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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Deux frères placés en orphelinat et séparés à la suite de leur adoption n'auront de cesse de se retrouver. Il faudra d'abord, pour Adam, partir à la recherche de son père adoptif, enlevé par l'armée indonésienne, et pour Johann s'enfuir de sa famille adoptive. Différents personnages inteviendront dans l'histoire, dont un jeune révolutionnaire, Din, qui a pour projet avoué d'établir une" carte du monde invisible", c'est-à-dire une carte reprenant l'histoire de l'Indonésie de ses origines jusqu'à l'arrivée des européens, et pour projet inavoué d'assassiner le chef de l'état, Soekarno, ou plutôt de le faire assassiner.
Sur cette trame Tash Aw tente de nous présenter un tableau de l'Indonésie contemporaine. Partie enthousiaste aux premières pages, j'ai eu du mal à achever les dernières. Non que l'histoire en elle-même soit inintéressante, mais l'auteur a tendance à partir un peu dans toutes les directions sans en achever vraiment une seule. de ce fait les problèmes du pays sont plus suggérés qu'efficacement abordés et les personnages, assez fades, semblent en permanence à côté de leur vie. le style est assez plat, languissant dirai-je même, et par moments le texte devient d'un ennui distingué. Bref ce fut une semi-déception, même si je ne regrette pas d'avoir lu ce livre.
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La carte du monde invisible, c'est l'histoire que l'un des personnages aimerait écrire à propos des îles les plus petites et les plus orientales de l'Indonésie, rendues invisibles par la présence des grandes îles, Java, Sumatra, Bali… le plus grande partie du roman se déroule donc en Indonésie en 1964, année qui fait suite à l'indépendance du pays. Les hollandais sont priés de quitter le pays, le gouvernement du président Soekarno doit faire face à des émeutes. La situation est présentée par le regard de plusieurs personnages : Adam, jeune homme de seize ans, orphelin adopté par Karl, peintre hollandais, Margaret, américaine qui a presque toujours vécu en Indonésie. La présence du jeune homme qui part à la recherche de ses origines et de son frère dont il a été séparé tout petit, fait de ce livre un roman d'apprentissage, mais qui petit à petit s'avère bien davantage que cela. S'y mêlent les thèmes de la filiation et de l'identité, des identités réelles ou fantasmées. Chaque personnage se sent d'un pays qui n'est pas forcément celui où il est né ou dont sont originaires ses parents, se sent d'une famille qui est plus souvent une famille choisie que génétique. La trame politique est aussi importante dans le roman, avec le personnage de Din, jeune professeur collègue de Margaret, qui fréquente les milieux activistes de l'université. L'histoire de l'Indonésie en arrière-plan n'est pas toujours immédiatement compréhensible pour qui ne la connaît guère, mais cela n'empêche pas de suivre ce roman, emmené par une très belle écriture, fluide et agréable.
La seule chose qui a entravé ma lecture, me faisant ressentir des longueurs là où il n'y en avait pas réellement, est que je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, que ce soit le jeune Adam, Margaret l'universitaire, Karl l'artiste peintre ou Johan, le frère disparu de Adam. Pourtant, leur destin aurait dû me toucher, la possibilité de retrouvailles aurait dû me tenir en haleine, mais quelque chose, une certaine pudeur dans l'écriture, un détachement, m'a empêché de ressentir de l'émotion pour des personnages qui avaient tout pour devenir inoubliables. Mais ce n'est que mon avis...
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Il faudrait que j'arrête d'écouter les podcasts qui parlent de bouquins, et notamment celui de Valérie Expert sur France Info, A livre ouvert, ou chaque semaine Gérard Collard, de la librairie La Griffe Noire à Saint Maur, nous dit quelque chose du genre "alors là les enfants asseyez-vous bien, je vais vous parler d'un livre extraordinaire, une histoire merveilleuse, c'est mon roman préféré de cette année, vraiment faut pas le rater, c'est haletant, c'est génial, ...". Bref, chaque semaine je rajoute au moins deux bouquins à ma -trop- longue liste d'achats.

Pour La carte du monde invisible, de Tash Aw, j'ai été tellement convaincu de la nécessité absolue de lire ce livre avant de mourir, que j'ai fait le déplacement dés le lendemain chez mon libraire pour me procurer ce roman que je n'avais jamais lu nulle part.

Forcément au fil de la lecture, je confronte mon impression, mon expérience de lecteur, mon ressenti, à mes attentes. Côté pitch, le roman est l'histoire d'Adam, un jeune indonésien de 16 ans qui est à la recherche de son père adoptif Karl (un hollandais) qui a été arrêté par les militaires. Il se fie à Margaret, une amie de son père, qui fait tout pour l'aider à le retrouver, et il fera malgré tout de bien mauvaises rencontres.

L'histoire n'est pas trépidante et rapidement l'excitation que j'avais à me plonger dans une lecture que j'imaginais déjà fébrile à fait place à un sentiment bien moins exacerbé, se rapprochant plutôt d'une lecture agréable que du roman que je devais à tout prix lire avant l'Apocalypse annoncée.

J'accorderai néanmoins un point assez juste à l'avis apologique de Gérard Collard en ce qui concerne la forme. Car si le fond de l'histoire est somme toute assez ordinaire, l'auteur fait preuve d'un véritable talent lorsqu'il s'agit de décrire les ambiances, et pour un peu, on sentirait effectivement la chaleur du soleil caresser notre peau, le frisson du danger parcours notre échine, ou bien encore l'on pourrait entendre les pluies torrentielles frapper sans relâche les toits de tôle d'un quartier populaire.

Une lecture sans ennui mais sans autre plaisir que celui de découvrir une plume pleine de talent.
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