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4,1

sur 1543 notes
Ce titre contient parfaitement le contenu de ce tome qui peut se lire indépendamment du cycle.
Le roman se tient en Ukraine et Sibérie et nous fait vivre dans ces campements en os de mammouths tellement habituels de l'imaginaire préhistorique .
C'est vraiment dense du point de vue relationnel .
Le texte nous fait partager un confinement hivernal dans l'abris et convoque des situations en rapport avec le sacré et le profane , les chasses , les techniques matérielles , des affects variés quelquefois retentissants , la vie sociale .
Le thème du voyage est évoqué avec le rapport intime avec le milieu naturel et les modalités de de la vie sociale à la jauge de l'individu dans le groupe et au-delà du groupe , et les grandes chasses de mammouths en particulier .
Ce texte et puissamment évocateur …. C'est une bouffée préhistorique avenante et intensément prenante .

L'auteur ne savait pas encore à l'époque que les premiers humains à construire des campements en os de mammouths en Europe orientale étaient des néanderthaliens , cela lui aurait certainement fait plaisir de le savoir et c'est pour cela que je vous le mentionne .
Sinon ce cycle nous ballade entre deux espèces humaines sur un mode constant de médiation culturelle .
Effectivement , le paléolithique supérieur a été le théâtre de cette cohabitation . Dans ce cycle Neandertal et Sapiens Sapiens cohabitent . On sait désormais qu'il y en eu d'autres qui participèrent au banquet , tel que les Denisoviens en Asie ( avec des percées eurasiatiques ) et au moins deux autres espèces en Asie et une en Afrique . Ces espèces ne sont pour l'instant que des fantômes de la paléo génétique mais elles sont néanmoins de pures certitudes .

S'agissait-il d'espèces au sens strict ? on peut dire oui à mon sens , avec des restrictions cependant , car si Neandertal fut fécond avec Sapiens Sapiens et si Denisova le fut avec Sapiens Sapiens et Neandertal aussi . Ce ne fut pas sans des restrictions de nature spécifique ( au sens biologique ) .
C'est ainsi que les rejetons masculins de Sapiens Sapiens et de Neandertal ne furent pas interféconds avec les dames sapiens Sapiens et que seuls les rejetons féminins le furent ( féconds avec les deux espèces originelles ) .
C'est une belle histoire aussi que les croisements de notre espèce avec les denisoviens , car si les tibétains bénéficient d'un gène denisovien qui leur permet de s'épanouir en très haute altitude , c'est grâce à cet heureux mélange .

On peut imaginer que si la génétique permit aux espèces de se transcender , les dimensions culturelles eurent également un rôle certain dans le métabolisme des civilisations en présence , avec un imaginaire plus ou moins mixte culturellement sur certains segments culturels régionaux . Neandertal aida l'homme moderne européen à mieux métaboliser les graisses et il lui apprit certainement d'autres choses aussi compliquées que la fabrication très difficile de la colle à base d'écorce de bouleau qui est très compliquée à réaliser , croyez-moi .
Dans ce roman et dans ce cycle plus généralement le personnage principal incarne splendidement cette médiation culturelle .

Sinon Neandertal mangeait beaucoup de mammouth . C'est certain ( à en juger par la composition isotopique de ses os ) mais uniquement ( sauf occasions opportunistes ) pendant de grands rassemblements cycliques de groupes humains , normalement éparpillés sur de vastes territoires .
Ce roman vous permettra de comprendre pourquoi le nombre était importants pour cette chasse particulière , même si ce sera au cours de grandes chasses de Sapiens Sapiens .
Pendant ces rassemblements on échangeait certainement aussi du savoir et du matériel génétiques ( sourires ) ….
Les personnages de ces textes évocateurs sont un peu modernes et tant mieux car grâce à ces personnages rendus plus proches nous saisissons intensément leur altérité certaines et leur humanité incontestable aussi .

Pensez que pour un néanderthalien un Sapiens Sapiens possédait un visage éternellement juvénile et je crois que cela ne manquait ni de charme ni d'implications pratiques et émotionnelles .De même madame Neandertal était très solide , il valait mieux quelle vous colle un bisous qu'une baffe ( sourire ).
Dans ce cycle le seule personnage féminin qui chasse est le personnage principal . Dans le passé les femmes devaient chasser et réaliser aussi de magnifique peintures cultuelles . C'est leurs mains colorées sur la roche qui le disent , tout comme la taille du bras droit de madame Neandertal et la remarquable empreinte musculaire ( donc surtout il fallait éviter de se prendre une baffe du bras droit en particulier ) implique quelle devait chasser .
Sinon madame Sapiens Sapiens était inféconde avec monsieur Neandertal mais elle ne manquait pas de charme néanmoins surtout si on en juge de par sa carrure olympique . Hormis pendant la grossesse vous auriez tort de l'imaginer avec un balais brosse , imaginez la plutôt avec une sagaie et un propulseur .

