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Citations sur Tara Duncan, Tome 4 : Le dragon renégat (14)

Le dragon ou de l'intérêt de jouer franc jeu avec un type qui a des dents plus longues que vos avant-bras.

L'être sentit ses griffes traverser la couche fragile de ses doigts humains. Il contrôla son agacement. Et fixa un regard sévère sur les lames cornées. Comme à regret, elles se rétractèrent, laissant place à des ongles nettement plus civilisés. Hmmm... mieux.

Il ne devait pas se transformer. Mais son impatience était telle qu'il avait du mal à se maîtriser.

Satisfait, il releva la tête. Le savant hominien, Vlour Mabri, lui tournait le dos et n'avait rien remarqué. Il s'agitait en marmonnant dans le laboratoire encombré. Sur leurs fragiles pattes de verre, les flacons cliquetaient, animés par les sorts d'activation. Les cornues échangeaient de mystérieux fluides, formant d'étincelantes arabesques dans les airs. Il valait mieux éviter de se retrouver sur la trajectoire d'un des corrosifs liquides sous peine de perdre un bout de quelque chose d'important. Un bras ou une tête, par exemple.

Les scoops, petites caméras volantes, avaient été neutrali­sées. Elles surveillaient tous les endroits sensibles du palais impérial omoisien d'AutreMonde, comme ce laboratoire, l'un des dix centres de recherche enfouis en son coeur. Bernées par un sort d'Illusius, elles montraient une succession de pièces vides.
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Enfin, le meilleur pour la fin. Il y avait un anti-Tempus et un anti-Revelus dans la pièce, empêchant de visualiser les événements qui s'y étaient déroulés. Pour quelle raison quelqu’un avait-il placé ces sorts sur un simple laboratoire ? Xandiar s'était renseigné. Le labo n°7 ne traitait pas d'affaire sensible. Aucun motif de contre-espionnage ne justifiait donc la présence d'anti-Tempus/Revelus. Mais cela remontait à une huitaine de jours à peine. Les projets dangereux venaient d'être transférés dans une autre aile du palais, mieux isolée, depuis qu'un des savants avait failli faire exploser celle-ci. Si l'assassin avait posé un anti-Tempus/Revelus, partant du principe que les enquêteurs ne s'en étonneraient pas, il avait commis une bourde.

Il sourit. Son instinct ne le trompait pas. Dans sa tête, « l'accident » venait de se transformer en « assassinat ».

