Les Enfants de la terre, tome 3 : Les Chasseurs de mammouths

J'ai plus particulièrement apprécié le tome deux (la vallée des chevaux) de cette saga de l'époque de l'homme de "cro-magnon" où les dialogues sont étrangements contemporains ce qui met parfois...mal à l'aise !
La pharmacopée est digne de nos pharmacies les plus en pointes grâce à la connaissance des plantes qui guérissent du personnage principal qu'est ayla, la femme qui a été élevée chez les "têtes plates", considérés comme des animaux par les "autres" dont elle est issue.
Il y a parfois des 'longueurs" qui m'ont fait sauter des pages mais on sort de cette lecture un peu plus "instruit" sur les différents "hommes " dont nous sommes les descendants, leurs croyances, leur habitat, leurs premières découvertes,leur façon de vivre, de se soigner et leurs coutumes funéraires .
(et bien d'autres choses)
Je vais lire les tomes suivants dés que possible !

Du Harlequin pendant la Préhistoire.

J'exagère un peu mais je me suis souvent dit, durant cette lecture, que si l'histoire d'amour s'était déroulée à notre époque, ç'aurait été un vaudeville qui ne s'avoue pas (parce qu'il n'est même pas drôle, au contraire). Resituons. Ayla et Jondalar, les héros des Enfants de la Terre, continuent leur voyage à travers l'Europe d'il y a 35 000 ans. Ils tombent sur le peuple des Mamutoï, avec lesquels ils vont vivre pendant un certain temps. Durant le long hiver pendant lequel les personnages restent cloîtrés dans leur refuge, un triangle amoureux va se former. Classique, me direz-vous. Mais il faut voir la façon dont la chose est traitée. "Pourquoi ne m'aime-t-il plus ?" Comment vais-je vivre sans elle ?" Etc, etc, et ce pendant presque mille pages. La passionnante héroïne du premier tome est devenue une pleurnicheuse stupide et fade et les hommes ne sont guère mieux. S'ajoutent quand même à ces introspections sentimentales qui tournent en rond des descriptions de parties de jambes en l'air qui sont aussi redondantes que le reste. Ayla a singulièrement perdu de son intérêt à mes yeux : elle est trop tout. La plus belle femme du monde ; cumulant d'innombrables talents qui font ouvrir de grands yeux à tous ceux qu'elle rencontre (don de guérir, dons mystiques, don de s'entendre avec les animaux, don d'inventer des objets, talent à la chasse) ; générosité exacerbée qui lui fait oublier sa propre sûreté (elle sauve tout le monde sans arrêt - je crois que l'espèce humaine n'existerait plus si elle n'avait pas été là) ; et, comme cela ne suffisait pas, elle est d'une candeur, d'une naïveté, d'une innocence charmante. N'en ajoutez plus, la coupe est pleine.

Heureusement, les informations sur le mode de vie de l'époque sont toujours aussi nombreuses et détaillées et donnent du corps à un récit qui en a bien besoin, tandis que les descriptions des interactions sociales des Camps mamutoï et des individus entre eux viennent aussi relever le niveau. En gros, pour schématiser, je dirais : contexte et environnement très intéressants ; mais scénario et héros proches du zéro.

J'ai l'impression aussi que la traduction s'est beaucoup dégradée entre les tomes 1 et 3, notamment en ce qui concerne les dialogues.

Les Chasseurs de mammouths est le troisième roman de la série "Les enfants de la terre" de l'auteure américaine Jean M. Auel.

Dans cette troisième partie, Ayla quitte "sa vallée" avec Jondalar et ses cheveux. Ils rencontrent un groupe de chasseurs du nom de Mamutoï (Chasseurs de Mammouths). Ce groupe de chasseurs, intrigué par les grandes capacités et connaissances d'Ayla, décide de l'adopter pour ainsi lui donner un foyer. Les échanges entre notre duo et le groupe sont très variés. Les différents statuts et les rôles sociaux de chacun, les jeux de la séduction ainsi que les nouvelles émotions bouleversent beaucoup notre héroïne et son compagnon.

