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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Roxane, 17 ans, vient tout juste d'intégrer la 1ere S au lycée Sully, grand établissement parisien, le lycée Sully et se destine à une scolarité portée par une obligation d'excellence qui l'habite depuis toute petite.

Mais ses parents ont récemment divorcé, son père est parti vivre dans le Sud de la France tandis que sa mère, musicienne, la laisse souvent seule à gérer des angoisses de plus en plus présentes.

Ses notes baissent et peu à peu, Roxane semble de plus en plus avoir de mal à résister à la pression.

Un beau jour, son chemin croise celui de François, ancien camarade de classe devenu médecin cardiologue.

Roxane, qui en plus de ses angoisses, souffre de poussées d'acné importantes, va lui demander une prescription qui va bousculer leur vie à tous les deux.

L'enfant parfaite fait alterner les deux voix, un chapitre reprend le journal de Roxane en 2017 tandis que celui d'ensuite nous plonge dans les pensées de François, qui, deux ans plus tard, est sommé de comparaitre devant le Conseil de l'ordre des médecins suite à cette fameuse prescription.
Vanessa Bamberger, dont on avait beaucoup aimé le précédent roman Alto Braco il y a deux ans, touchante et lumineuse ballade auvergnate, change de ton, de lieu et de thématique pour son nouveau roman.

Si on veut paraphraser un peu le film de Jacques Audiard, "L'enfant parfaite," c'est un peu "Regarde les ados sombrer". Vanessa Bamberger sonde avec acuité et sans jugement aucun la jeunesse d'aujourd'hui, une génération sous une pression constante qui ne semble pas vraiment être écoutée par les adultes et qui ne se ménage pas forcément elle-même.
Roxane devient un peu l'incarnation de ces jeunes dont l'horizon professionnel semble tant bouché que la pression est énorme et que les enseignants et parents leur font croire qu'ils jouent toute leur vie alors qu'ils ne sont pas encore majeurs.

En parallèle, les chapitres consacrés à François permet à la romancière de dire également des choses pour le moins pertinentes sur cette judiciarisation qui menace la médecine d'aujourd'hui et la part de responsabilité d'un médecin, sujet forcément d'actualité depuis la dernière crise sanitaire; thèmatique que Thomas Lilti abordait à sa manière dans le récent "Le Serment ."

Avec "L'enfant parfaite", roman assez glaçant mais qui laisse en même temps advenir l'empathie pour ses personnages, et où la musique occupe une part prépondérante, Vanessa Bamberger permet à ce qu'un dialogue entre deux générations a priori éloignées sur pas mal de choses puisse tenter de se (re)nouer...

Ce n'est là pas le moindre de ses mérites...


