Un garçon c'est presque rien

Roméo est un adolescent qui vient d avoir 16 ans. Il est sensible, solitaire, très différent des autres garçons qui entrent dans les cases imposées par la société : fanas de sport, qui parlent de filles, de films porno, qui aiment la violence.

Sur sa route, il rencontre Justine, une fille solaire qui sort avec un de ces mecs stéréotypés que Roméo excecre. Peu après, ce garçon va diffuser une vidéo compromettante de la jeune fille.

Le style d écriture est particulier : la plupart du temps c est écrit en vers, avec de temps à autres quelques rimes. l'auteur met comme fond musical des groupes des années 80 et agrémente le texte de SMS, annonces déposées au comptoir d'un magasin de disques, et certains points de vue.


Les thèmes de prédilection du livre son le revenge porn et la classification des genres masculin et féminin. Au fond, qu est ce qu un garçon ? Pourquoi devraient ils être virils ? Et puis qu est ce que la virilité, en définitive ?

De manière globale, je n ai pas été happée par l histoire parce que j ai trouvé les personnages peu travaillés, beaucoup trop légers dans leurs description. J ai trouvé la fin bâclée et trop ouverte.

En conclusion je reste mitigée, même si je pense que ce livre pourrait plaire aux ados. A voir...

Depuis le temps que j'en entends parler de celui-là, il était temps que je le découvre.


J'ai aimé l'histoire de Roméo, ce jeune homme qui se sent un peu en décalage. Roméo n'est pas un garçon comme les autres. Il ne considère pas les filles comme des trophées à obtenir, des bouts de viande dont on peut se moquer quand on a eu ce qu'on voulait. Roméo est un jeune homme sensible, qui aime la musique. Parce qu'il se sent en marge, c'est un solitaire, jusqu'à ce que Justine parvienne à entrer dans sa bulle.


Pour autant, après tous les avis que j'avais lus à son sujet, je m'attendais à être davantage bouleversée par ce roman. Roméo m'a touchée, oui, mais pas tant que ça non plus. J'en suis un peu déçue du coup. le fait que le roman soit très court m'a empêchée de m'attacher aux personnages. 


Je crois que l'écriture en vers libres m'a un peu gênée aussi. La plume était très belle, je ne dis pas le contraire. Mais j'ai eu du mal à vraiment m'immerger dans ce roman, dans la tête de Roméo. Et j'en ai, de fait, conservé une certaine distance face à cette histoire et à ses protagonistes.


J'ai quand même aimé le message véhiculé, ce que Roméo représentait, mais je m'attendais à mieux. Mais je ne peux m'empêcher de penser que je n'étais peut être pas dans le bon mood, pas assez dans ma lecture pour réellement l'apprécier à sa juste valeur. Ce n'était peut être pas le bon moment pour que je le lise ?

livre en poésie qui nous raconte la vie d'un jeune homme, vous savez celui qu'on ne voit pas dans la salle.
je ne m'attendais pas à cette histoire au vus du résumé. J'ai d'abord cru à un récit sur la fille de l'hopital mais non, on retourne dans le passé afin de comprendre comment ce jeune à pu finir sur un lit d'hôpital.
roman très représentatif de notre société, malgré ma note, je recommande ce roman pour chaque jeune.

Un garçon, qui marche, qui n'a pas d'amis, de petit(e) ami(e), qui ne veut pas parler de lui, qui se révolte en silence contre l'injustice. Un garçon déconstruit.
Puis une amie, une vidéo, des ricanement, des pleurs.
Un front haut, des paroles sans coups, une victoire.

Un peu trainant, un peu caricaturé mais franchement pas mauvais.
C'est une jolie histoire d'amitié, j'ai apprécié le fait qu'il n'y ait pas d'histoire d'amour ce qui est très original. le message est délivré sans grande subtilité, alors le texte fait un peu moralisateur, mais ce message, il faut le dire de toute façon.
En définitive, j'ai bien aimé ce livre mais il n'est pas ressorti du lot, le fait qu'on parle de féminisme sans que se soit placé sous l'angle d'une fille mais d'un garçon déconstruit.

Un garçon c'est presque rien de Lisa Balavoine raconte l'histoire de Roméo, un jeune adolescent qui se sent différent des autres de son âge.

En effet, dans son lycée, les garçons ne pensent qu'aux filles, au sport et à d'autres choses futiles au goût du jeune garçon. de son côté, même s'il est également intéressé par les filles, et plus particulièrement par l'une d'elle, Roméo ne court pas après elles, préférant demeurer à 'écart des autres en écoutant la musique des années 80 qu'il adule tant.

