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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Chapitre d'intro : Maintenant

"Une chambre d'hôpital.
Blanche, mur, sol et plafond.
Une vitre laisse entrevoir un parking clairsemé.
Quelques véhicules sont stationnés, d'autres tournent
Cherchent une place, la plus proche de l'entrée.

Service de traumatologie.
Un corps dans le lit.
Aucun mouvement à signaler.

Une fille est assise dans une chaise métallique.
Elle est jolie, mais quelque chose dans son regard
Inquiète.
L'incertitude, peut-être.
Une fille est assise et elle attend.
Elle attend depuis longtemps.

Le réveil du garçon."

Et puis on passe à "Avant", et petit à petit, on va comprendre qui sont ces personnages, et pourquoi ils sont là. Ce n'est pas dans mes habitudes de reproduire la quatrième de couverture (en fait, il s'agit là de l'incipit), mais j'ai trouvé ce début de roman particulièrement réussi pour accrocher le lecteur, on veut savoir comment, pourquoi, ces deux jeunes gens se sont retrouvés dans cette terrible situation.
Mais qui sont-ils ? Lui, c'est Roméo, et l'adjectif qui pourrait le caractériser : décalé. Il ne rentre pas dans le moule, et au lycée, les autres garçons ne se privent pas de le tourmenter à cause de sa différence assumée. Il n'aime pas tout ce qui constitue les stéréotypes de la virilité, le foot, le rap, la drague lourde, les "muscles", la bagarre, les films de cul. Lui c'est un doux rêveur, il écoute des musiques d'une autre décennie (d'ailleurs il passe beaucoup de temps chez son oncle disquaire), il aime lire (et notamment "L'attrape-coeurs" de Salinger), il porte des jeans serrés, et il respecte les filles. A seize ans, quand on a des goûts pareils, on est vite catalogué, on le surnomme "Chaton", et les provocations fusent à tout bout de champ.
Même ses parents ont du mal à comprendre ce fils qui leur semble un peu transparent, mais chez eux, les dialogues sont rares et superficiels, que ce soit entre eux ou avec Roméo. On sent un malaise sous-jacent dans ce couple, et cette intuition se vérifiera plus tard.
Elle, c'est Justine, une fille que Roméo a remarqué au lycée, et qu'il surnomme La fille-moineau. Ils font doucement connaissance, se découvrent des points communs. Mais Justine fréquente aussi un des harceleurs de Roméo...et un jour, quelque chose de grave, d'inacceptable va se produire.