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Quelle claque que cette lecture. Très bien écrit, bien racontée, un récit mené d'une main de maître, bref j'ai adoré cette lecture.
Le mal être adolescent, la pression des parents, un médecin qui n'a pas forcément tous les données pour répondre à la patiente : vous avez un mélange explosif.
Un roman très juste et glaçant.
A lire !
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Attention, attention, si vous croyez lire un petit bouquin cool sur les soucis des ados, vous allez être surpris.
D'abord, parce que les problèmes des ados, c'est important, c'est sérieux, ce n'est pas à prendre à la légère. C'est la réflexion que je me suis faite en fermant ce livre. Nous avons beaucoup à apprendre d'eux. Ils portent un regard neuf sur les adultes et leur société. Et le moins qu'on puisse dire c'est que ce n'est pas beau à voir.
Et puis comment ne pas être sous pression quand on est jeune, intelligent et sensible. On a tout à construire et les chemins qui se présentent mènent à un futur au mieux incertain, au pire catastrophique.
Quant aux parents, ils tentent avant tout de se rassurer eux-mêmes (et il y a du boulot!). En attendant, ils ne sont pas du tout rassurants pour leurs enfants. Mais soit ils s'en rendent compte et ils culpabilisent, ce qui n'arrange rien, soit ils sont dans le déni. Chacun fait comme il peut.
En toile de fond, le système éducatif français ultra-compétitif. Vu de Belgique cela parait terrifiant, ça l'est sans doute plus encore quand on est dedans.
Bref, en peu de pages, l'auteure a réussi un livre dense sans être lourd, et qu'on ne lâche pas. Une réussite.
J'ai seulement eu quelques doutes sur l'argot des ados, sur le côté artificiel du lexique en fin de volume, et surtout
sur la juxtaposition d'un flux de conscience très littéraire et construit et du parler des banlieues.
Par contre, le rythme, la construction et la ponctuation musicale de ce livre sont magistrales.
Un bouquin d'une grande richesse, à ne pas manquer.
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Alors dans la catégorie livres stressants pour les parents, nous avions déjà Chanson Douce de Leïla Slimani.
Là, les bébés (dieu merci) ont grandi. Ils sont devenus des ados avec un langage bien à eux et plein de mots que les plus de vingt ans ne peuvent pas connaitre. Heureusement, l'auteure nous fourni un petit lexique bien utile.
Et qui dit grands enfants, dit grands soucis, mais surtout comme ils sont plus autonomes et qu'ils prennent leur envol, moins de contrôle. Donc la question est : où s'arrête la responsabilité des parents, où commence celle des ados ? Comment en tant que parent, doser le fait de pousser son enfant vers la réussite, sans que la pression devienne insurmontable ?
Comment repérer ce moment où la pression devient insurmontable ?
Comment la quête de la réussite prend le pas sur la recherche du bonheur ?

J'ai une mauvaise nouvelle : ce roman ne vous donne pas la solution.
Mais j'ai une bonne nouvelle : c'est un bon roman qui incite à l'observation de cet être particulier qu'est l'ado.
Ce qui en soit est déjà un début de solution.

Dans la catégorie coupable ou non coupable, on met aussi le pied dans le monde de la médecine et ses interrogations quant au Serment d'Hippocrate et aux contraintes légales de prescriptions. Je vous assure, c'est pas tout noir ou tout blanc non plus.

Bref, un vrai bon roman qui questionne et qui bouscule un peu et qui nous fait sortir la tête du guidon.

Alors, faut-il le lire ? Oui. Je ne vous le dis pas en scred, pour les darons et daronnes et autres ieuvs, une fois passer la barre du langage, et avec l'aide du lexique, c'est oufissime.
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Roxane a la pression, celle de ses parents qui veulent pour elle l'excellence mais Roxane est mal dans sa vie, mal dans sa peau et cela ses parents récemment divorcés ne le voient pas ou ne veulent pas le voir, plus préoccupés par leurs vies que par leur fille. Ils ont placé en elle toutes leurs espérances, toute leur fierté de parents, ne s'arrêtent pas à ses changements d'humeur, ses moments de silence, de mal-être et ne pensent qu'aux notes, aux résultats.

François, cardiologue, a réussi sa vie entre son cabinet et la clinique où il opère, mais un grain de sable remet tout en question. Il attend un jugement qui risque de tout remettre en question mais c'est pour lui l'occasion de faire le point sur sa vie.

On pourrait penser qu'ils n'ont rient en commun et pourtant ils vont se rejoindre : deux vies, deux âges, deux parcours, deux langages pour exprimer un mal être, une pression qui pèse, une pression issue de l'extérieur et qui finit par tout envahir. On pourrait penser qu'ils sont heureux, qu'ils ont tout pour être heureux et pourtant.....

L'auteure restitue les deux parcours avec une écriture-reflet de chacun (celle de Roxane m'a posé quelques problèmes et m'a obligé à consulter très souvent le lexique en fin d'ouvrage mais j'ai finalement eu la signification de certains termes que j'entendais parfois) qui permettent de mettre face à face deux façons d'exprimer ses maux à hauteur d'une adolescente et d'un adulte. Deux vies, deux âges, deux univers mais un même mal.

