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EAN : 9782211210072
55 pages
L'Ecole des loisirs (24/01/2013)
3.62/5   41 notes
Résumé :
Marcus s'est fait mordre par sa grand-mère. Elle a voulu regarder «Des chiffres et des lettres» à la télé. Mais il a refusé de changer de chaîne tant que son film n'était pas fini. Alors elle a essayé de lui arracher la télécommande des mains et il a résisté. Elle l'a mordu. On peut encore voir la trace des dents sur son poignet. Pourtant, personne ne le croit. Une grand-mère, ça ne mord pas ! lui répondent les adultes.
La preuve que si ! En plus, sa grand-mè... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Dans les livres jeunesse, les grands-parents ont généralement le beau rôle : Mamie fait des confitures et des crêpes, Papy bricole, pêche, il est bourru mais rassurant. On se réfugie auprès d'eux en cas de gros chagrin quand les parents ne comprennent rien…
Ce petit roman va à l'encontre de cette caricature politiquement correcte.

Quand l'heure des Chiffres et des Lettres approche, la grand-mère de Marcus "devient enragée". Au point de mordre son petit fils s'il résiste pour zapper. Mais qui va croire un enfant de neuf ans qui prétend que sa mémé est violente ? Une vieille dame qui semble avoir 'toute sa tête', en plus ! Quand il se venge et mord à son tour, c'est lui qu'on emmène chez le psy, pas la vieille peau de vache… Soutenu dans sa rébellion par une camarade de classe, Marcus adopte désormais la devise "Oeil pour oeil, dent pour dentiER".

Une présentation intéressante du respect mutuel, notamment celui que l'on doit AUSSI aux enfants. Un tel récit soulage et déculpabilise sûrement les petits lecteurs. Il les "autorise" à penser du mal de leurs aïeuls, à trouver les adultes parfois cruels, et à ne pas tout accepter sous prétexte d'obéissance et de sagesse (cf. à l'extrême, la pédophilie).

Cette lecture me laisse quand-même perplexe : j'y vois aussi une apologie de l'enfant-roi. La grand-mère n'a-t-elle pas à poser ses conditions lorsque son petit-fils est sous son autorité ? Ecouter et respecter les enfants, oui, se faire bouffer la laine sur le dos, non. Bon, de là à mordre… on peut communiquer autrement ! ;-)
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Personne n'accepte de croire Marcus lorsqu'il affirme que sa grand-mère l'a mordu. Il faut dire que la mémé nie les faits. Heureusement, il y a Fleur, la petite voisine qui partage la même réalité. Dès lors que faire? Quels relations entretenir avec une mémé menteuse et capable de mordre? Peut-on se passer vraiment de grand-mère?

Un récit humoristique et à la fois réaliste sur les rapports complexes enfant grand-parent. Les adultes attendent un respect sans condition envers les aînés mais ce respect ne doit-il pas être partagé? Une jolie fable et une morale très positive.
Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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« Oeil pour oeil, dent pour dent ! »
Ou plutôt dent pour dentier !
Marcus n'est plus décidé à se laisser faire du haut de ces 9 ans. Depuis que sa grand-mère trancha leur différent d'une morsure sur le poignet, la loi de la télécommande revient à mamie et ça fait mal !
Personne ne semble entendre l'indignation et l'injustice auquel Marcus fut exposé. Pourquoi les adultes devraient avoir le droit de mentir, de manquer de respect sous prétexte que ceux d'en bas n'ont pas encore l'âge des « Chiffres et des Lettres » ?
Son père nie la situation, une mamie, ça ne mord pas et puis la délicieuse psychologue semble avoir le sens de l'humour. Sa mère n'entend rien à cette affaire de dents de sa nouvelle maison à Strasbourg et sa mamie ne se rappelle pas cet épisode.
Menteuse ! Crie tout au fond de lui le petit Marcus.
Une grosse réaction de révolte hérisse le duvet du « poussin » qui se sent coq et pousse Marcus à adhérer au club très fermé des « victimes des  Mémés Violentes ».
Appuyé par sa camarade Fleur, investie de l'expérience d'une mamie qui crache, Marcus aura sa vengeance !

