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Maud Godoc (Traducteur)
EAN : 9782290262535
288 pages
J'ai lu (03/11/2021)
3.77/5   53 notes
Résumé :
Bien à contrecœur, Gerard Percy retourne à Thornwood Hall, le domaine dont il est désormais le maître. Il n'a gardé que de mauvais souvenirs de ce lieu. Et surtout, il y retrouve Christina, qui, dix ans plus tôt, a sacrifié leur amour sur l'autel de l'ambition. Aujourd'hui, elle est veuve et totalement dépendante du bon vouloir de Gerard, qui, entre-temps, a fait fortune au Canada. Belle revanche pour celui qu'elle a humilié jadis ! Cynique, il lui demande en prime ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai mis un peu de temps à entrer dans cette histoire : il y avait un peu trop d'amertume dans ces retrouvailles entre Christina et Gerard (en plus, c'est pas un prénom de héros de romance, ça), qui se sont aimés passionnément, jusqu'à ce que la jeune femme épouse le cousin détesté du jeune homme.
Il y a beaucoup de regrets, un passé jonché de malheurs, etc : on est loin de la légèreté que j'apprécie tant dans les romances.

Cependant on s'attache davantage aux personnages fil des pages. Et puis le plus gros de l'intrigue se déroule pendant une partie de campagne organisée pour les festivités de Noël. On retrouve ici tous les ingrédients habituels (chocolats chauds, patin à glace, décoration de Noël, messe de minuit, chants, balade dans la neige, etc) et cela contribue à établir une atmosphère chaleureuse qui contrebalance le côté mélodramatique de la romance.

Le récit est parfois un peu décousu : certaines péripéties arrivent comme un cheveu sur la soupe, si bien que je me suis demandé une ou deux fois si je n'avais pas sauté une page. de même le happy-end est un peu expéditif.

Même si ce roman ne restera pas parmi mes favoris de l'autrice, j'ai passé un très bon moment avec cette lecture de Noël.
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Me voilà un peu partagée sur cette romance historique de saison.

Parue dans la collection Regency que je continue d'aimer beaucoup, tant pour leur couverture que pour le cadre, Mary Balogh, spécialiste du genre, nous offre cette romance.
Le style est similaire aux autres : une alternance de point de vue entre les protagonistes. le sel de l'intrigue repose sur un schéma narratif classique : non-dits et incompréhensions qui poussent le couple à ne pas s'entendre jusqu'à un certain rapprochement et une vérité éclatante sur la fin. Une trame donc classique pour un speech qui semble là aussi classique, pas loin de Polldark d'ailleurs. Gerard hérite d'un titre de comte suite à la mort de son cousin honni. Ce dernier est d'autant plus détestable qu'il s'est marié avec la femme qu'il souhaitait épousé. Cette dernière a donc fait passer l'argent avant l'amour. de quoi attiser quelques rancoeurs lorsque Gérard revient organiser une fête de Noël dans son domaine et que Christina en est encore la comtesse. Une coexistence peu facile...

Ce n'est pas tant son manque d'originalité que je lui reproche - après tout on s'attend à quelque chose de ce genre en lisant ce type de récit - que le fait que les scènes de romance sont... à revoir selon moi. Les échanges entre les protagonistes ont l'air artificiels, passant de la colère au rire en une fraction de seconde. Leur scène de rapprochement manque clairement de romantisme, tout comme la scène finale. Aussi ai-je lu une romance qui manque de romance.
Pour autant, je trouvais le speech intéressant, de même que le vécu personnel de nos protagonistes. le cadre Noël sous la Régence est séduisant et le personnage de Rachel ajoute beaucoup d'émotions.

C'est donc partagée, constatant du bon comme du moins bon, que je referme ce récit.
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J'ai bien aimé :-)

Un contexte pas simple quand se retrouve face-à-face une héroïne veuve qui a préféré il y a dix ans la sécurité à l'amour et notre héro meurtri qui à pris le large pour l'aventure au grand nord. ; ce n'est pas une étincelle d'amour qui éclate alors entre eux mais une haine redoutable. Un retour inattendu, des situations assez cocasses, beaucoup d'incompréhension des deux côtés, une invitée pour le moins insistante, un ami qui n'a pas peur d'une rebuffade, des personnages haut en couleur et des enfants charmants pour une fête de Noël inoubliable dans un cadre merveilleux pour une finale attendue.