Vanessa Bamberger signe un roman à deux tons : celui d'une adolescente de son temps avec les soucis de son âge : amitié, amour mais surtout solitude familiale où elle ne trouve aucun écho, aucune écoute, ses parents toujours par monts et par vaux et n'attendant d'elle que passage dans une grande école prestigieuse et celui d'un adulte que rien ne préparait réellement à affronter le Conseil de l'Ordre des médecins, à la remise en cause de son travail. 

On retrouve les thèmes de la pression, voire de la compétition et des rivalités qui entrent, pour les deux narrations, en ligne de mire :  être le (la) meilleur, exceller pour réussir même si la réussite ne tient pas forcément dans l'excellence. 

J'ai aimé suivre en cinq mouvements les destins (et je n'ose la descente en enfer) de ces deux êtres brisés à des âges différents, pour des raisons différentes : l'une par l'exigence de parents qui n'ont de relations avec leur fille que sur le chapitre des résultats, par le climat qui règne dans les lycées côtés où seuls les meilleurs gagnent, préparant de futur(e)s adultes à la compétition perpétuelle, où les professeurs se font managers plus qu'enseignants, croyant motiver leurs élèves en les rudoyant :

"A croire que vous, nos profs, vous, nos parents, prenez du plaisir à nous voir souffrir, mus par l'obsession de nous dynamiser, nous secouer, nous endurcir. Peu importe si ça nous fait nous sentir stupides. Vous revêtez votre panoplie de manager. Nous ne sommes pas sur Terre pour nous amuser. Nous sommes priés d'être compétitifs, conformes, de bons produits homologués. Quels que soient nos efforts nous serons défaillants. C'est un système qui repose sur l'échec. Une société de tyrans. Bats-toi mon enfant lance-toi et si tu tombes tu te relèveras. Avec un peu de chance tu ne te fracasseras pas. Nous sommes vos cobayes nous sommes vos trophées, vos jouets sélectionnés pilotés triés orientés. Génération anxiété. (p82)"

En refermant le livre se pose la question de la responsabilité : les parents, les enseignants, la société qui ne prône que l'excellence, le non-droit à l'erreur, à l'excellence, au parcours sans faute et sans écueil comme signe de la réussite parfaite ?

Vanessa Bamberger signe un roman fort, dur où la tension monte au fur et à mesure de la narration et qui se veut également une réflexion voire une dénonciation de nos systèmes d'éducation, de performance, de réussite au détriment du bonheur et de l'écoute. 

J'ai aimé mais je m'aperçois que je l'ai lu pendant mes vacances et qu'il m'a fallu un peu de temps pour me replonger dedans afin de rédiger ma chronique, signe qu'il ne m'avait finalement pas marquée autant que je le pensais.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Roxane est en première S en filière "d'excellence" au lycée Sully, lycée élitiste dans lequel elle peine à suivre alors que c'était jusque là une excellente élève. Ses parents divorcés sont à la fois peu présents et exigeants avec l'adolescente qu'ils ont élevé en enfant « parfaite ». Lorsque son dermatologue lui refuse le traitement pour l'acné dont les effets secondaires sont importants, son père décide pendant des vacances chez lui de demander à son copain d'enfance de le lui prescrire.

Je crois avoir bien aimé mais il m'a manqué quelque chose, peut-être une certaine densité émotionnelle, pour m'emmener tout à fait avec ces personnages qui traversent pourtant des questionnements qui nous concernent tous. Peut-être que le style et la structure prennent un peu trop de place et que, de fait, cette lourdeur du début m'a rendu la lecture difficile.
Le roman alterne entre le récit de Roxane , en prose slamée à la première personne et celui de François, cardiologue au parcours teinté de déceptions paternelles, visiblement inquiété pour erreur médicale, à la 3ème personne, narration plus classique et bien écrite.Tous les jeunes ne parlent pas en slam et il m'a semblé qu'une jeune fille du lycée Sully n'ayant pas été élevée dans une cité avait peu de chances de s'exprimer ainsi même en plein état de rébellion.
La gestion du suspens avant de se faire rencontrer les deux récits est plutôt bien menée. Tout est bien ficelé, logique, et pourtant je n'ai pas réussi à être subjuguée car j'ai trouvé certains détails trop caricaturaux.

