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3,62

sur 390 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
On avait beaucoup aimé le précédent roman « de bonnes raisons de mourir » 'qu'on avait dévoré d'une traite. Malheureusement son nouveau polar nous a moins convaincu. Impossible de ne pas être sensible à ce décor arctique, froid et impitoyable... et les thèmes abordés- le réchauffement climatique, les conflits politiques entre la Norvège, l'Ukraine et la Russie la préservation et la richesse de la faune ..aquatique-, ne laissent évidemment pas indifférent mais l'ensemble nous a paru confus et l'on se perd rapidement entre les différents lieux ou se situent les doubles enquetes et
les nombreux personnages aux noms souvent complexes à retenir l'auteur semble vouloir trop en dire et cela se joue au détriment de l'enquete qu'on aurait voulu plus resserrée et haletante .. une petite déception mais qui donnera quand même envie de suivre son auteur !
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J'ai découvert Morgan AUDIC avec « de bonnes raisons de mourir » que j'avais adoré et dont j'avais fait la critique en son temps. J'étais donc très impatiente de découvrir « Personne ne meurt à Longyearbyen ». Contrairement à une majorité de critiques lues sur Babélio, je vais aller un peu à contre-courant sur ce roman avec un avis plutôt mitigé ; pas vraiment déçu mais pas non plus enthousiaste.

Alors que l'intrigue du premier se passait en République socialiste soviétique d'Ukraine à Tchernobyl, l'histoire se situe à présent en Norvège arctique dans l'Archipel du Svalbard à Longyearbyen, la ville la plus au nord du monde.

Deux jeunes femmes, deux morts : Agneta, étudiante doctorante en biologie marine, retrouvée déchiquetée par un ours sur une plage isolée ; Asa, ex-reporter de guerre retrouvée morte également sur une plage mais en Norvège continentale. A priori, rien ne lie ces deux décès ni ces deux victimes si ce n'est qu'elles s'intéressaient de près aux mammifères marins.
De plus, pour l'une la version de l'accident est retenue et pour l'autre un suicide.

Pourtant deux enquêteurs ne vont pas adhérer à ces deux versions : Pour Lottie Sanduik, flic pugnace des services de police du gouverneur du Svalbard, la thèse de l'accident ne tient pas. D'infimes indices retrouvés sur la plage où ils ont retrouvé Agneta la perturbent.
Pour Nils Madsen, reporter de guerre et ami intime d'Asa, un suicide c'est tout simplement impensable.

Pour prouver leur ressenti, chacun d'eux va s'atteler à remonter une piste sanglante qui s'avérera en effet être criminelle pour les deux jeunes femmes. Piste qui bien entendu va s'entrecroiser et les amener à s'allier pour prouver les deux assassinats.

Ce qui avait été pour moi un page-turner époustouflant et captivant de bout en bout avec « de bonnes raisons de mourir » s'est ici trouvé être un thriller ronronnant avec finalement très peu de rebondissements. Nous nous trouvons face à un polar tout à fait classique qui se lit facilement mais dont on a tout de même envie d'aller au bout pour connaitre la fin.

Tout ceci n'empêche pas Morgan Audic de nous plonger avec talent dans le quotidien particulièrement dur de ces vastes contrées glacées qu'est l'extrême nord norvégien.

Il aborde avec une grande conviction des thèmes importants dans cette région éloignée du globe : l'environnement et le réchauffement climatique, la problématique de la pêche à la baleine et aux cétacés ; Et bien entendu la géopolitique particulièrement sensible dans cette région avec la présence russe encore aujourd'hui dans le Svalbard.

Je reconnais donc que ce roman est une petite déception pour moi. J'en attendais probablement beaucoup trop. Ceci n'est bien sûr que mon ressenti personnel qui ne m'empêchera pas de continuer à suivre cet auteur.
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Je me réjouissais de lire un thriller norvégien mais celui-ci ne m'a pas tellement convaincue.
Deux femmes ont été retrouvées mortes, l'une sur les îles Lofoten et l'autre sur un archipel où il ne se passe normalement jamais rien. Il s'agit d'une étudiante en biologie qui fait une thèse sur l'impact du réchauffement climatique sur les animaux polaires. L'autre personne est une ancienne reporter de guerre reconvertie dans les safaris.
Les deux enquêtes vont se rejoindre sur fond de trafics de baleines et bélugas.
C'est dépaysant et il y a de belles descriptions de la Norvège mais l'enquête n'est pas palpitante.
Mais, c'est juste mon avis.
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Cette lecture n'est pas une réelle déception mais restera dans ma mémoire comme un polar nordique de plus. du début à la fin j'ai ressenti une impression de "déjà lu".