Ce textes se déroule presque entièrement chez les chasseurs de mammouths et le lecteur voit aussi du pays pendant cette étape du grand voyage des deux personnages principaux .
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Troisième tome de la série « Les enfants de la terre », Les chasseurs de mammouths commence exactement là où s'est terminé le tome précédent.
Ayla, la jeune femme bannie du Clan qui l'a élevée a rencontré Jondalar et accepte de le suivre. Elle quitte donc la vallée des chevaux et va apprendre à vivre avec les siens puisque le couple va rencontrer les Mamutoïs, qui vont les accepter au sein de leur tribu.
Vivre dans une communauté aussi grande et avec des règles bien différentes de ce qu'elle connaissait va s'avérer difficile pour la jeune femme, mais ses capacités d'apprentissage lui permettront de s'intégrer malgré les différences.
En effet, Ayla fait un peu figure d'extraterrestre ( désolée, je n'ai pas trouvé d'autre terme, même s'il n'est certes pas adapté à une histoire se déroulant pendant la préhistoire ), car elle possède des dons qui la classent à part de ce que tous les Mamutoïs connaissaient. En effet, personne n'a jamais vu des chevaux apprivoisés et le clan n'est pas au bout de ses surprises puisqu'Ayla va élever un louveteau.
Ses qualités de guérisseuse sont très vite reconnues, mais le fait qu'elle a vécu chez les « Têtes Plates » est difficilement acceptable pour certains des membres de cette tribu….
Ayla va aussi se retrouver au centre d'un triangle amoureux, puisqu'en plus de Jondalar, Ranec le sculpteur va déclarer sa flamme à la jeune femme. J'avoue que c'est la partie qui m'a le moins intéressée car les atermoiements de Jondalar m'ont un peu lassée…. Il était temps que Ayla fasse son choix , mais avait-elle vraiment besoin d'attendre la fin de ce tome ?!
J'ai lu avec beaucoup d'interet ce petit pavé d'un peu plus de 900 pages…. A part le triangle amoureux que j'ai trouvé un peu trop long et inutile, le reste du contenu m'a vraiment intéressée car l'auteur nous permet d'en apprendre plus sur cette période de l'histoire.
Certains personnages sont vraiment attachants avec une mention spéciale pour le petit Rydag…

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Ah je le termine enfin ! Il m'a en effet paru long, très long , et toujours sur le même sujet : Ayla /Ranec/Jondalar , Ayla et Jondalar qui s'éloignent et se posent des questions l'un sur l'autre et sur leurs sentiments pendant les trois-quarts du livre… Bon heureusement la fin relance mon intérêt et il n'a pas été complétement perdu grâce aux nouveaux personnages apparus dans le tome , notamment Rydag ou tous ceux du clan du lion. On en apprend toujours sur la vie et les coutumes des clans donc ça reste intéressant. Ayla est tout de même un peu agaçante : elle est parfaite, elle sait tout faire, elle invente pleins de choses, domestique tous les animaux …
Donc beaucoup moins enthousiasmée par ce tome, j'en avais vraiment rien à faire qu'elle choisisse Ranec ou Jondalar , j'avais juste envie que ça avance un peu ! le tome 4 me semble plus prometteur , on verra !
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3eme tome des aventures des enfants de la terre et je ne me lasse pas. J ai l impression d y être.
Nous retrouvons Ayla et jondalar qui ont entrepris un voyage et rencontrent le peuple des chasseurs de mammouth, les mamutoi.

Ça y est Ayla est enfin confrontée aux AUTRES. Même si elle revait de les rencontrer elle était effrayée d être rejetée par eux ou encore que ses chevaux whyney et rapides ne soient pas acceptés (pire finissent à la broche).1

Le chef du clan, Talut un géant roux les accueille dans le clan du mammouth.

Je dois dire que j ai adoré découvrir le mode de vie des mamutoi: depuis la manière de construire leur habitat, la façon d orner leurs vêtements, de teindre le cuir, de cuisiner, de faire de la musique... bref j ai trouvé tout passionnant .
J ai aimé aussi la vie en société. Dans le camp, ce sont un frère et une soeur qui commandent. La femme a un statut très important. Les jeunes filles sont initiées par un garçon expérimenté lors d'une cérémonie.
Tout est très bien pensé.