C'est intéressant de se dire que nous sommes tous sous la pression d'un quotidien, qu'il est facile de ne pas voir le mal être autour de nous même en cherchant à être attentifs, que les parents font au mieux mais qu'ils sont dépassés par ce que les ados ne communiquent pas.
Mais tous ces adultes qui ne comprennent pas leurs enfants ne peuvent se retrouver en François, ni même en Cyril et Mélanie, couple divorcé dont le manque de communication saine sera fatal à leur fille.
Le roman flirte avec ces passionnants et nécessaires sujets de société, mais il manque au récit une grandeur à hauteur du destin tragique de Roxane.
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Une bien jolie pépite !

Roxane a 17 ans, elle est en 1ère S dans un lycée ultra élitiste. Poussée par des parents que la réussite scolaire obsède et par un système où la compétition est féroce et sans merci, Roxane fait au mieux pour se conformer à ces exigences. Mais la pression constante, couplée aux maux habituels de l'adolescence, va la mettre en difficulté et bouleverser son équilibre.

Les romans qui vous touchent sont souvent liés à un personnage fort auxquels on s'attache et s'identifie.
Et on peut dire que celui-ci m'a « multi » touchée. Il a parlé à mes différents « moi » : à l'adolescente peu sûre d'elle que j'ai été, à l'élève studieuse et poussée à ses propres limites, obnubilée par ses notes en math, et enfin, à la maman que je suis aujourd'hui et qui tente de faire au mieux.
Car ce livre aborde tous ces aspects : les peurs des ados face à l'avenir, l'anxiété des parents face à un monde brutal pour leur progéniture et le désir de les armer au mieux.

J'ai aimé les nuances qu'a apporté l'auteure à son récit : sous des airs caricaturaux au départ, les différents personnages se révèlent tout au long du récit, bien plus complexes qu'on ne l'avait imaginé. Pas de méchant, de gentil, pas de victime ou de bourreau (enfin, presque pas…) mais juste une inéluctable et prévisible tragédie qui laisse un sentiment d'immense tristesse.

Il est rare qu'un livre tape aussi juste, moi je reste très touchée par cette histoire, je pense m'en souvenir longtemps.
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Roxane est une fille parfaite ; du moins, ses parents (séparés) le croient ou veulent le croire.
Ils font peser sur elle la pression de la réussite. Son père éloigné la suit à distance et sa mère est très accaparée par son métier de concertiste.
Fille unique, elle se retrouve souvent seule à la maison.

Vanessa Bamberger entremêle brillamment deux thématiques très fortes qui se rejoignent dans ce roman : le malaise adolescent et la faute médicale. Il en résulte un récit poignant avec deux personnages qui nous touchent profondément.
Des "Roxane ", j'en ai connu dans mon entourage. J'ai donc été particulièrement sensible au sujet , tout en appréciant la façon dont l'auteure l'a traité.
Coup de coeur pour cette romancière que je découvre.
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Depuis Principe de suspension, je sais que nos cerveaux s'accordent (et le cerveau, pour moi c'est important), depuis Alto Braco, je sais que nous partageons quelques images, odeurs, saveurs planquées dans un coin de nos coeurs. Avec L'enfant parfaite, je sais désormais que Vanessa Bamberger pourra me raconter n'importe quelle histoire, je la suivrai. Il y a dans sa façon d'écrire, dans l'intelligence de ses constructions quelque chose qui me parle immédiatement. Ceux qui me connaissent savent que les histoires qui mettent en scène des adolescents ne sont pas celles que je préfère, loin de là. Eh bien, avec Vanessa, ça passe. J'ai tout de suite adhéré au personnage de Roxane, à sa voix. Ensuite, il n'y avait qu'à se laisser porter par l'intensité de l'intrigue et la tension narrative distillée avec subtilité.