Le décor est celui du grand nord glacial, ses nuits sans fin, ses aurores boréales, sa banquise. On y croise des ours polaires, des dauphins et des baleines. Il est question de chasse, de braconnage, de pêche interdite mais, jai ressenti un côté plus folklorique qu'authentique dans la description de ces coutumes et traditions.

La construction du récit est sans surprise. Deux enquêtes parallèles qui bien sûr se rejoindront. Deux femmes s'interessant aux mammifères marins sont retrouvées mortes à des milliers de kilomètres l'une de l'autre. L'une dans les contrées du Svalbard et la seconde en Norvège sur les îles Lofoten.
Pas de surprise non plus chez les enquêteurs. le journaliste baroudeur accro à l'adrénaline et la flic règlant ses problèmes personnels à coup d'anxiolitiques finissent par se rencontrer et s'épauler en utilisant parfois des procédures un peu "border line".

Le scénario est bien construit, on ne s'ennuie pas, l'auteur sait brouiller les pistes pour nous convaincre d'aller au bout de l'aventure avec lui. Il sait inscrire le récit dans un contexte géopolitique très documenté. le roman est également chargé de bonnes intentions avec une volonté affirmée d'alerter sur le réchauffement climatique, la nécessité de préserver la biodiversité.

Tout cela aurait pu me plaire, pourtant en refermant ce livre je me dis "pas mal, mais..."

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Tout d'abord merci aux éditions Albin Michel et à Babelio de m'avoir sélectionnée pour cette masse critique privilégiée !

Lottie, jeune enquêtrice dans l'archipel du Svalbard fait face à une potentielle attaque d'ours sur une jeune femme dont le corps est retrouvé amoché.
Puis aux Lofoten une autre femme est trouvée échouée sur une plage, probablement un suicide. Sauf que son ex petit ami n'y croit pas, il voit là un meurtre. Et ainsi commence en parallèle les deux enquêtes jusqu'à se rejoindre.

J'ai trouvé cette lecture très lente, il n'y a pas de véritables rebondissements et pourtant je me suis prise au jeu jusqu'au bout car la relation que nous entretenons avec les animaux non humains m'intéresse et me passionne. Ici il en est tout à fait question, surtout dans les derniers chapitres. Même si cela aurait pu être bien plus présent encore dans le reste du polar.
Les personnages restent bien développés et c'est une des forces de ce livre ! Lottie est affirmée, a du caractère mais aussi de la faiblesse. Et Madsen est très loyal, très droit dans ses bottes, prêt à découvrir la vérité sur la mort de son amie.

Il m'a semblé toutefois que l'auteur a essayé de caser le plus de clichés et lieux communs sur la Norvège dans ce livre. Tout y est, et par moment cela m'a paru presque folklorique. C'est dommage parce que cela enlève finalement de l'authenticité et de l'originalité. C'est presque trop académique, avec un plan, un sujet, des ingrédients par ci par là. Un peu fade en fait.
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Dans la ville la plus au Nord de l'hémisphère, une étudiante est retrouvée morte, a priori attaquée par une ourse mais Lottie ne croit pas à cette version. le corps d'Asa est également retrouvé et classé comme suicide mais Nils ne croit pas non plus à cette hypothèse ... Chacun va donc mener son enquête cherchant à demeler le vrai du faux dans un contact politique où tout est surveillé par la Russie. Autant j'ai adoré de bonnes raisons de mourir autant j'ai trouvé celui-ci long et avec trop de sujets abordés. Heureusement les personnages de Lottie et Nils sont attachants.
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Un polar de bonne facture plutôt bien écrit et agréable à lire mais qui ne restera pas dans mes annales. J'ai eu un peu de mal à adhérer à l'intrigue. Je suis arrivée au dénouement en me disant : 2 meurtres pour un enjeu aussi mince ! ? Il reste une atmosphère "nordique" bien rendue, c'est toujours ça
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Quatre ans après de bonnes raisons de mourir (2019) que j'avais beaucoup apprécié, Morgan Audic revient avec Personne ne meurt à Longyearbyen (2023), un polar nordique se déroulant en partie aux Iles Lofoten que j'ai eu la grande joie de visiter en août 2018. Autant vous dire que j'étais très impatiente de lire ce nouveau titre!