Un nouveau petit roman à l'humour tendre mais mordant! Sur un ton juste et partant d'une situation loufoque, l'histoire de Marcus permet de souligner l'importance de la communication au travers des liens familiaux et des relations humaines tout court.
Entre Marcus et sa grand-mère, Marcus et sa camarade Fleur, Marcus et son père et son père et sa grand-mère. Finalement, ses papas et ses mamans sont aussi les enfants de quelqu'un et eux aussi peuvent avoir les mêmes difficultés à dire les choses à leurs vieux parents. Etonnant et pourtant vrai !
Les jeunes lecteurs se retrouveront dans ces petits rapports conflictuels avec les adultes, des situations de rien mais qui peuvent créer l'escalade dans les mots et les vilaines revanches. Les maîtres mots, CO-MU-NI-CA-TION et compromis.
Comme avec les « Zinzins de l'assiette », les adultes sont présentés comme des personnes humainement faillibles, les parents invincibles n'existent pas. On les aime comme cela ces parents qui donneraient un bras et une jambe pour notre bonheur et qui parfois ne savent pas cuire un oeuf.
Finalement, cette mamie « carnivore » n'est peut-être pas le loup que marcus imagine et sans doute le mangerait-elle tout cru mais sûrement pas de la manière qu'il l'imagine.
L'humour est léger et spirituel comme nous y a habitué Audren, les situations et les réflexions proches du quotidien. C'est très sympa !
Court, le nouveau petit roman d'Audren l'est, mais souvent en peu de mots on peut dire tellement de choses essentielles. Un « je t'aime », un « je suis désolé ».
L'auteure prouve de nouveau son talent à mettre de la fraicheur dans un peu de magie d'écriture, un don pour nous faire sourire des petits riens et les apprécier.
Une bonne proposition pour le « PRIX CHRONOS » !
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Les vieux, « on leur pardonnait tout parce qu'ils étaient vieux ». Alors forcément, quand la grand-mère de Marcus le mord, personne ne veut le croire. Ni son père, ni la maîtresse, ni ses camarades de classe. Il n'y a que sa copine Fleur qui le croit. Parce qu'elle aussi a une mamy méchante. Avec ses frères et soeurs, elle a même créé le club des VMV (Victimes des Mémés Violentes). Marcus va y adhérer et faire sienne la devise du club : oeil pour oeil, dent pour dent : « Si elle te mord, tu la mords aussi ! Ce n'est pas parce qu'elle est vieille qu'elle a tous les droits. »

Un roman qui prend à contrepied l'image d'Épinal des grands parents aimants et toujours gentils. J'aime beaucoup le personnage de Marcus, un gamin à la forte personnalité qui décide de ne pas se laisser faire même si tout le monde semble se liguer contre lui. Sa lucidité fait plaisir à voir : « Tout le monde parle de respect des adultes et des vieux, mais il n'y a pas d'âge pour être respecté. » le ton est moderne, les dialogues sonnent juste, l'humour, tout en finesse est très présent et, comme le dit l'ensemble est beaucoup plus subtil qu'il n'y paraît.

Dommage que la fin trop consensuelle édulcore un peu le propos, j'aurais préféré terminer sur une note plus grinçante. Il n'empêche, ça reste un très bon roman jeunesse pour les 9-10 ans. D'ailleurs j'apprécie vraiment l'écriture d'Audren, découverte avec La question qui tue. Et si vous voulez poursuivre sur le même sujet, n'hésitez pas à vous plonger dans Mémé méchante de Stéphanie Benson. Un vrai régal !
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Tout commence avec cette phrase : « le mois dernier, ma grand-mère m'a mordu. ».
Le lecteur peut s'imaginer tout et n'importe quoi, pourquoi une grand-mère a mordu son petit fils ?

Ce jeune homme va raconter son histoire mais, il va vite se retrouver seul, personne ne veut le croire, personne ne veut croire en cette histoire.
Il va toute de même trouver une alliée, Fleur son amie qui a de très bonnes raisons de le croire.

Ce roman jeunesse est intéressant car, il traite du rapport petit-fils-grand-mère mais aussi fils-mère.
L'idée est vraiment originale et le style de l'auteur de « Celle que j'aime » me plait de plus en plus.
Belle découverte.

