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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Enfin !
Enfin Eusèbe raconte son histoire.
Et on le reconnaît bien là, ce lapinoutouchou. Sa candeur et sa naïveté sont clivantes. Elles font soit fondre les interlocuteurs (surtout les filles, avouons-le), soit elles déclenchent la jalousie, l'ire voire la haine. le lecteur un tant soi peu empathique entrera dans la première catégorie (surtout les filles, avouons-le).
Il a d'autres qualités intrinsèques en plus. Il n'a pas un poil dans la main (enfin, si, probablement, mais… bon enfin vous avez compris quoi !) et pas de fierté aristocratique mal placée. Évidemment il vise une entrée chez les Gardes du Cardinal, mais il peut se faire boucher ou crieur des rues si besoin, et sans regimber. Et il est courageux, ce petit David qui affronte les Goliaths mousquetaires, au point de gagner le respect de ces derniers.

Bon avouons-le aussi, je n'ai pas été tout à fait autant transporté qu'avec la série principale. Mais le plaisir est ailleurs, comme la vérité (ailleurs est décidément un endroit à visiter absolument quand on aura le droit de voyager à nouveau). J'ai par exemple beaucoup aimé les détails de la vie parisienne au 17ème siècle, qui est certainement véridique. Et le dessin accompagne au mieux. Les salons de la noblesse où l'on fait de l'esprit sont très bien rendus aussi. Les animaux en place d'humains sont aussi bien sentis. Je pense en particulier à Colvert (référence à Colvert bien sûr), je vous laisse deviner de quel animal il s'agit. le tueur à gages Fagotin est très bien senti aussi.

Un tout petit peu inférieur à l'excellence, ça reste particulièrement bon. Et j'ai hâte de découvrir la suite et fin de l'aventure afin de boucler la dernière boucle.
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Qui l'eut cru ? Eusèbe, notre petit lapin trop mignon en tant que garde du cardinal ? Eh bien, pourtant oui, ce petit bout de chou n'avait pas menti en racontant cela à ses fututres compagnons d'infortune...sauf que ces derniers n'en apprirent jamais plus, tout comme le lecteur, une maudite querelle venant toujours interrompre le passage où notre lapin devait revenir sur sa vie d'antan et comment il en vint à être enrôlé dans la garde. Ici, c'est chose faite avec ce tome qui lui est entièrement consacré et où l'on découvre enfin, en remontant quelque peu dans le temps (d'où le titre de ce tome : "Vingt mois avant") pour découvrir le fin mot de l'histoire.
Entre trahisons et successions au pouvoir en tant que premier ministre du roi entre autre et le retour des mousquetaires, l'on découvre également comment se fit la rencontre entre Eusèbe et le marquis de Montmorency (voir tomes suivants, enfin précédents dans la chronologie mais suivant dans l'ordre de publication...Enfin me comprendra qui peut !) ainsi que la rencontre de notre adorable petit héros avec l'art du bien-parler et les fameux vers dont sont emplis non seulement ce tome mais également les autres de cette saga et c'est d'ailleurs là tout son charme !

Une lecture très agréable avec un graphisme toujours aussi bien travaillé ! A découvrir ! J'ai même envie d'ajouter que ce tome peut très bien se lire indépendamment de la série mais cela serait fort dommage...à vous d voir !
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Quel plaisir de retrouver le lapin Eusébe dans ses propres aventures qui se déroulent 20 mois avant celles de la série initiale. C'est sûr on voulait en savoir plus sur lui et notamment comme il avait fini aux galères. Mais on aura pas la réponse tout de suite ....
Pour l'instant Eusébe est à Paris pour devenir garde du cardinal mais rapidement ,tout ne se déroule pas comme prévu ! Dans ce tome de nombreux personnages apparaissent et l'intrigue de fond se joue sur la prochaine succession du cardinal.
Il y a beaucoup de références aux livres de Dumas (déjà par le titre de l'album) et à L Histoire bien sûr puisqu'on est dans le Paris du XVIIéme siècle.
Eusèbe était un de mes personnages préférés de la série et je suis ravie d'en apprendre plus sur lui et sa famille. La fin est prometteuse ,encore une fois !
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Ah Eusèbe! On lui donnerait le bon dieu sans confession à ce mignon petit lapin blanc. Mais pourtant les lecteurs de cette série fantastique qu'a été de Cape et de Crocs, n'ont pas arrêté de se poseer la question. Qu'a-t-il pu faire pour se retrouver enchainer aux galères? Plusieurs fois Eusèbe a été sur le point de se confier, et jamais nous n'avons eu des explications! Qu'elle frustration! Bien sur tout ce temps les auteurs avaient une idée derrière la tête. Faire de l'aventure de notre immaculé lagomorphe l'objet d'un dyptique.

Nous avons donc Eusèbe, cadet d'une famille de 25 (ca se multiplie les lapins!!) fraichement débarqué de sa campagne qui cherche un emploi prestigieux parmis les gardes du cardinal. Il rencontrera en chemin de belles dames, de vils coquins profiteurs de sa naïveté, d'amis honnêtes.