Une écriture fluide et bien rythmée, une description toute en délicatesse de la condition de certaines épouses sous la régence, une touche d'humour bien nécessaire parfois, un cadre et une ambiance de fête super bien décrits, du tout bon Mary Balogh quoi.

Une petite romance après un roman plutôt dense, c'est juste ce qu'il me fallait pour entamer pleine d'entrain cette nouvelle année :-p
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Un roman sympathique : début XIXe en Angleterre, Gerard Percy revient du Canada où il fait commerce de fourrures car il vient d'hériter d'un vaste domaine prospère, Thornwood Hall dans le Wiltshire.
Un avenir bien réjouissant, vous me direz? Et bien pas tant que ça, car ce retour dans la maison où il a grandi signifie également les retrouvailles avec Christina, celle dont il était tant éprise, et qui du jour au lendemain a préféré épouser son cousin plus fortuné. La mort de ce dernier sans héritier mâle a changé la donne : il est le maître de Thornwood et elle est maintenant veuve et sous sa tutelle.
Roman à l'eau de rose assez classique avec sa part d'oppositions, haine et antagonisme au premier abord, mais la vie de couple compliquée de Christina enrichit cette histoire.
Une lecture délassante.
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Après avoir découvert Une partie de campagne de cette même autrice cet été, je me suis laissée tenter par cet histoire ci qui est parfait pour le thème de Noël !
Quand Gérard apprend qu'il est devenu comte de Wanstead cela ne lui fait ni chaud ni froid. Il vit au Canada où il mène une vie de négoce. Mais quand il décide de rentrer en Angleterre pour affaires, il décide de donner des festivités dans son nouveau domaine. Mais une fois arrivé, il va devoir affronter la femme qu'il a courtisé des années auparavant et qui a décidé d'épouser son propre cousin au lieu de lui. Christina n'est autre que l'actuelle comtesse tant que Gérard ne se remarie pas. Et ces deux là vont devoir cohabiter ensemble et apprendre à se supporter le temps des festivités et de la présence de leurs invités. le passé les laissera-t-il en paix ?
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
— Vous savez ce qu’il vous faudrait à présent, Wanstead ? déclara John Cannadine, vautré dans un fauteuil profond près du feu qui crépitait dans l’âtre. Une épouse.
Adossé au manteau de cheminée afin de se réchauffer les jambes, le vicomte Luttrell fit tournoyer le brandy dans son verre en laissant échapper un rire narquois.
— J’ai remarqué que ceux qui se sont déjà passé la corde au cou tiennent toujours à avoir de la compagnie. Non, ce qu’il vous faut, mon cher, c’est apprendre à esquiver les jeunes intrigantes et les mères entremetteuses – leçon de stratégie pour laquelle je pourrais vous offrir mes humbles services. Ces dames vous tournent autour tel un essaim d’abeilles sur un massif de fleurs en juillet.
— La bonne tactique, Wanstead, intervint Ralph Milchip, occupé à remplir son verre, c’est d’annoncer haut et fort que vous comptez regagner Montréal dès le printemps. Et qu’une fois là-bas, vous retournerez dans les grands espaces sauvages – en canoë. Voilà qui devrait refroidir leurs ardeurs.
Le vicomte Luttrell sirota une gorgée d’alcool avant d’objecter :
— Vous vous trompez, mon vieux. La vie de trappeur de notre ami dans les contrées reculées du Canada, les canoës, les moustiques et le reste constituent, au bas mot, la moitié de son pouvoir de séduction. Elles devinent le sauvage sous le vernis de respectabilité et le trouvent irrésistible.
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Les yeux dans les yeux, ils se sourirent avec une émouvante tendresse qui n’échappa à personne dans l’assistance. Ils tournoyaient tout autour de la salle dans une parfaite harmonie, au rythme tout aussi parfait des trois temps inlassablement répétés...
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