A travers l'histoire de Roxane, élève de première dans un lycée d'excellence, l'auteure met en scène avec une grande virtuosité les différentes pressions qui s'exercent sur l'adolescent, sans que l'on n'y fasse bien attention. La pression de la réussite scolaire, sésame pour un après que l'on sait être une sorte de jungle dont seuls les meilleurs ou les plus exercés sortiront en bonne position. Alors autant commencer le plus tôt possible. La pression sociale, celle de la popularité, des bandes, des premières amours. La pression de l'image, de l'apparence qui transforme en drame le moindre bouton d'acné. La pression des parents, qui reproduisent à l'identique celle vécue à leur adolescence. Tout en se battant avec leurs propres problèmes, divorce, surcharge de travail, éloignement, qui les empêchent de poser un oeil suffisamment attentif et compréhensif sur leurs rejetons. Pour raconter cette histoire, Vanessa Bamberger trouve les ressorts dramatiques parfaits, noue les trajectoires de ses personnages avec une belle dextérité et utilise une matière que l'on sent documentée sans qu'elle ne soit jamais pesante. Voilà pour le fond.

Venons-en à la forme. Une totale réussite. le parti-pris musical est risqué mais tellement bien assumé que la bribe de doute à la première citation de rappeur en ouverture de chapitre est vite balayée. Peut-être parce que l'ensemble est équilibré, cohérent et que ce fil rouge qui relie les protagonistes malgré leurs différences est aussi ce qui donne le tempo au livre. La musique est ainsi ce qui résiste ou aide à résister à la frénésie du dehors. La mère de Roxane est altiste, la jeune fille écoute du rap mais son oreille est formée à la musique classique. de musique il sera encore question au sujet des rêves abandonnés pour des métiers plus "sûrs", ou comme un parallèle des battements d'un coeur. On parlera beaucoup du fond, de l'histoire dans les médias, le thème est porteur, la réalité de l'adolescence mise à nu et l'interrogation sur le soin apporté à autrui est prégnante. Pourtant, la réussite de ce roman est tout autant dans sa forme, le rythme insufflé par l'auteure, la voix presque slamée de Roxane, l'intensité dramatique jouée jusqu'au paroxysme.

On ressort de ce roman un peu sonné par le drame auquel on vient d'assister ; une tragédie qui sonne comme un avertissement aux parents et de façon plus large à l'entourage des enfants, à mieux regarder, écouter, comprendre leurs aspirations, leur état d'esprit. Et à ne jamais cesser de s'interroger sur le sens de la vie et les ingrédients du bonheur.

(NB : en prime, un petit lexique à l'attention des daronnes et darons qui ne manquera pas d'intéresser toutes celles et ceux qui souffrent parfois d'un souci de traduction)
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Sujets passionnants et nécessaires (pression scolaire, reproduction des schémas sociaux, difficultés de communication ado-parents mais aussi entre parents, le manque d'éducation sexuelle...) mais le style m'a un peu gênée.

Roxane Blanchard, adolescente de 1ère S3 à Sully, vit avec sa mère Mélanie Fabre, concertiste (Alto), et se rend un week-end sur deux à Sète, chez son père Cyril Blanchard et sa copine Manon. La fille de Manon, Claire, est un modèle pour Roxane. François est le meilleur ami d'enfance de Cyril. Il vit avec sa femme Laurence et leur fils Romain à qui il met la pression pour passer en S l'an prochain. L'associé de François, Denis (même prénom que son père qui lui a mis la pression toute sa vie !), s'avèrera être un grand méchant .

L'idée d'une narration à la 1ère personne, slamée, pour nous présenter Roxane, en contraste avec le récit plus classique et plus sobre du médecin, François, est une bonne idée théorique. L'ensemble est fluide à lire malgré quelques moments où l'on sent un léger manque de naturel .

Cette sensation est encore plus présente en ce qui concerne les métaphores musicales permanentes, qui alourdissent un peu le texte. Tous les personnages sont profondément imprégnés de musique et ne ressentent qu'en Adagio et autre pizzicato.

Un roman qui se laisse lire, sans plus...
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