Il tenait une piste. Il lui fallait désormais trouver le pourquoi, mais aussi le comment. Depuis que Magister avait éliminé le zombie, général de l'armée d'Omois, quelques semaines auparavant, Xandiar inclinait à la paranoïa et voyait des complots partout. Il savait... non... sentait que le principal coupable de l'affaire de l'armée des démons lui avait échappé et se trouvait encore au palais.
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Cette maudite Sophie Audouin-Mamikonian est insensible à la magie. Soit nous lui donnions de la matière pour ses livres, soit elle révélait tout sur Autremonde. Nous avons songé à l'éliminer mais le Haut-Conseil a refusé, malgré mon avis.Encore heureux qu'elle ait relaté le vie de Tara sous forme de fiction!
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- S’lil embri chal vari. S’lil géomsili, mel chalandri. S’al s’il ss éovul. Loc echal t’eol, echal maril.
La langue était d’une grande douceur, coulait comme du miel et Tara sentit un frisson lui parcourir le dos.
- C’est le début d’un poème elfique, expliqua Robin, ses yeux fixé sur elle.
Il se mit à genoux, lui saisit les deux mains et traduisit :
- Ta beauté est de velours liquide qui engloutit mon âme.
Ton esprit est la plume qui trempe dans l’encre de mon sang.
Sans toi, je suis ombre. Et l’eau de tes larmes est le puits où je me noie…
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- Moineau, explique-moi ce que tu as fait au juste ?
- Sa température augmentait à une vitesse alarmante, résuma la jeune-fille par-dessus le bruit infernal du vent. J'ai invoqué le blizzard pour abaisser la chaleur, et de son corps, et de la magie.
- Ce n'est pas suffisant ! hurla Robin. Les glyphes me brûlent, elle est en train de se consumer vivante !
- NON ! gronda Isabella. Je ne laisserais pas cette planète détruire une seconde personne que j'aime. Écartez-vous !
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Super, cela commençait bien. Sa grand-mère avait toujours désigné son mari défunt par le prénom de "John", ce qui ne ressemblait pas, même en faisant un gros effort, à Menelas.
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- Maître, Dame ?
- Angelica ? Cal ? S'exclama Isabella. Que faites-vous ici ?
La courbette du petit Voleur fut pure ironie.
- Nous nous promenions dans le coin, nous avons vu de la lumière et nous sommes entrés. Bonjour, Dame, comment allez-vous ?
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- Oh ! Et donc, tu la traquais ?
Cal décida d'être franc avec celle qui venait de lui sauver la vie.
- En fait, j'envisage plutôt d'en faire ma petite copine... enfin, après lui avoir fait passer cette envie de me tuer.
- Explicite « petite copine », s'il te plaît, ami Cal.
Aïe. Il aurait mieux fait de se taire !
- Je veux sortir avec elle, dit-il avec embarras, l'embrasser, je suis amoureux d'elle, quoi !
L'aragne ne paraissait pas plus avancée. Laborieusement, Cal entreprit de lui décrire les arcanes de l'amour humain. L'aragne finit par adopter un air proche de la perplexité.
- Tu veux dire que vous ne disposez d'aucun signe vous permettant de savoir si c'est la bonne ara... femelle ? Pas de phéromones, pas de poils dressés, rien ? Mais c'est de la folie ! Comment votre espèce a-t-elle survécu ?
- Crois-moi, on se pose tous la question ! Bon, je n'ai pas envie de servir d'apéritif à une autre de tes copines, pourrais-tu m'accompagner jusqu'à la lisière de la forêt, s'il te plaît, Drrr ?
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Soudain elle s'interrompit et eut un sourire radieux.
- Hé, mais pourquoi je m'en fais, moi, j'adore me battre ! Si c'est un traquenard, c'est super ! Un mystérieux inconnu va essayer de tuer Tara, on va lui sauver la vie, taper sur un tas de gens et tout va se terminer par un banquet sur AutreMonde !
Fabrice se mit à rire.
- Fafnir, j'ai l'impression d'entendre Obélix, parfois ! Si tout pouvait être aussi simple, ce serait fantastique !
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- Bon, Tara, en fait, je cherchais Moineau, mais je voulais te parler à toi aussi. Allez, vas-y, crache le morceau !
Stupéfaite, Tara le dévisagea.
- Quel morceau ?
Moineau le regarda, surprise.
- Tu es déjà au courant pour Robin et Tara ?
- De Rob... non, pas du tout, enfin, s'il y a quelque chose que tu veux me dire à son sujet tu m'en parleras après. C'est à propos de ce bobard que Tara nous a servi hier. Ça marche peut-être avec les autres, mais moi je la connais depuis que j'ai trois ans et qu'elle a essayé de me piquer mon GI Joe pour le marier avec sa Barbie. Alors vas-y, Tara. Explique. Qu'es-tu venue faire sur Terre au juste après t'être enfuie discrètement d'AutreMonde ?
Tara leva un sourcil hautain.
- D'abord, je ne voulais pas marier ma Barbie avec ton GI Joe, et puis, c'est toi qui m'as piqué les robes de Barbie pour les mettre sur ton guerrier plein de muscles, si je me souviens bien.
Embarrassé, Fabrice jeta un coup d’œil à Moineau, hilare, et répondit dignement :
- J'avais trois ans, je voulais voir s'il arrivait à se battre avec tout ce fatras de jupon et de frous-frous. Bon, ta tentative de diversion était assez réussie, mais pas suffisamment. J'attends !
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