Beaucoup de thèmes "lourds" sont abordés dans ce roman de 240 pages, écrit par une collègue prof-doc. Elle sait manifestement de quoi elle parle, et a sûrement rencontré des Roméo et des Judith dans son quotidien. Mais elle en parle (ou plutôt elle en fait parler son personnage principal) d'une manière abordable par des adolescents, c'est grave mais pas plombant, on ressort de cette lecture sans larmes, mais en ayant sans doute mieux conscience des drames que peuvent vivre certains jeunes parce qu'ils refusent d'être des moutons et de subir sans réagir.
La forme choisie : des vers libres, des chapitres courts, et parfois entrecoupés de textes en prose plus formels. Ca se lit très facilement, c'est agréable mais les messages passent très efficacement.
Je n'ai qu'un tout petit bémol, qui explique la demie-étoile manquante : je n'ai pas vraiment été séduite par le personnage de Judith, pas assez travaillé selon moi, et je pense que certaines filles auront du mal à adhérer à sa manière de se comporter dans certaines circonstances. Par contre j'ai éprouvé une profonde empathie avec Roméo, et mon regard sur ses parents s'est bien modifié au fil de ma lecture...
Ce roman a été sélectionné pour figurer parmi les quatre finalistes de notre "Prix littéraire des Lycées Professionnels", nous rencontrerons son auteure très bientôt, et je pense qu'il a toutes ses chances. Je vous en reparlerai en mai, après le jury final. En attendant, je ne peux que vous recommander cette lecture, ainsi qu'aux jeunes de votre entourage, à partir de 14 ans environ.
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Autre roman découvert via net galley grâce à Rageot Editeur : Un garçon c'est presque rien de Lisa Balavoine.
Une chambre d'hôpital.
Dans le lit, un garçon.
À côté, une fille qui attend qu'il se réveille.
Au travers du coma de Roméo, son histoire : pourquoi, comment, la vie l'a-t-elle amené là ?
Un garçon c'est presque rien est un roman pour adolescents (et jeunes adultes, adultes..) très touchant.
Au début, je me suis vraiment demandé où l'autrice allait m'emmener. Cela démarre lentement, avec une écriture assez poétique. Tout de suite, j'ai aimé l'écriture.
Et peu à peu j'ai découvert Roméo, un jeune garçon qui se sent différent des autres. Il aime la musique mais pas forcément la même que ceux de son age. Il aime bien les filles même s'il ne les traite pas mal (comme les garçon de son age qu'il croise au lycée). C'est un garçon, il se sent comme tel mais trop sensible pour ses camarades de classe...
Pas évident, vraiment, d'être un ado différent et beaucoup plus sensible que la norme. On devient vite un souffre douleur..
Surtout quand à la maison c'est un peu compliqué. Ils ne sont pas méchants ses parents toutefois avec eux le jeune Roméo se sent... transparent...
Et les pages se tournent, révèlent le pourquoi et le comment de sa chambre d'hôpital..
Un harcèlement.. pas pas seulement car cela parle aussi du comportement de certains garçons vis à vis des jeunes filles trop naïves..
Je n'ai pas envie d'en dire plus, pour ne surtout pas spoiler...
J'ai juste envie de vous dire : lisez-le. C'est un très bon roman pour tous, pas seulement pour les ados. Il est bien écrit, tout en sensibilité et avec des personnages très attachants.
Ma note : cinq étoiles.
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Je commence la rédaction de mon avis et je raisonne en professeure, parce que j'ai très envie de faire découvrir ce titre à mes troisièmes. Soucis : certains adultes pourraient être choqués par le réalisme de ce qui est raconté ? C'est justement ce qui est intéressant dans ce livre, le réalisme des situations racontées, et c'est bien le problème.
Roméo, le narrateur, est un garçon hors-norme, un garçon qui ne rentre pas dans les cases, et qui ne veut pas y rentrer. En revanche, il est des personnes - beaucoup - qui ne voit pas plus loin que les clichés dont ils ont la tête remplie, et qui essaient de le faire rentrer dans ces fameuses cases. Ses parents sont les premiers à vouloir le faire entrer dans cette norme, eux qui assurent ses besoins matériels, le questionnent sur sa scolarité et pensent qu'il a un problème - forcément, puisqu'il n'est pas dans leur norme. Il est cependant un adulte qui ne demande rien à Roméo, avec lequel il peut être lui : son oncle, le frère de son père, qui n'est pas non plus vraiment dans la norme (disquaire, célibataire après des échecs amoureux).
Plus nous avançons dans le récit, plus nous nous rendons compte qu'il ne s'agit pas seulement de ce harcèlement ordinaire que l'on regarde peu, mais qu'il s'agit aussi de parler d'un autre phénomène de société dont on parle encore moins, le revenge porn, si ce n'est pour accabler les jeunes filles, les jeunes femmes qui en sont victimes, donnant l'impunité à ceux qui sont les auteurs de ce harcèlement en ligne.
Oui, ce roman est, à travers le personnage de Roméo, son raisonnement, une réflexion sur ce qu'est la masculinité aujourd'hui. Il est ce que l'on attend d'un jeune homme, ce que l'on tolère même d'un homme, ce que l'on accepte pas de lui, et Roméo ne veut pas être ce genre d'homme. Auprès de lui, Justine, une jeune fille féministe, qu'il amène aussi à se questionner sur ce qu'est le féministe, pour que cela ne reste pas seulement un mot. J'ai apprécié aussi qu'au sein de ce lycée, l'infirmière, la professeure de français puis le proviseur se comportent comme des adultes responsables.
Un dernier mot pour la forme que prend ce livre, ces vers libres qui épousent les pensées de Roméo. Cela m'a semblé faciliter la lecture, avec le décalage qu'elle offre un contraste entre la gravité des sujets traités et la poésie de l'écriture.
Un beau roman à faire découvrir.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Roméo est un jeune homme sensible, il aime la «vieille» musique, ne se mêle pas trop aux autres: en fait, il se sent différent. Et dans ce monde où la différence rebute il a du mal à trouver sa place.

