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Le club des survivants tome 6 sur 7
EAN : 9782290131749
374 pages
J'ai lu (05/10/2016)
3.82/5   14 notes
Résumé :
Bien qu’il ait tout pour être heureux, Percival, comte de Hardford, s’ennuie. Sur un coup de tête, il quitte Londres pour son domaine de Cornouailles, qu’il pense trouver en piteux état puisqu’il n’y a jamais mis les pieds. À sa grande surprise, il découvre une maison parfaitement entretenue, quoique envahie par une véritable ménagerie… Sans compter sa tante, une vague cousine, et une certaine lady Barclay. Au premier regard, Percy juge cette jeune veuve froide comm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'ai adoré !

Une survivante, pour changer un peu, une blessure qui saigne encore et un acte d'humanité qui ronge son âme ; une vie blasée, un château qui n'attend que lui, et pour pimenter le tout, des contrebandiers sans foi ni loi. La rencontre est explosive et change la donne. Il y a aussi Hector, le chien trop laid et cousine Adélaïde, une caricature féministe qui cache bien son jeu.

Ici, l'auteure s'est surpassée, elle enchaîne les situations les plus rocambolesques tout en tenant en haleine le lecteur avec une énigme criminelle à résoudre. Une plume vive et colorée, de l'humour à foison (bon, Hector est vraiment un personnage extraordinaire :-p), toujours beaucoup de doigté pour décrire des sentiments parfois contradictoires et la petite touche touche de rouge qui en fait un très bon « livre rouge » :-)

C'est clairement mon préféré jusque là et franchement, il vaut le détour ;-)
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Chronique de Diana

On peut tout avoir dans la vie, titre, richesse, beauté, éducation et pourtant s'ennuyer comme un rat mort. C'est ici le cas de Percival. Pour se changer les idées et changer d'air tout simplement, il décide de se rendre sur ses terres en Cronouailles. Il tente surtout d'échapper à une mondanité supplémentaire, celle concernant la fête pour son anniversaire.



Qu'elle n'est pas sa surprise en arrivant sur place, il découvre un domaine en parfaite état mais aussi Lady Barclay et sa tante et une cousine. Ce qui est plus surprenant encore c'est toute la ménagerie qui déambule dans les couloirs du château.



Sur fond de contrebande, cette romance a une trame policière et il est difficile de savoir qui est à la tête de cette organisation.



Percival est un noble, imbus de sa personne, qui n'a jamais rien eu à faire et pour qui on n'éprouve pas forcément grande empathie au début. Il évolue au fur et à mesure et apprend à se connaitre pour ensuite venir en aide aux autres. On peut dire à la fin que c'est un gentleman.

Lady Barclay, Imogen, est une veuve avec du caractère qui a su mener le bien être de tout le domaine sans aide extérieure. Elle aime l'indépendance qu'elle a depuis la perte de son époux et n'envisage pas de revenir sous la coupe d'un homme.



Ils ne s'apprécient guère dans les premiers moments, dans la mesure où elle tient tête à ce monsieur et que lui trouve inacceptable qu'une femme agisse de telle manière.



Mary Balogh, nous propose un personnage féminin extrêmement fort qu'on apprécie par sa détermination mais aussi son courage et son grand coeur, Son passif est douloureux et elle doit y faire face quotidiennement. Sa saga est vraiment très agréable à lire et ses personnages complexes. le style transmet à ravir les émotions fortes et on ne voit pas le temps passer.
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Alors, j'avoue tout, Imogen n'était pas le personnage qui me faisait rêver et je n'avais pas franchement hâte de lire le tome qui lui était dédié… A tort !!!! J'ai beaucoup aimé ce tome grâce à Imogen qui offre une histoire bien plus tragique que je n'aurais pu penser. Grâce à Percy qui semble être un aristocrate dans toute sa splendeur et finalement est plus profond que les apparences laissent entrevoir. Et grâce aux personnages secondaires, la tante et la dame de compagnie sont absolument truculentes, tout comme la ménagerie. de la contrebande, de la traîtrise, des blessées, des morts, du chantage, et au milieu de tout ça Imogen et Percy qui se découvrent. Une très chouette lecture !!!
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Avant-dernier tome de la série et il est consacré à la seule femme du groupe de survivants, Imogen. La jeune femme avait accompagné son époux à la guerre et a assisté à la mort de celui-ci. Traumatisée, elle vit en quasi solitaire dans le domaine de son époux. Sa vie va être chamboulée par l'arrivée du nouveau propriétaire de sa maison, l'héritier du titre de son mari. La première rencontre entre les deux va être mémorable.

