Ces chapitres qui sont autant de petites nouvelles abordent de différents points de vue la vie d'un groupe de lycéens. Ils ne viennent pas des mêmes milieux sociaux, n'aspirent pas au même avenir, ne pratiquent pas les mêmes loisirs mais se cherchent et cherchent l'âme soeur.
Une écriture juste pour cerner ces caractères et sentiments.
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J'ai vraiment adoré l'idée des petites nouvelles on a pleins de personnages à qui s'identifier, et on peut en aimer certain, en detester d'autres..
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Ella Balaert capte avec justesse le temps de l’adolescence, où l’on est à la fois fragile et fort, où l’on attend et où l’on déploie une énergie inouïe. C’est un temps délicat, où tout peut basculer, où le fil de la vie peut se briser et où l’on s’essaie à l’amour. Entre légèreté et gravité, le roman, bien écrit, se lit avec intérêt.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Lecture jeune, n°124 - Une classe de première : Jennifer, Clara et Théo, Valentine et Audrey, Guillaume, Camille, Alex et les autres. Ces adolescents rêvent de vêtements griffés ou s’oublient dans les mondes violents des jeux vidéo. Ils illustrent, en apparence, le célèbre vers de Rimbaud : « On n’est pas sérieux quand on a 17 ans ». En réalité, ils cherchent leur place et se battent pour leur avenir. Qu’ils soient fragiles ou insolents, lumineux ou effacés, ces jeunes gens sont les témoins d’une époque qui mélange gravité et futilité. Ella Balaert dresse le portrait de jeunes gens d’aujourd’hui. De septembre à juin, à chaque chapitre correspond un mois de l’année scolaire et un élève de la classe. Le narrateur omniscient s’immisce à la fois dans le quotidien et les pensées les plus intimes de ces adolescents, révélant leurs troubles, leurs désirs, leur peur de l’inconnu… Tour à tour drôle, attendrissant ou oppressant, le ton suit l’émotion des personnages. Les regards s’entrecroisent et les destins se scellent. L’écriture fluide et teintée d’oralité permet une lecture facile. Amélie Mondésir
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
"L'argent ne fait pas tout" entend-elle ici ou là. Mais ça, c'est ce qu'on dit quand on en a. (p.18)
-C'est pas bulles, que t'aurais dû dire. C'est billes, relance Jérôme à brûle-pourpoint.
-De quoi tu parles?
-Nous. Nous tous. On n'est pas des bulles. On n'éclate pas comme ça. On roule, on s'entrechoque. On est des billes. De verre, de terre, de plomb...
Et un jour, il y aura Lui. Elle ignore qui ce sera. Peut-être ne l'a-t-elle toujours pas rencontré. Quand elle le verra, elle saura que c'est le bon. Le vrai. Le seul. Elle ne veut pas se tromper. C'est bien, finalement, de ne pas l'avoir encore fait. Elle a encore le temps. Elle a encore le choix. Elle a encore l'étourdissant vertige du rêve.
Les copines. Jennifer porte des vêtements : elles portent des marques. (p.12)
Ce soir, elle va briller, elle va régner. Et plus rien n'aura d'importance que l'impérieux désir de s'amuser.
Payot - Marque Page - Ella Balaert - le contrat