Ce roman est une très belle découverte et un joli coup de coeur. J'ai totalement accroché à l'écriture en vers libres, c'est fort, plein d'émotions et de réflexions. J'ai hâte de présenter ce roman, de le conseiller: je trouve qu'il aborde des thématiques très importantes (harcèlement, quête de soi, réseaux sociaux...). La touche de suspens qu'introduit le prologue donne encore plus envie d'avancer. En résumé, je recommande TOTALEMENT ce roman!
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J'ai entamé ce livre sans même lire le résumé, en faisant totalement confiance à une collègue qui me connaît bien : et elle avait raison.
Déjà, l'auteure écrit en vers libres, et ça c'est déjà un bon point pour moi. Jusqu'à présent, les romans ados écrit de cette manière m'ont convaincu, et c'est encore le cas ici ! La forme est réellement intéressante, le rythme varie en fonction du contenu : vers courts poétiques quand on est sur les sentiments de notre ado, texte dense sans point quand nous sommes dans l'urgence, texte plus classique quand les passages le sont aussi. j'ai beaucoup aimé cette variation qui apporte un vrai plus, qui fait coïncider fond et forme.
Et les thématiques abordées ne sont pas simples, un peu toutes condensées au même endroit, mais ça fonctionne : le sentiment de ne pas être comme les autres, le harcèlement sur les réseaux, les premiers émois amoureux, les difficultés de communication avec les parents, les secrets familiaux... On s'attache réellement aux personnages, à ce qui leur arrive. Alors oui, on a un peu de caricatural parfois, mais les ados peuvent l'être aussi finalement. Cela n'enlève rien, à mon sens, à la force de ce roman, à sa sensibilité et à sa justesse.
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C'est l'histoire d'un garçon qui ne veut pas de la masculinité qu'on lui impose. Celle qui domine, entrave et diminue. Celle qui dicte sa loi, nocive et réductrice.
C'est l'histoire d'un garçon qui ne veut pas être de ceux-là. de ces bêtes rugissantes qui s'ébattent dans les couloirs et les vestiaires du lycées, vagissant, agissant, diminuant.
C'est l'histoire d'un garçon qui refuse qu'une vidéo puisse anéantir la vie d'une fille.


La force des grands romans réside dans la capacité qu'ils ont à nous transformer. Faire que celui que l'on était n'est plus, une fois le livre refermé.
Éparse, le premier roman de Lisa Balavoine, m'avait bouleversée,
transcendée de sa force,
mû,
littéralement.
Et c'est à l'occasion d'un festival de littérature à Genève où Lisa Balavoine, plusieurs dizaines d'auteurices et moi-même présentions nos romans, que j'ai acheté Un garçon c'est presque rien, son premier livre pour les adolescents.
Autant vous dire que je l'ai lu d'une traite – sur toute la durée du salon, entre deux dédicaces et quelques très belles discussions – sous le regard bienveillant de son autrice, qui passait devant moi régulièrement. Et comme d'Éparse avant lui, j'en suis tombée immédiatement amoureuse.