Il s'agit d'un roman intéressant mais, malheureusement, il est beaucoup trop long! Certaines figures de styles sont boiteuses, il y a beaucoup de répétions de situations. Est-ce causé par la traduction? Pour écrire une saga de six tomes, d'autant plus que le troisième roman compte 914 pages, il faut avoir quelque chose à dire!

Enfin, ce que j'ai aimé de ce roman, c'est une description des plausible des étapes de l'évolution de l'être humain pour s'adapter à son environnement. Chaque découverte faite par une tribu apporte son lot de répercussions sur sa capacité à survivre dans un environnement hostile. J'ai bien aimé aussi observer la grande capacité de partage des connaissances entre les tribus même si elles sont différents les uns des autres.

Bonne lecture!

Les aventures d'ayla continuent dans ce tome 3. Dans l'ensemble ça m'a moyennement plu et c'est nettement moins palpitant que le tome 1, mais ça se lit quand même bien.

Dans l'ensemble les descriptions des moeurs, des paysages, coutumes, techniques de chasse etc, l'auteure reste fidèle à elle même. On apprend plein de choses, les éléments de langage ("grande mère !", "ô doni" pour ne citer que mes pref) participent à rendre l'ensemble immersif. le lien avec les animaux, en cours de domestication plus ou moins volontaires et de leur moeurs, est vraiment intéressant.

Par contre, les scènes de sexe pour émoustiller les adolescents sont beaucoup trop nombreuses et pathétiques... Les 300 pages de descriptions des sentiments de jondalar et d'ayla étaient mieux que les 100 pages de descriptions de sa bite du tome précédent mais tout aussi pénibles et loudingues. J'ai trouvé dérangeant d'écrire virilité au lieu de zizi (ou tout autre mot de vocabulaire, ce n'est pas ce qui manque) et féminité au lieu de vagin. La virilité n'est pas l'opposé de féminité et quel lien avec les organes génitaux ?!!

Certains personnages sont vraiment attachants mais j'ai trouvé les histoires d'amour trop présentes, redondantes et inutiles. Des pages pour des pages ? Et puis Ayla, heureusement qu'elle a pas le sens de l'orientation et qu'elle sait pas chanter parce que sinon, que n'a-t-elle pas ? Cette perfection simulée la rend peu crédible dans l'ensemble...

Globalement cette série est sur une pente descendante j'ai de moins en moins envie de pour suivre. Néanmoins le départ pour un long voyage m'intrigue, j'ouvrirai sans doute prochainement le tome 4.

le dur apprentissage de Ayla et de l'amour, elle qui n'a connu d'un homme se sent confronté à l'amour d'un deuxième. Elle ne sait pas trop comment elle doit faire et comment elle doit réagir surtout que la jalousie n'existe pas pour le Clan qui l'a élevé.
Un nouveau apprentissage pour elle qui se fait une nouvelle fois dans la douleur.

Je poursuis ma relecture de cette saga avec le troisième volume, Les Chasseurs de Mammouths.
Après avoir rencontré Jondalar, Ayla en apprend encore davantage sur son peuple en se joignant aux Mamutoïs, un groupe chaleureux, qui parvient à survivre sur les arides steppes du nord grâce à la chasse aux mammouths. Anxieuse à l'idée de ne pas parvenir à s'intégrer à ce peuple, elle finit par se rendre compte qu'elle a beaucoup plus à apporter qu'elle ne le soupçonne. Mais son passé n'est pas si loin et il lui faut bien du courage pour surmonter le regard des autres.
Si je cède volontiers à la chaleur des personnages dans ce volume, la romance prend beaucoup trop le pas dans ce volume, sous la forme d'un sempiternel triangle amoureux, bien trop appuyé pour que je m'y retrouve. C'est dommage parce que la question de l'acceptation de soi et des autres, de l'importance de la communication entre les êtres sont des thèmes super importants et intéressants et que ça semble passer après les atermoiements amoureux d'Ayla et le fait qu'une grande partie des personnages la trouvent absolument sans défauts. C'est à ce moment que certains détails commencent à devenir agaçants. Si la description psychologique intense et bien menée dans les premiers volumes permettait de comprendre son comportement et ses réactions, lui octroyer quelques défauts de caractère ou de physique n'aurait pas fait de mal, je pense et l'aurait rendue beaucoup plus abordable, humaine. Mais ce n'est pas le cas des autres personnages présentés dans le roman qui ont tous, d'une manière ou d'une autre, réussi à m'attendrir.
Bref, une lecture un peu plus en demi-teinte mais pas sans plaisir.

