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Il n'est jamais trop tard... Il y a plus de 30 ans, j'étais libraire à la
librairie de Paris, place de Clichy, et nous vendions très "honorablement"
cet auteur et ce texte, en particulier, mais j'en ai toujours reporté la
lecture, sans raison précise, sauf que déjà à l'époque comme aujourd'hui,
je guettais les petits éditeurs, les "pépites" qui n'avaient pas les grâces des médias...

Voilà pourquoi je lis cet écrivain seulement aujourd'hui, et suis sidérée, dans l'incompréhension absolue de ne voir, par exemple dans ma ville,
toute proche de la Capitale...aucun de ses textes à la médiathèque,
pas plus dans les librairies avoisinantes ?!...

Dernière vérification : une recherche sur Babelio , aussi inexistante, ou
avec des billets lapidaires, peu engageants, en général... de plus en plus
intriguée, après avoir plongé avec enthousiasme dans son travail de photographe, très éclectique ,et attachant, mêlant fausses conventions et expérimentations diverses... (Mélanges étonnants de ses clichés à des textes et de la peinture )...!

La meilleure solution était de commander un de ses romans en livre de
poche, et de me faire ma propre idée !...Voilà qui est fait, en partie...

Eh bien, mon incompréhension persiste de plus belle, car avec ce roman,
ayant sûrement quelques échos dans la propre jeunesse de l'auteur, je trouve la plume, alerte, attachante, fantaisiste, pleine de poésie...aussi acide, que tendre. de très beaux passages sur sa grand-mère, perdant la mémoire, dont il s'occupe gentiment...et à laquelle il s'intéresse, sans arrière-pensée...
D'autres personnages, en dehors de la parentèle, lui apportent les nourritures affectives, dont il semble cruellement manquer, dans son milieu "faussement chic " !...

J'ose croire que ce ne sont pas les "Affaires" autour de sa personne, il
y a quelques années, qui l'ont effacé à un tel point, car cela serait
vraiment injuste, à mon sens ! Mais , comme dit souvent, une camarade
babéliote : ce n'est que mon humble avis !!!

Un texte , sous le ton de la provoc, l'acidité ou l'ironie pour narrer l'adolescence tristounette et solitaire d'un jeune garçon des beaux-quartiers !!
En lisant, parcourant certains des interviews de François-Marie Banier,
j'ai eu confirmation que ce roman comporte de nombreux échos à sa
propre adolescence...

Pour poursuivre ma "petite enquête", j'ai réservé à ma médiathèque,qui
a au moins, le mérite de posséder deux publications importantes sur son travail de photographe... dont j'ai parcouru déjà avec grande attention le catalogue d'exposition du Centre Pompidou. Là, je vais découvrir un autre recueil de ses clichés, "Perdre la tête"... et parallèlement, tenterai de me dénicher le portrait amical et à contre-courant de F.M. Banier publié par l'éditeur trop tôt disparu, "Jean-Marc Roberts", intitulé sobrement "François-Marie" dont j'apprécie beaucoup la fidélité et surtout de ne pas avoir "hurler avec les loups"...à l'époque !

C'est finalement une très bonne chose que cette lecture très tardive...c'est aussi une meilleure approche (du moins, personnellement) que d'avoir pris
connaissance en premier , de son travail de photographe. Car son style original: un mélange de poésie, d'acidité, d'ironie mordante ou glaciale, et subitement de bienveillance, de tendresse... me renvoie à certaines de ses images, scènes de rue, impromptues, parfois dérangeantes, habitées par les portraits de personnages les plus contrastés: des personnes les plus modestes, expressives, cabossées par la vie (souvent) aux gens des beaux quartiers, lisses et dénués de relief, de vraie présence !!!

Reste, à la lecture de ce premier roman (qu'il faudrait plutôt qualifier d'"autofiction") , le vrai grand plaisir de découvrir le talent certain de styliste de l'écrivain ainsi que ce regard acéré,affiné , à l'extrême...que l'on retrouve dans son "travail" de photographe...

Rien de factice, ni de mièvre. Plutôt une observation très piquante, très
brute, cinglante... du monde des adultes, des doubles visages des grands Bourgeois...
En même temps que l'expression du mal-être d'un adolescent mal-aimé, "vilain petit canard" de sa famille, des descriptions sociales sans complaisance, sur les différentes strates sociales ainsi que les iniquités qui s'y rattachent, sans omettre le vernis de son milieu, craquelant, qu'il pourfend vigoureusement...!

" Mon père, c'est une toute autre histoire et il la cache soigneusement !
Il ne veut être à ses yeux que cet homme en prince-de-galles qu'on respecte
parce qu'il maintient à un certain niveau une certaine vie . quelle vie ?
Si seulement il montrait une fois la nostalgie qu'il porte en lui, mais
ça aussi c'est caché. " (p. 40 / Folio, 2012 )
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J'ai relu vite fait ce vieux roman qui traîné dans la bibliothèque familiale depuis le passe de l'auteur à "Apostrophe"
Auteur étant un bien grand mot... A oublier
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Un ouvrage simple,une histoird classique mais bien ecrite que l'auteur a su,grâce à son talent, rendre vivante et interressante, ce qui n'était pas évident au depart.On replonge ici avec lui dans l'histoire d'une famille bourgeoise et de ses secrets qui nous tiennent en haleine dd bout en bout du livre.Un bon recit a decouvrir.
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Un peu décalé, Balthazar donc TRES intéressant et attachant. J'ai gardé de ce livre lu il y a plus de 30 ans, une véritable "ambiance" douce-amère. N'est-il pas excellent pour résister tant au temps ?
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Agréablement surprise par ce récit d'un jeune homme dénigré par sa famille, incompris et méprisé.
Pendant longtemps on lui a fait comprendre qu'il ne valait rien, il a été humilié et battu. C'est un peu l'éducation des années 50-60, où l'enfant n'était pas une personne capable de penser par elle-même.
Il devait faire ce que les parents décidaient pour lui, et s'il se révoltait , c'était un être mauvais qu'il fallait dresser.
Balthazar a essayé d'attirer l'attention de sa famille, par tous les moyens, mais hélas il n'est pas arrivé à susciter de l'amour.
Le seul choix pour s'en sortir, c'est la fuite .
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djhuksdhfiyudgfz
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