Alors il y a le sujet bien sûr :
le harcèlement scolaire et la folie des réseaux sociaux,
l'envie d'être différent et les vociférations, prêtes à tout pour la faire taire,
les rages adolescentes et la nocivité d'un système que l'on s'applique à reproduire.
Il y a ces parents qui soudain, deviennent des inconnus, ceux dont la tristesse nous chavire, les silences nous enferment.
Il y a ces amis qui n'en sont pas vraiment et ces amoureux qui ne peuvent se l'avouer. Il y a l'envie de tester et la honte de l'avoir fait, le désir de savoir être au monde et l'incapacité la plus crasse à découvrir comment s'y prendre.


Un garçon c'est presque rien est en prise avec ces réalités. Il les met en lumière avec une acuité, une intelligence et une juste simplicité.
Il m'a touchée à un point que je n'avais pas imaginé parce que oui, me suis-je dit, là est le combat !


Et puis il y a la langue de Lisa Balavoine. Une langue qui vous travaille au coeur, au corps et à l'âme. Une langue instinctive, juste et sensible. Cruelle parfois.
Comme une bête sauvage.
Superbe et affamée.
Dans ses silences : des griffes.
Entre ses phrases : de la vie,
Insupportablement vraie.
J'ai aimé chacun des mots de ce texte, chacun de ses murmures et de ses bruits. Ses retours à la ligne, comme des claques, des étincelles, et ses phrases comme des uppercuts dans le ventre.


Tu seras féministe mon fils pourrait être le credo de cette histoire.
Parce que Roméo est un garçon d'aujourd'hui. Et probablement qu'ils sont nombreux, comme lui, à ne pas vouloir en être. Mais quel courage de l'admettre !
De le crier haut et fort : je ne suis pas de ceux-là, je ne veux pas de votre triste réalité
Assassine.
Trop capable.
Souvent des pires atrocités.


Un garçon c'est presque rien est un roman urgent, vrai et nécessaire, à mettre entre toutes les mains. Celles de nos ados notamment, pour les aider à devenir les acteurs d'un futur que nous souhaitons meilleur.


Lien : https://www.mespetiteschroni..
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Je tiens à remercier les Éditions Rageot pour la découverte de ce roman. Roman qui est restait un certain temps dans ma pal, honte à moi. Mais une fois que je l'ai commencé, je l'ai lu d'une traite. Il faut dire que le roman est construit en vers libre et ce lit si facilement.



L'histoire commence dans une chambre d'hôpital, un garçon se trouve dans le coma et une jeune fille attend près de lui son réveil. On ne sait pas qui est ce garçon, ni le nom de la fille et ce qu'il s'est passé. Petit bond dans le passé, on rencontre Roméo, un garçon qui ne se retrouve pas dans les codes de la société. Il ne se sent pas proche des autres garçons, qu'il considère comme brutaux et vulgaire. Il n'a pas les mêmes centres d'intérêts et fait face à l'incompréhension de sa famille...



Je ne suis pas très porté sur les poèmes en général, ce n'est pas un genre que j'affectionne, mais j'avoue qu'à chaque fois que j'ai lu des livres construits en vers libres comme Swimming pool de Sarah Crossan ou Long way down de Jason Reynolds, j'ai beaucoup aimé l'expérience. Peut-être qu'un préjugé est en train de s'effondrer...

En ce qui concerne ce roman, je l'ai trouvé diablement d'actualité. À la période, pas toujours facile de l'adolescence, où l'on se questionne beaucoup sur soi et où le regard des autres a une grande importance. Avoir un roman comme celui-là, est très important. Savoir que la différence, de pensées, d'opinions, n'est pas une tare ou quelque chose que l'on doit cacher. Il faut être fière de pouvoir dire "non ce modèle ne me correspond pas et je ne suis pas une personne bizarre pour autant". C'est vraiment ce message que veut transmettre ce roman et il m'a beaucoup parlé.