Ayla bien sur avec toutes ses qualités humaines et ses talents de guérisseuse est très vite acceptée et aimée par ce peuple. l'auteur réussit à créer une galerie de personnages vraiment attachants et très différents depuis le chef que j ai adoré avec ses grosses manières d ours, deegie la musicienne qui va bientôt s unir...
La difficulté pour Ayla vient de jondalar qui si il est fou d Ayla à énormément de mal à accepter qu' Ayla ait été élevée par les têtes plates, le clan. Or la jeune femme n est pas du tout prête à renier mes gens qui l ont sauvée enfant.
Les mamutoi se montrent assez ouverts ne serait ce que parce qu' un enfant tête plate à été recueilli par le camp. le petit rydag apprend à communiquer grâce à Ayla.
Si jondalar accumule les faux pas en se montrant jaloux, possessif il y en a qui est tout prêt à ouvrir ses fourrures à la belle Ayla...
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En dépit des apparences ( le temps de lecture, quasiment un mois tout de même), ce livre m'a réellement plu. Si j'ai pendant longtemps privilégier mes lectures papier, j'ai avalé le plus gros morceau de ce pavé numérique en deux jours, tournant, haletante, page après page.

Il faut dire qu'ayant dévoré les deux premiers tomes, j'escomptais une lecture positive. J'aime beaucoup l'univers créé par Auel.

Pourtant le résumé est loin d'avoir suscité mon enthousiasme de prime abord. Quoi? Après tout un livre à attendre qu'Ayla et Jondalar se rencontrent et s'aiment, on annonce déjà - horreur suprême - un triangle amoureux! Je ne fais pas partie des friandes de ce genre d'intrigue. J'ai même tendance à les fuir. Et il est vrai que c'est le seul bémol de ce tome. Les nons-dits et incompréhensions qui n'en finissent pas et apportent des longueurs. Ayla qui se rapproche dangereusement de ce Ranec. Ayla si parfaite, accomplie. Pour que le triangle amoureux "passe mieux" l'auteure a tendance à attribuer à Ayla toutes les vertus et à diaboliser Jondalar... Etc.

J'en finis là avec les points négatifs. Dans ce tome 3, on retrouve avec plaisir l'ambiance très nature writing. On découvre ces sociétés préhistoriques en accord avec la Nature. Une lecture inspirante pour le moins.
Ayla fait la découverte des Mamutoï, les chasseurs de Mammouth et va rapidement, ingénieuse et douée comme elle est, les impressionner, si bien qu'elle va enfin trouver un foyer. L'auteure s'amuse, dans sa conception de ces sociétés, d'imaginer tout un tas de petites découvertes, anodines et pourtant fondamentales, telle que l'aiguille. L'occasion également de pouvoir comparer un camp d'homo sapiens tel qu'il est imaginé par l'auteure avec un Clan de Neandertal. L'accent est mis sur la pratique artistique, une caractéristique effectivement réaliste qui distingue les premiers des seconds. de même que la différence matriarcal / patriarcal des deux sociétés. L'intrigue fait à nouveau ressortir les préjugés vis-à-vis des "Têtes-Plates" et ce tome n'est pas sans m'avoir émue, notamment l'avant-dernier chapitre.
La fin, enfin, est pleine de promesses . Aussi, ne vais-je pas trop hésiter avant d'acquérir le tome suivant.