Et attention : oeil pour oeil, dent pour dent...
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critiques presse (1)
Ricochet
21 février 2013
Audren jette avec bonheur un coup de pied dans l'inépuisable fourmilière des bienséances, mais sa petite histoire reste toujours dans les limites du bon cœur du narrateur Marcus. Elle trouve un juste équilibre pour raconter des événements féroces d'une façon presque calme, et assez subtile.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
En fait, on trouvait de tout chez les vieilles personnes, comme on trouvait de tout dans une classe : des bagarreurs un peu dingues (...), des pitres (...), des blagueuses (...), des sérieuses (...). La vieillesse n'aplatissait pas les défauts des gens, au contraire, elle semblait même les faire ressortir. Certains vieux s'autorisaient peut-être à être soudain complètement eux-mêmes et à ne plus faire d'efforts, dans le but de profiter à fond. C'était le cas de ma mémé violente (...)
(p. 36)
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- VMV ?
- Victimes des Mémés Violentes. J'ai monté cette association avec mes frères et soeurs... et depuis, d'ailleurs, ma mère nous a rejoints...
- Ta mère s'est fait cracher dessus?
- Pire ! maman s'est fait insulter ! Et je t'assure que même Flavien ne dit pas des gros mots pareils...C'était totalement abominable.
- Qu'est-ce qu'il faut faire pour rejoindre votre association? demandai-je?
- Jurer qu'on ne se laissera plus faire par les mémés et adopter notre devise : "Oeil pour oeil, dent pour dent." Si elle te mord, tu la mords aussi !
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Le mois dernier, ma grand-mère m'a mordu. Ce n'est pas un mensonge. On pouvait voir la trace de ses dents sur mon poignet. Pourtant personne ne m'a cru.
- Mais enfin, Marcus, une grand-mère, ça ne mord pas ! me répétaient les gens.
Et ils éclataient de rire.

- Le jour où ma mère mordra quelqu'un, les poules auront des dents, me dit mon père le lendemain de l'incident.
- Mais Grand-mère n'est pas une poule ! Elle a déjà des dents ! répondis-je.
Mon père partit dans un fou rire tel qu'il était impossible de reparler de mon problème. Dès que j'essayais de lui dire que Grand-mère m'avait bel et bien mordu, il rétorquait en riant :
- Mais Grand-mère n'est pas une poule ! ! ! Ah, ah, ah !
Je finis par pleurer. Je pleurais souvent depuis que Maman n'habitait plus avec nous.
- Un papa devrait toujours comprendre son fils, murmurai-je en sanglotant.
Des larmes tièdes glissèrent sur mes joues. Je les recueillis sur le bout de ma langue. A force d'accumuler les petits chagrins, j'avais appris à aimer le goût de ma tristesse.
Papa me prit sur ses genoux et observa consciencieusement mon poignet.
- C'est Flavien qui t'a mordu, n'est-ce pas ? Et tu ne veux pas le dire pour ne pas le faire punir, c'est ça ?
Mon père passait son temps à refaire mon histoire à sa façon sans jamais tenir compte de ce que je lui disais. Il ponctuait ses phrases de «n'est-ce pas ?» et de «c'est ça ?» mais il n'écoutait pas ce que je répondais à ses questions, qui étaient en fait des affirmations. Il m'agaçait.
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J'ai pris mon manteau et sortis en claquant la porte. J'avais vu ça dans un film. J'aimais bien quand ma vie ressemblait à un film. J'avais l'impression de vivre un rêve . Je rentrai en courant à la maison. Mais rapidement la réalité voulut me rattraper, Papa aussi, alors je courus plus vite. Il était hors de question que je retourne chez Céline Hervay. L'idée qu'elle puisse devenir ma belle-mère me déplaisait tout autant que le reste de cette insupportable consultation.
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Je rêvais souvent d'un monde où les adultes ressembleraient plus aux enfants. Mais quand on rêve souvent de quelque chose, la plupart du temps, c'est que celle-ci ne risque pas de se produire avant longtemps.
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En attendant, retrouvez la liste des dix titres en lice : https://www.audiolib.fr/actualite/vous-devoile-la-selection-du-prix-audiolib-2022/
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