Les Enfants de la terre, tome 3 : Les Chasseurs de mammouths

Pour moi cette saga, c'est vraiment une qualité en dents de scie.
On avance au rythme du voyage d'Ayla et Jondalar et enfin on arrive à la rencontre avec les autres.
Plus j'avance et plus je trouve l'écriture très simpliste.
Déçue de certains aspects mis en avant par l'autrice, ce n'était pas utile d'ajouter ce triangle amoureux. La romance qui prend de la place dans l'histoire n'apporte rien.
Je ne sais pas si lire les 3 tomes de manière rapprochée était une bonne idée, ça accentue d'autant plus les redondances qui commencent à alourdir la lecture.

Meilleur que le précédent, mais pas aussi bon que le premier. Là Ayla (accompagnée de Jondalar) est amenée à vivre au milieu d'une tribu.
Comme dans le premier tome, il y a des personnages sympathiques et attachants (Mammut, Nezzie, Ranec...), globalement ce clan des Mamutoï est très sympathique, on est aussi intrigué par le lien un peu mystérieux qu'on devine entre Ayla et Mammut dès les premières pages.

En revanche, le thème du triangle amoureux Ayla-Jondalar-Ranec était plus que lassant. J'ai trouvé le personnage de Jondalar particulièrement agaçant et antipathique avec sa jalousie et sa possessivité maladive, quant à Ayla, elle est d'une naïveté (pour ne pas dire niaiserie) assez phénoménale. Tout ceci est dommage, l'histoire d'amour (et les nombreuses et longues scènes de sexe) sont vraiment de trop. La fin est décevante aussi.

C'est long plus de 900 pages pour un Harlequin !
Un Babéliote (Pappa) a parlé d'une steppe de répétitions, c'est une jolie image, tellement vraie.
On pourrait même penser qu'un bègue atteint d'Alzheimer serait plus efficace à nous raconter une telle histoire...
C'est méchant, certes, mais c'est impensable d'écrire autant d'inepties sans se relire !
Et c'est cruel, je trouve, d'abimer et de ridiculiser un personnage qui avait tant de potentiel dans le tome 1....