J'ai trouvé le récit frais, simple, émouvant et tout simplement vrai. Avec quelques vers, l'autrice fait passer beaucoup d'émotions qui parleront à certains. En plus de l'acceptation, de la différence, l'autrice aborde les thèmes comme la communication avec les parents, le harcèlement scolaire, le slut-shaming... Des thèmes qu'il est important de retrouver dans les romans à destination des jeunes.




En bref, un gros coup de coeur pour Roméo et son histoire. C'est le premier livre que je lis de cette autrice et ça me ferait plaisir de revoir sa plume dans un autre roman. À lire et à relire à l'infini !
Lien : https://le-coin-lecture-emil..
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Un livre touchant !

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre mais je l'avais emprunté car j'ai déjà lu un livre que cette auteure : Comme nous brûlons.

J'ai bien aimé le style d'écriture et l'histoire était bien. C'est pour cela que j'ai décidé de lire ce livre, qui « m'attirait ».

J'ai beaucoup aimé les thèmes abordés dans ce livre, ils sont tous aussi touchants.

La couverture est très belle et attirante. Elle correspond très bien au contenu du livre.
J'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteure. Elle a une très belle plume !

J'ai adoré suivre et découvrir Roméo, c'est un personnage touchant. Il ne doit pas être le seul à ressentir tous ça.
De plus, j'ai beaucoup aimé son parcours et découvrir le reste de sa famille à travers lui.

J'aime bien le personnage de Justine aussi, bien que certaines fois, je ne suis pas d'accord avec elle.
Son histoire et ce qui lui est arrivée est touchant ! Il faudrait que ça ne se reproduise pas dans la vie réelle.

Ce que je veux dire c'est que ça ne lui est pas arrivé qu'à elle, plein d'autres sont victimes de ce genre de chose. Et c'est juste horrible…

Enfin bref, c'est un livre qui nous touche droit au coeurs.
Un garçon c'est presque rien est un livre à lire au plus vite !
J'espère qu'il vous plaira, si vous vous laissez tenter par cette lecture !
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Je viens de terminer ce roman pour ados et j'ai été complètement bouleversée par cette histoire touchante et profonde. Au travers du coma de Roméo, on découvre son parcours de vie, ses doutes, ses questionnements sur sa place dans la société, sur les normes imposées aux garçons, sur la perception des filles par les garçons et sur la pression sociale pour se conformer aux attentes de la majorité.

Le livre aborde également des sujets sombres, tels que le revenge porn, la diffusion non consentie de nudes sur les réseaux sociaux et la relation complexe de Roméo avec ses parents. Mais malgré ces thèmes lourds, la lecture est à la fois agréable et légère, grâce à la narration originale en vers libres et à la musicalité du texte.

L'autrice a réussi à peindre un portrait émouvant et réaliste d'une génération en quête d'identité et de sa place dans le monde. Les réflexions de Roméo sur la vie et l'amour sont profondes et touchantes. On ressent la sensibilité du personnage.

Un garçon c'est presque rien est un véritable bijou de la littérature jeunesse contemporaine. J'ai eu un coup de coeur pour la narration originale, les thèmes actuels et pertinents et la façon dont l'autrice parvient à faire ressentir les émotions de Roméo
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Vrai coup de coeur pour ce roman qui met en avant un ado qui se sent tellement différent de ses congénères : sensible, préférant le vieux rock, pas sportif pour un sou, pas à la recherche de la performance ou de l'accumulation de petites amies. Au contraire, Roméo est tombé amoureux mais ne le dit pas, il regarde de loin celle qui fait battre son coeur, sans s'imposer, sans juger. C'est presque le hasard qui va les faire se parler.
Un roman pour parlera à nos élèves, sans doute. Et dont le rythme des mots m'a emmenée. Je continue d'être scotchée par le talent et les idées sans cesse renouvelées de nos auteurs et autrices jeunesse.
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