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C'est par ce troisième volet de la saga que j'ai commencé. de passage chez DTR, une bouquinerie incroyable de la région rouennaise, j'avais choisi, au hasard le plus gros des livres de poches, pour l'occasion il fallait avoir des grandes poches.
Déjà dans le volume deux, JM Auel joue avec nos nerfs, mais alors avec ce troisième opus, j'lui aurais bien mis des baffes à l'auteure tellement c'est stressant de pas savoir qui de Ranec ou de Jondalar va partager la vie d'Ayla. Si dans le deuxième je me doutais bien que la rencontre de Jondalar et Ayla était inévitable, pour celui-là j'ai douté jusqu'à la fin, j'suis vraiment une poire.
Du coup je l'ai conseillé à tout mon entourage et encore maintenant dès que je parle bouquin, ce titre ressort inévitablement avec Dune et Azteca.
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Ayla et Jondalar sont recueillis par le Camp du Lion, des Mamutoï. Je les aime bien ces 2 personnages. L'histoire est intemporelle : amour, jalousie, statut de la femme, vie en communauté, intolérance et racisme. Rien de vraiment nouveau sous le soleil, mais le cadre préhistorique est intéressant.
Le contexte est très documenté, mais j'ai cru comprendre que cette documentation s'élit faite sur des thèses qui sont aujourd'hui remises en question. En effet, le plus gros de cette série a été écrite dans les années 80. Je ne suis pas historienne, donc les détails qui pourraient être erronés ne m'ont pas particulièrement choquée.
J'avoue, il y a quelques longueurs, des moments où il ne se passe pas grand chose. Mais le style est simple et dynamique, ça passe bien. Je continuerai avec plaisir cette série sympathique.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Nous retrouvons Ayla et Jondalar là où nous les avions laissés dans La Vallée des chevaux : ils sont approchés par un groupe de Mamutoï, autrement dit le peuple des chasseurs de mammouths, et il s'avère que Jondalar est apparenté à Talut, "l'Homme-qui-commande" de ce groupe puisque la cousine de ce dernier, Tholie, fut également la seconde compagne de Thonolan, le frère défunt de Jondalar. Ils sont donc invités à passer l'hiver dans leur camp, appelé le Camp du Lion.
Ayla est d'abord réticente à les suivre puis à rester parmi eux : la cohabitation se révèle en effet difficile pour elle, en premier lieu du fait qu'elle a vécu seule pendant 4 ans et que ce peuple-là se montre beaucoup plus bruyant et beaucoup plus querelleur que son peuple d'adoption, mais surtout à cause de ses origines, qui constituent aux yeux des Homo Sapiens une souillure indélébile.

Ce séjour chez les Mamutoï va également être vécu par Jondalar comme une épreuve douloureuse car le grand homme blond va être confronté à la jalousie lorsque Ranec, le charismatique sculpteur de la tribu, entreprend de séduire Ayla, et à la honte que les Mamutoï, puis son peuple, ne découvrent le passé d'Ayla au sein d'une tribu de Têtes Plates... Ces deux sentiments vont creuser un abîme d'incompréhension et de colère et l'éloigner de la jeune femme.

A travers les yeux d'Ayla, qui, contrairement à ses craintes premières, va être acceptée parmi les Mamutoï qui décident même de l'adopter au sein de leur camp lui donnant une tribu de qui se réclamer, on découvre la vie quotidienne de ces Homo sapiens, la chasse, la fabrication de cuirs , leur différentes techniques pour faire le feu ou tailler des silex, leur religion, leur organisation sociale...
C'est ainsi que l'on apprend que c'est l'Esprit de l'homme qui a été créé à partir de l'Esprit de la femme (ça nous change !^^) et que c'est la mère qui transmet un statut prestigieux (ou pas) à ses enfants...
Chaque camp de Mamutoï est commandé par un frère et une soeur, si bien que certains foyers sont parfois obligés d'adopter une femme de grand prestige quand les soeurs viennent à manquer... Nous avons donc affaire à une société profondément matriarcale, ce qui est confirmé lors de la Réunion d'Eté où le Conseil des Soeurs prime sur celui des Frères...

