ? Aveuglement ? Jalousie de Laura ? En tout cas, tous les éléments sont là pour amener au drame que l'on connait.

Si le début du roman peut paraître nébuleux, avec notamment des articles de presse et surtout des extraits du roman de Laura, le tueur aveugle (avec notamment la planète Sakiel-Nom, des Snilfards et des enfants tueurs aveugles !), Margaret Atwood apporte peu à peu les pièces du puzzle, permettant au lecteur de reconstituer le déclin d'une famille, ses secrets, ses drames, mais aussi le contexte d'une époque, la crise d'avant-guerre, l'hypocrisie d'une société corsetée, la corruption par l'argent. Et même si le suspense est rapidement éventé, on a plaisir à tourner les pages et accompagner les personnages de ce drame. Tout cela raconté par une vieille dame de caractère (ou indigne, au choix), caustique (pauvre Myra qui s'occupe si bien d'elle !), à tel point qu'on ne la quitte qu'avec regret.
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J'ai pris presque trois mois à petit coups pour passer à travers. J'ai apprécié bien sûr, mais je lisais autre chose. le livre est venu avec moi aux îles de la Madeleine.

Double récit qui s'entrecroise. Deux styles différents. Des pauses d'histoires de part et d'autre.

En ce qui concerne la grosseur du livre : on part trop loin dans le passé à mon humble avis. On s'étire aussi dans les description pré-chapitre sur le temps qu'il fait. Un 60 pages de trop imo.

On voit où ça nous mène vers la moitié. Mais en même temps, Mme Atwood considère son lecteur comme intelligent et nous évite la pénible révélation des faits. Elle sait que nous avons deviné.

J'ai beaucoup aimé les personnages. Leur double côté. Ils ne sont pas stéréotypés. Sauf pour certains traits de caractères de Laura.

À lire.

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J'ai vraiment eu du mal à rentrer dans le livre, et me suis trouvé un peu dérouté par l'enchevêtrement des 3 fils de lecture. Je l'ai lu en vo ce qui peut expliquer ce début difficile, le temps de m'habituer aux tournures de l'autrice. Mais je n'ai pas regretté de m'être accroché, et me suis vraiment attaché aux personnages.
La relation entre les deux soeurs est très bien croquée, et leurs personnages m'ont ému.
J'ai vraiment préféré les années passées à Avilion, et après le mariage, j'ai trouvé la narration trop décousue, et certaines longueurs, dans le récit fantastique, que je n'ai pas aimé, et dans la répétition des rencontres entre les deux amants, lassante.
Mes préférences? le talent de M Atwood, pour les descriptions de personnes et les métaphores souvent surprenantes, avec une mention spéciale pour Winifred ! La sagesse malicieuse de Reenie.
Dans la deuxième partie, le rythme change beaucoup, avec en particulier et la façon dont les pistes sont brouillées jusqu'à la fin m'a semblée inutile.
Donc, beaucoup de choses que j'ai aimées, mais des longueurs, et une construction trop alambiquée à mon goût
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Quel étrange roman. J'ai adoré La Servante Écarlate et Les Testaments, mais je dois dire que cette fois Margaret Atwood m'a laissé au milieu du chemin... Et pourtant il y avait de l'idée !

Mais l'enchevêtrement des histoires est complexe de prime abord, d'autant plus que les premiers chapitres sont très courts, et l'on a donc à peine le temps de comprendre l'idée de la nouvelle trame narrative que celle-ci est interrompue. de même, j'ai trouvé que les "coupures presses" insérées n'apportait pas grand chose, si ce n'est encore un peu de complexité à la narration.

Dommage, car l'idée de croiser récit de vie du narrateur et extrait d'un roman fictif me plaisait bien !
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Déstabilisant - je me suis accrochée et j'ai bien fait. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. J'ai lu le livre en deux semaines, 80 pages la première, le restant la 2ème.

Passé les premières difficultés de lecture, je me suis laissée emporter par cette histoire familiale intense, enfin ces 3 histoires.

C'est mon premier livre de Margareth ATWOOD, ce ne sera pas le dernier.
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