Après l'Ukraine et la zone d'exclusion de Tchernobyl, le romancier et enseignant d'histoire-géographie français Morgan Audic (1980) met le cap sur le Grand Nord. de Longyearbyen, la dernière ville avant le Pôle Nord (2400 habitants et 50 nationalités) située sur l'archipel du Svalbard, aux îles Lofoten dans le Grand nord norvégien en passant par Tromsø, il nous sert deux intrigues policières parallèles qui, on s'en doute, finiront par se croiser et se rejoindre.

Personne ne meurt à Longyearbyen. Vraiment? Une jeune étudiante en biologie marine arctique de l'université du Svalbard est pourtant retrouvée morte non loin de la ville, vraisemblablement déchiquetée par un ours. Mais quelque chose sur la scène de ce qui s'apparente a priori à un tragique accident ne convainc pas Lottie Sandvik, enquêtrice des services de police du gouverneur du Svalbard en pleine crise personnelle et familiale. La scène semble d'autant plus étrange que le fusil que tout habitant du Svalbard doit obligatoirement emporter lorsqu'il s'aventure hors de la ville a disparu.

Parallèlement, aux îles Lofoten, véritable joyaux naturel au nord du cercle polaire arctique, une ancienne reporter de guerre reconvertie dans le safari arctique s'est suicidée sur une plage isolée. Nils Madsen, son ancien compagnon, reporter de guerre lui aussi, décide alors de se rendre aux Lofoten pour faire toute la lumière sur cette tragique affaire car il ne croit pas une seconde à la thèse du suicide.

A priori rien ne lie les deux victimes si ce n'est leur passion commune pour la faune marine et leur intérêt croissant pour les mammifères marins en danger. A partir de là, l'auteur évoque d'intéressantes thématiques environnementales -réchauffement climatique, chasse à la baleine et aux cétacés- et géopolitiques -industrie minière, présence russe dans le Svalbard-, tout en restituant de façon immersive le quotidien dans les vastes contrées glacées et désolées de l'extrême nord norvégien.

Si le dosage et l'alternance entre les enquêtes criminelles, la vie privée des enquêteurs et les considérations d'ordre environnemental et géopolitique sont intéressants et réussis, Personne ne meurt à Longyearbyen reste un polar de facture classique au petit goût de déjà-lu. Un polar agréable à lire mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

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Devant cet été qui n'en finit pas, j'avais envie de froid, et connaissant mal les polars nordiques, je sais que des Français comme Olivier Truc savent explorer des paysages au bout du monde, loin des villes. de ce côté c'est réussi, avec un récit très exotique dans des archipels perdus que même les Norvégiens doivent avoir du mal à situer, où il ne fait pas bon s'aventurer hors de chez soi sans emporter son fusil, car l'ours blanc rôde souvent, invisible et redoutable.
Mention bien aussi pour les personnages, dont Lottie, l'inspectrice sujette à des crises de panique auxquelles elle croyait échapper en fuyant la ville de Tromsø, qui enquête sur une biologiste marine qui semble avoir été dévorée par un ours, et Madsen, journaliste qui lui ne croit pas au suicide de son ex-compagne avec laquelle il couvrait les conflits, jusqu'à ce qu'elle craque et se réfugie dans ce désert blanc. D'autres auraient mérité un peu plus de présence, comme Liv, qui plonge toujours dans les eaux glacées malgré un bout de jambe arraché par un requin et remplacé par une prothèse.
Bien entendu les deux faits divers finiront par n'en faire qu'un, ne serait-ce que par les étranges cétacés échoués et mutilés par des mains mystérieuses.
A relever aussi l'étrangeté de l'archipel de Svalbard, terre norvégienne qui abrite une minuscule communauté russe qui semble s'être arrêtée au temps de l'URSS, alors que l'intrigue se déroule de nos jours.
Au final, un roman au cadre intéressant, qui aborde aussi les rapports entre l'homme et les cétacés, dans un décor rude, et qui se lit assez facilement avec de courts chapitres.
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Lu dans le cadre de la Rentree littéraire de septembre 2023

Un polar au delà du cercle polaire
Deux jeunes femmes mortes ont retrouvées
Le premier semble être commis par un ours et le second serait un suicide

Deux enquêtes ont tout de même lieu en parallele

L‘une sera menee par Lottie , jeune femme qui a fui un passe douloureux et a ete mutee dans un territoire ou les assassinats n‘ont pas lieu en theorie

La seconde enauete est mene par Nils, reporter de guerre mais surtout ex petit amie de la personne qui se serait suicidee .
Pourquoi ? Car il ne croit pas a cette theorie.


Une bonne lecture mais le cote pu les deux enquêtes se rejoignent est trop evident et un territoire avec des animaux un peu trop détaillé a mon gout
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