Imogen est la plus secrète des membres du club et il me tardait de découvrir son histoire. Et j'ai passé un très bon moment. L'histoire entre Imogen et Percy est touchante. Et l'ensemble des personnages secondaires sont intéressants.

L'histoire est intéressante et rythmée. La petite touche policière apporte une fraicheur à l'histoire. C'est différent des autres tomes. Et donne un peu de piment à la relation amoureuse.

Après un tome 5 décevant, ce tome remonte le niveau. Et il laisse présager un final intéressant et de bon niveau…
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Nouvelle déception, je n'ai jamais accroché au héros Percy, trop creux et immature, ni à la romance dont je trouve les débuts incongrus et fort cavalier. C'est dommage parce que j'adore le personnage d'Imogène et qu'elle méritait mieux. Je garde tout de même une grande affection pour les Survivants qu'on aperçoit à la fin. Je compte sur le dernier tome avec George pour redresser la barre.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Qui avait eu l’idée de n’inventer qu’un seul mot – amour – pour exprimer mille et une choses différentes ?
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Il était loin d’être sot. Comme ses parents ne supportaient pas l’idée de l’envoyer en pension, il avait fait ses études à la maison sous la direction de trois précepteurs avant d’aller étudier les lettres classiques à Oxford et d’en revenir trois ans plus tard diplômé de latin et de grec ancien. Il avait des amis et des relations en nombre. Il bénéficiait, à ce qu’il lui semblait, de l’affection d’hommes de tous âges. Quant aux femmes… Il plaisait également aux femmes, et c’était heureux, car les femmes lui plaisaient beaucoup. Il aimait les séduire, leur faire des compliments, tourner les pages de leur partition quand elles jouaient du piano, danser avec elles, les emmener se promener à pied ou en voiture. Il aimait flirter avec elles. Si elles étaient veuves et qu’elles le désiraient, il aimait coucher avec elles. Et il était devenu expert dans l’art d’éviter les rets du mariage dans lesquels tout le monde voulait l’attirer.
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Il avait affronté un certain nombre de pères, frères et beaux-frères, invariablement à tort, car il prenait toujours grand soin de ne pas compromettre les femmes vertueuses ni de susciter des espérances qu’il n’avait pas l’intention de satisfaire. Ces confrontations avaient parfois été suivies d’une bagarre, généralement avec des frères. Les frères, d’après son expérience, avaient le tempérament plus vif que les pères. Il s’était battu en duel avec un mari qui n’avait pas aimé la façon dont il souriait à sa femme, alors qu’il n’avait jamais adressé la parole à la dame en question, ni dansé avec elle. S’il lui avait souri, c’était qu’elle était jolie et qu’elle lui souriait. Qu’aurait-il dû faire ? Une grimace ?
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Il n’avait pas l’habitude de traiter avec des femmes qui ressemblaient à des statues de marbre, surtout quand elles entraient chez lui sans se faire annoncer et sans y être invitées, et qu’elles le dévisageaient sans la moindre trace d’admiration, sans rougir, bref, sans aucune des coquetteries féminines habituelles. Cela dit, si elle s’était empourprée, il aurait eu du mal à le remarquer. Ses joues et le bout de son nez étaient déjà écarlates à cause du froid, ce qui prouvait au moins qu’elle n’était pas entièrement de marbre.
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Elle aimait ces six hommes sans restriction, inconditionnellement. Il n’y avait rien de sexuel dans l’affection qu’elle leur portait, bien qu’ils soient tous les six extrêmement séduisants. Quand elle avait fait leur connaissance, ce genre de relations était tout simplement impensable. Elle avait donc pu les aimer sans arrière-pensées, et ils étaient devenus ses amis, ses camarades, ses frères, ceux avec qui elle se sentait en communion par le cœur et l’âme.
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