Bref, dans le Clan de l'ours des cavernes et dans La Vallée des chevaux, l'abondance des détails sur le climat, les paysages et les moeurs ne m'avaient jamais ennuyée, bien au contraire, mais là, j'avoue que j'ai parfois survolé ces passages, d'autant plus que l'on a l'impression de relire les mêmes d'un livre à l'autre. La magie de la découverte n'opère plus vraiment cette fois. de plus, l'auteure transpose cette foultitude de détails aussi bien sur les descriptions anthropologiques ou matérielles que sur les descriptions des scènes sexuelles.
Je n'ai rien contre les scènes de sexe... à condition qu'elles soient réussies ! Or, dans ce tome, elles sont répétitives et sans surprises, voire ridicules (la palme revenant à Ranec auquel j'avais envie de crier :"Mais ferme-là deux secondes" tant il se montre bavard durant l'acte. Je vous laisse apprécier ses paroles : «Parfaite, absolument parfaite. Voyez plutôt ces seins, pleins et pourtant gracieux (...) - Parfaits, si parfaits, murmura-t-il en passant à l'autre sein. » (page 1130), et je n'en laisse qu'un petit aperçu. Franchement, ça m'a crispée !
Le pire, c'est qu'une grande partie du livre (environ 400 pages) tourne autour du triangle amoureux formé par Jondalar / Ayla / Ranec, et qui ne repose en fait que sur un malentendu du couple.
Le comportement de Jondalar devient incompréhensible : mes sentiments envers lui n'ont cessé d'osciller entre compassion et agacement. J'ai trouvé ses réactions d'homme jaloux complètement immatures, voire pathétiques, alors qu'il aurait suffi pour décanter la crise que Jondalar et Ayla s'expliquent... Surtout que ce problème d'incommunicabilité avait déjà été évoqué dans le tome 2 et semblait révolu ! Franchement, on a parfois l"impression de se retrouver dans un épisode de Sex and the city... pardon, je voulais écrire Silex and the city !
Seul Rydag semble avoir un discours adulte (Jondalar aurait dû s'en inspirer, ce qui nous aurait épargner une bonne partie de ses jérémiades !) :"Font bons signaux, disent mots faux" (page 1265)
Pourtant, certaines des scènes liées à cette crise sont émouvantes : les pleurs de Jondalar se consolant avec Loup, Ayla demandant à Mamut pourqoi Jondalar ne l'aime plus, Jondalar perdant contrôle et la prenant de force (alors qu'elle est consentante)... de plus, on ressent très bien la douleur et la culpabilité du jeune homme... mais sur 400 pages, cela fait un peu long, surtout que ces passages alimentent un faux suspens car on sait très bien qui va finir avec qui !
Et que dire du comportement peu crédible des Mamutoï, qui, bien que connaissant l'attachement profond et sincère de Jondalar et d'Ayla, DECIDENT de ne pas intervenir pour tenter de les aider à surmonter cette épreuve...

Encore heureux que Frebec et Crozie étaient là pour mettre un peu de piment dans cette histoire qui tirait en longueur.
J'ai également beaucoup aimé les passages avec Rydag,

Autre point mitigé : j'ai été heureuse de revoir Bébé, mais franchement, je trouve les retrouvailles aussi peu crédibles que ridicules... Auel, qu'as-tu fait à ton livre ?

Pour conclure, une lecture en demi-teinte. C'était intéressant de voir Ayla se confronter aux Autres et les passages avec le petit sang-mêlé étaient poignants. Par contre, je trouve les scènes érotiques trop présentes, inutiles et lassantes à la longue, de même que les atermoiements de Jondalar. Auel aurait dû supprimer certains passages inutiles, en condenser d'autres. de plus, en en faisant trop dans le sensationnel ou la perfection de son héroïne, elle gâche le potentiel de ce tome ainsi que la patience du lecteur...

J'espère qu'elle se rattrapera par la suite...
Lien : http://parthenia01.eklablog...
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J'ai plus particulièrement apprécié le tome deux (la vallée des chevaux) de cette saga de l'époque de l'homme de "cro-magnon" où les dialogues sont étrangements contemporains ce qui met parfois...mal à l'aise !
La pharmacopée est digne de nos pharmacies les plus en pointes grâce à la connaissance des plantes qui guérissent du personnage principal qu'est ayla, la femme qui a été élevée chez les "têtes plates", considérés comme des animaux par les "autres" dont elle est issue.
Il y a parfois des 'longueurs" qui m'ont fait sauter des pages mais on sort de cette lecture un peu plus "instruit" sur les différents "hommes " dont nous sommes les descendants, leurs croyances, leur habitat, leurs premières découvertes,leur façon de vivre, de se soigner et leurs coutumes funéraires .
(et bien d'autres choses)
Je vais lire les tomes suivants dés que possible !
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Du Harlequin pendant la Préhistoire.

J'exagère un peu mais je me suis souvent dit, durant cette lecture, que si l'histoire d'amour s'était déroulée à notre époque, ç'aurait été un vaudeville qui ne s'avoue pas (parce qu'il n'est même pas drôle, au contraire). Resituons. Ayla et Jondalar, les héros des Enfants de la Terre, continuent leur voyage à travers l'Europe d'il y a 35 000 ans.

Heureusement, les informations sur le mode de vie de l'époque sont toujours aussi nombreuses et détaillées et donnent du corps à un récit qui en a bien besoin, tandis que les descriptions des interactions sociales des Camps mamutoï et des individus entre eux viennent aussi relever le niveau. En gros, pour schématiser, je dirais : contexte et environnement très intéressants ; mais scénario et héros proches du zéro.

J'ai l'impression aussi que la traduction s'est beaucoup dégradée entre les tomes 1 et 3, notamment en ce qui concerne les dialogues.
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