De son côté, Justine est une jeune fille sociable qui a su retenir l'attention de Roméo. le problème, c'est qu'elle sort avec un garçon que Roméo ne supporte pas à cause de son comportement irrespectueux envers les autres.
Le jour où une sextape de Justine fait le tour du lycée, elle ne peut que compter sur Roméo pour l'aider à s'en sortir.

Une idée de départ vraiment intéressante et qui aurait pu devenir un coup de coeur. le problème qui se pose avec ce livre, c'est que les personnalités des protagonistes sont survolés et de ce fait, il est difficile de s'attacher à Justine voir même à Roméo. C'est vraiment dommage car en agissant de la sorte, le lecteur ne parvient pas à s'immerger pleinement dans le récit.

Bien entendu, il y a quand même du positif dans ce livre avec notamment la plume de l'autrice qui est réellement intéressante. Loin d'un roman classique, elle nous entraine dans son récit grâce à son écriture en vers libre. Une manière captivante d'aborder des thèmes aussi difficiles que le harcèlement, les dangers d'internet...

En résumé un livre qui aurait pu être touchant mais malheureusement, le charme n'a pas opéré cette fois-ci...

C'est Roméo un jeune adolescent qui raconte l'histoire. Il est sur un lit d'hôpital dans le coma. Il y a une jeune fille assise à côté du lit qui attend que Roméo se réveille. Roméo nous raconte sa vie au lycée et à la maison. C'est un jeune garçon sensible et solitaire. Au lycée, il subit le harcèlement de ses camarades et de son professeur de sport. Il est intéressé par une fille qui s'appelle Justine. A la maison, il n'y a aucun dialogue avec ses parents comme si il n'existait pas. le seul endroit où il se sent bien, c'est dans la boutique de son oncle qui est disquaire. Va-t-il réussir à s'ouvrir et à parler à Justine ?
J'ai moyennement aimé le livre. L'auteure parle d'amitié, d'amour, de harcèlement, de sexualité et de secret. J'ai bien aimé comment l'auteure a écrit le roman sous forme de poésie, ce qui est original. Par contre j'ai bien aimé la fin du livre qui est une bonne surprise pour moi.

Lisa Balavoine est professeure documentaliste et elle a publié un roman en littérature générale, Eparse chez Jean-Claude Lattès. Un garçon c'est presque rien est son premier roman pour la jeunesse. Elle a été marquée dans sa vie de jeune femme par les lectures de Virginia Woolf, Nathalie Sarraute, Marguerite Duras, puis par Annie Ernaux, Hervé Guibert ou Edouard Levé.
Romeo est un lycéen peu intégré, il est sensible, il aime la poésie et la musique du siècle dernier qu'il découvre avec son oncle ; la vie à la maison est morne, ses parents sont enfermés dans leur routine et ne parlent jamais. Aussi, quand Roméo rencontre Justine, son quotidien est bouleversé car Justine est vivante, elle aime la vie et elle profite de chaque instant, même avec les garçons. Aussi elle n'imagine même pas qu'un garçon ose la prendre en vidéo lors de leurs rapports sexuels et diffuse le fichier dans tout le lycée. Romeo va devoir l'aider mais rien n'est facile car sa mère lui parle enfin, elle a été abusée par son propre père durant toute son enfance.
Le roman démarre de manière intéressante, il s'agit de poésie en prose, à la manière d'un slam avec beaucoup d'anaphores. Il décrit un héros seul et solitaire car il est mene une vie morne dans une banlieue pavillonnaire banale. Il y a une inventivité dans le texte qui change du ton habituel des romans pour adolescents. Cependant, le roman perd peu à peu de ce style original et l'intrigue enchaîne des peripeties qui abordent des problématiques importantes sans les résoudre : le héros est victime de harcèlement scolaire, l'heroine est victime de harcèlement après la diffusion d'une vidéo à caractère sexuel, la mère du héros annonce qu'elle a passé toute son enfance violée par son père. Hormis la réunion d'information dans le lycée, il n'y a pas de résolution proposée hormis un discours parfois pompeux - le héros explique à l'héroïne doctement qu'elle a le droit de disposer de son corps et qu'elle doit revendiquer sa liberté, son plaisir et sa sexualité. Nous percevons tout le message pédagogique bien sûr mais le lecteur peine à s'identifier à un héros adolescent qui parle comme un professeur.