Eusèbe est un moins bon personnage principal que le duo Don Lope et Armand. Sa naïveté fini par être légèrement agaçante. le role secondaire lui allait bien mieux. Mais bon c'est du chipotage! parce que j'adore cette série. L'aventure qu'elle raconte, l'humour, la poésie, les mots qu'elle me fait découvrir. Et j'adore ce dessin lumineux, drole et plein de détails de Masbou.
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On croyait en avoir finit avec cette fantastique série qu'était de cape et de crocs. Et bien non. Si on quitte bien Don Lope et Armand on retrouve le trop mignon Eusèbe avant la série mère. On va enfin savoir ce qu'il faisait dans cette galère !
Evidemment l'univers de la série, le ton et les dessins sont toujours là. Oui mais le problème c'était qu'on aimait trop nos deux personnages principaux, très charismatiques, attachants et complémentaires. Oui ces deux là nous manque. Comme quoi être trop mignon ne suffit pas.
On ne boude pas notre plaisir pour autant.
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Aaah le passé de notre adorable petit lapinou maniant joliment l'art de parler nous est enfin révélé ! Attention, on n'est est qu'au début de son histoire car il nous reste une suite au prochain épisode :) Eusebe, poète, garde, livreur, cuistot... il en aura eu des vies ! C'est un petit plaisir que d'avoir ces 2 derniers volumes en bonus pour cette série qui met bien en avant la langue française sous couvert de personnages anthropomorphes. Je m'en vais clôturer la série.
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Il était évident qu'il fallait réaliser un spin-off pour expliquer comment Eusèbe s'était retrouvé dans cette galère, du moins tout au long des dix tomes précédents on voyait que l'idée germait dans la tête des auteurs.

L'histoire se passe donc à Paris @vingt mois avant et nous découvrons l'histoire du mignon petit lapin blanc qui a fait craquer tant de lectrices depuis le début de l'aventure.

L'occasion pour @Ayroles @Masbou de rajouter quelques personnages anthropomorphistes dont un sicaire chimpanzé très réussi ainsi que quelques mousquetaires du Roi, histoire de perpétuer le duel à l'épée et de faire un clin d'oeil appuyé à Alexandre Dumas.

Complots et humour sont bien entendu du voyage même si cet album fait la part belle à la poésie omniprésente et à laquelle s  'essaye même Eusèbe ce qui causera bien du tracas au poète affamé Monsieur de Lisière.

Un tome assez plaisant à lire même s'il faut reconnaître que l'absence de Don Lope et Monsieur de Mauterpuis fait cruellement défaut.
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De Cape et de Crocs est l'une des série-phare du catalogue Delcourt. Entamée il y a 20 ans, il était difficile alors de prévoir que cette série mélangeant animaux anthropomorphisé et humains, qui puisait son inspiration dans les récits picaresque et le théatre classique, connaîtrait un tel succès. Il me semble d'ailleurs me rappeler qu'elle faillit être arrêtée au bout de quelques tomes avant que les ventes ne décollent.
Et qui aurait pû imaginer qu'un personnage secondaire, un petit lapin mignon et tout blanc répondant au nom d'Eusèbe en deviendrait un personnage aussi plébiscité. A tel point que les auteurs décidèrent de consacrer deux albums à son histoire. Parce qu'il était quand même surprenant de tomber sur un kapin blanc enchaîné dans une galère dans le port de Venis.
Que diable allait-il faire dans cette galère ?
Eusèbe tenta bien de s'expliquer, mais son histoire était trop compliquée pour être expédiée en quelques flashbacks.
Une fois l'intrigue principale terminée, les auteurs se sont donc attelés à cette conclusion.
Ce premier tome tient toutes ces promesses. Nous y rencontrons un petit lapin qui monte à Paris pour rejoindre les gardes du Cardinal. Mais rien ne se passe comme prévu.
C'est drôle, enlevé, chargé de référence et de second degré... que demander de plus ?
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Un peu déçue par ce tome. Si j'étais très heureuse de voir qu'il était consacré à Eusèbe, je termine ma lecture sur de nombreuses incompréhensions. Il y avait trop de personnages. Je n'ai pas compris qui était qui, qui faisait quoi, qui menaçait qui... L'intrigue était peut-être trop complexe pour que je puisse profiter de l'histoire sur le passé d'Eusèbe. Néanmoins, c'est un très bon personnage et ses mésaventures me brisaient le coeur. J'ai hâte de terminer cette série qui reste, malgré ce petit tome en deçà des autres, une excellente série qui m'aura fait voyager et rêver !
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Petit ajout à la série des 10 tomes constituant la saga de Cape et de Crocs, ce tome 11 met en scène Eusèbe. Il a quitté le terrier familial avec une lettre de recommandation en poche pour devenir garde du cardinal.

Hélas il n'est pas du tout préparé à ce qui va lui arriver dans ce coupe-gorge qu'est Paris... Sa candeur, sa mine aimable, ses manières civiles... tout cela en fait un pantin dans les mains des coupe-jarrets et autres malandrins qui rodent.

Eusèbe va se retrouver balotté d'un camp à l'autre, tantôt vers les mousquetaires, tantôt vers la garde. Mais fort vite, il va se faire jeter des gardes pour s'être commis dans un duel. Il trouvera souvent une aimable comtesse compatissante pour le câliner. Mais la vie est difficile pour les âmes pures.

Les auteurs multiplient ici les références à Dumas, bien sûr. Mais pas seulement. Ils introduisent aussi du comique, et surtout du comique de situation via le décalage entre la réalité et la perception de celle-ci par Eusèbe.

Mon bémol vient du fait que le tome se répète. Eusèbe va de charybde en scylla. OK, c'est amusant pendant 20 à 25 pages. Mais on aimerait davantage. On souhaiterait quelque chose de plus, qui ne vient pas. Il m'a manqué du grandiose, par exemple. Avec Eusèbe, j'ai eu l'impression que l'on restait fort proche du sol... et pour cause.
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