Bonjour,

Voici le troisième tome de la série "les enfants de la Terre" intitulé : " Les chasseurs de Mammouths" de Jean M. Auel aux éditions France Loisirs.

Après avoir appris à vivre seule hors du camp, puis avec Jondalar, les voilà repartis en voyage et partent à la rencontre du Clan du Lion. le peuple des Mamutoï sont des chasseurs de mammouths. le couple et leurs animaux vont restés quelques temps dans ce petit groupe. Ayla apprendra la vie en communauté chez les Autres, Jondalar perfectionnera son art de tailler le silex, Ayla connaitre un autre homme, Renec, qui va rendre jaloux Jondalar.

J'avoue que ce tome m'a moins passionnée que les précédents. J'ai eu l'impression de lire un documentaire sur la vie de ce groupe. L'histoire d'amour et de jalousie entre Ranec et Jondalar, avec Ayla au milieu qui ne sait que faire pour contenter les deux hommes, est un peu trop longue et ennuyante. le mode de vie des Mamutoï est différent de celui du Clan dont Ayla avait l'habitude. Elle ne va cesser de comparer les différences tout au long de son séjour.

Tout au long de ses découvertes, Ayla remarquera que les Mamutoï accordent beaucoup de place à l'artistique, contrairement au Clan où tout n'était que pratique et utilité. Ces futilités et autres distractions permettent de belles découvertes. Là aussi j'ai trouvé que les Mamoutoï en apprenait plus d'Ayla que elle d'eux. C'est toujours Ayla qui lance les initiatives, qui sait toujours quoi faire et qui sait se rendre indispensable. Elle est censée apprendre à maitriser son don d'après Mamut mais je trouve qu'elle n'a pas appris grand chose de lui.

J'ai éprouvé une certaine émotion concernant le petit Rydag, il ne m'a pas laissé insensible. Il a été adopté par les Mamutoï, c'est une "Tête Plate", qui finira grâce à Ayla par s'ouvrir aux autres car tout le monde apprendra à communiquer en langage des signes avec lui. Ayla ne cessera de le comparer à Durc, son fils qu'elle avait laissé au Clan.

Finalement, j'ai trouvé ce volume un peu trop long à mon goût. le triangle amoureux ne m'a pas franchement séduite, pas d'intrigue suffisante pour tenir en haleine sur ces neuf cent pages. J'ai vraiment eu l'impression que ça n'avançait pas et que je n'arriverai jamais au bout. Heureusement que la fin semble relancer l'intrigue et peut être va amener un vent nouveau sur le tome suivant. C'est ce que je vais découvrir.

Bonne lecture amis Lecteurs
Lien : https://lecture-chronique.bl..

Je relis un par un les tomes de la série «  les enfants de la terre » pour y piocher et copier les citations sur les plantes comestibles et les plantes médicinales . Je signale l'excellente thèse d'une jeune pharmacienne de 2018 sur la véracité ou non de certains remèdes dans ces livres et facile à lire https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01779694/document.
Bien que je n'ai pas eu envie de lire cinquante nuances de grey , la partie pratique sexuelle me semble pas mal inventée et pourrait plaire à ceux qui recherchent ce genre de livre à partir du deuxième tome puisque le premier est sur l'enfance de héroïne

Lu en 2003J'ai adoré cette grande saga préhistorique que j'ai déjà lu plusieurs fois. L'auteur parvient à rendre passionnante cette période que je connais mal.

La vie d'Ayla et Jondala dans une tribu de chasseurs de mammouths au temps glaciaire. L'immersion à l'époque préhistorique est totale et le scénario toujours aussi bien construit.