Dominique Auzel
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DreamLand éditeur
(01/01/1996)
/5
1 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Accrochez vous à votre esquimau, votre paquet de "picorettes" ou de bonbons acidulés, la lumière s'éteint et l'écran s'illumine : "Mer, Bateaux et Cinéma !"
Derrière cette magnifique couverture se cache un exceptionnel et superbe livre.
Univers romanesque, la mer a, dès sa naissance, inspiré le 7ème art.
Cet album est un festival.
De nombreuses photos, originales et inattendues, illustrent avec bonheur, une exploration très fouillée et minutieuse d'un genre à n'oublier rien ni personne.
Levons l'ancre ! Appareillons, sans tarder pour une sacrée croisière !
Autant de films qui seront des escales, parfois oubliées, parfois devenues classiques mais toujours visitées, expliquées et agrémentées d'anecdotes plaisantes.
Et si je vous parle d'un pêcheur, vieil homme au crépuscule de sa vie, qui rêve d'attraper son plus beau poisson ?
Plusieurs siècles avant la conquête de l'espace, un autre voyage se prépare ?
Si je vous dis : "Trésor, Amour, Vengeance" ?
Ou "Naufrage, Catastrophe et tragédie" ?
Si il est une qualité de cet ouvrage que l'on doit dégager de toutes les autres, nombreuses, pour le définir plus précisément, c'est son érudition impressionnante.
Une fois n'est pas coutume, ce livre découvre qu'avant les années 80, il existait un cinéma autre que les vieux films policiers en noir et blanc.
Et pour finir de vous convaincre, si je vous suggérais quelques jolies toiles pour vos soirées à venir :
- "Le vieil homme et la mer" de John Sturges (1958)
- "Pirates" de Roman Polanski (1986)
- "Les vikings" de Richard Fleischer (1958)
- "Remorques" de Jean Gremillon (1941)
- "Le pirate noir" d'Albert Parker (1926)
- "Le Corsaire rouge" de Robert Siodmak (1952)
- "Le 7ème voyage de Sinbad" de N. Juran (1958)
- "les révoltés du Bounty" d'une version à l'autre (1935), (1962) et (1983)
- "La canonnière du Yang-Tsé" de Robert Wise (1966)
- "L'aventure du Poséidon" de Ronald Neame (1972)
- "L'Atalante" de Jean Vigo (1934)
- " Gardiens de phare" de Jean Grémillon (1929)
Mais ce qui est détestable, avec une liste, c'est que le titre qu'on préfère n'est jamais dedans et qu'elle oublie tous les autres que vous retrouverez, sûrement, dans ce magnifique album.
Derrière cette magnifique couverture se cache un exceptionnel et superbe livre.
Univers romanesque, la mer a, dès sa naissance, inspiré le 7ème art.
Cet album est un festival.
De nombreuses photos, originales et inattendues, illustrent avec bonheur, une exploration très fouillée et minutieuse d'un genre à n'oublier rien ni personne.
Levons l'ancre ! Appareillons, sans tarder pour une sacrée croisière !
Autant de films qui seront des escales, parfois oubliées, parfois devenues classiques mais toujours visitées, expliquées et agrémentées d'anecdotes plaisantes.
Et si je vous parle d'un pêcheur, vieil homme au crépuscule de sa vie, qui rêve d'attraper son plus beau poisson ?
Plusieurs siècles avant la conquête de l'espace, un autre voyage se prépare ?
Si je vous dis : "Trésor, Amour, Vengeance" ?
Ou "Naufrage, Catastrophe et tragédie" ?
Si il est une qualité de cet ouvrage que l'on doit dégager de toutes les autres, nombreuses, pour le définir plus précisément, c'est son érudition impressionnante.
Une fois n'est pas coutume, ce livre découvre qu'avant les années 80, il existait un cinéma autre que les vieux films policiers en noir et blanc.
Et pour finir de vous convaincre, si je vous suggérais quelques jolies toiles pour vos soirées à venir :
- "Le vieil homme et la mer" de John Sturges (1958)
- "Pirates" de Roman Polanski (1986)
- "Les vikings" de Richard Fleischer (1958)
- "Remorques" de Jean Gremillon (1941)
- "Le pirate noir" d'Albert Parker (1926)
- "Le Corsaire rouge" de Robert Siodmak (1952)
- "Le 7ème voyage de Sinbad" de N. Juran (1958)
- "les révoltés du Bounty" d'une version à l'autre (1935), (1962) et (1983)
- "La canonnière du Yang-Tsé" de Robert Wise (1966)
- "L'aventure du Poséidon" de Ronald Neame (1972)
- "L'Atalante" de Jean Vigo (1934)
- " Gardiens de phare" de Jean Grémillon (1929)
Mais ce qui est détestable, avec une liste, c'est que le titre qu'on préfère n'est jamais dedans et qu'elle oublie tous les autres que vous retrouverez, sûrement, dans ce magnifique album.
Citations et extraits (1)
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En 1929, Jean Grémillon adapte une pièce de théâtre à succès inscrite au répertoire du "Grand-Guignol", "Gardiens de phare". Il n'est pas inutile de s'attarder un instant sur ce film, qui surgit, singulier dans la production du moment.
Réalisé à Saint-Guénolé dans le Finistère, "Gardiens de phare" retrace la lutte âpre et terrible de deux hommes, un père et son fils.
La conscience professionnelle et l'amour du métier du père est telle qu'il en arrivera à tuer son propre fils, victime de la rage.
Dans cette oeuvre, les décors naturels sont utilisés au maximum et contribuent à la création de l'intrigue.
Dès le début du film, la mer, les dunes, le phare imposent une certaine présence magique qui fait du lieu une sorte de piège.
Ces repères visuels sont au centre du film et les autres - celui de la lumière reflétée sur les lames de verre de la la lanterne du phare en particulier - n'ont de sens esthétique et dramatique que reliés au décor permanent.
La mer, le phare définissent spécialement et moralement une solitude, thème à nouveau repris par le cinéaste.
C'est l'expression initiale et constamment renouvelée de la solitude qui crée le tragique.....
(extrait du chapitre consacré au réalisateur "Jean Grémillon", tiré du volume paru, en 1996, aux éditions "DreamLand")
Réalisé à Saint-Guénolé dans le Finistère, "Gardiens de phare" retrace la lutte âpre et terrible de deux hommes, un père et son fils.
La conscience professionnelle et l'amour du métier du père est telle qu'il en arrivera à tuer son propre fils, victime de la rage.
Dans cette oeuvre, les décors naturels sont utilisés au maximum et contribuent à la création de l'intrigue.
Dès le début du film, la mer, les dunes, le phare imposent une certaine présence magique qui fait du lieu une sorte de piège.
Ces repères visuels sont au centre du film et les autres - celui de la lumière reflétée sur les lames de verre de la la lanterne du phare en particulier - n'ont de sens esthétique et dramatique que reliés au décor permanent.
La mer, le phare définissent spécialement et moralement une solitude, thème à nouveau repris par le cinéaste.
C'est l'expression initiale et constamment renouvelée de la solitude qui crée le tragique.....
(extrait du chapitre consacré au réalisateur "Jean Grémillon", tiré du volume paru, en 1996, aux éditions "DreamLand")
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