Les non-dits. Les secrets. Les choses qu'on ne confie pas par pudeur. Les choses qu'on retient par peur. Les choses qu'on tait par dessein. Celles qu'on ne peut révéler par impossibilité. Où met-on toutes ces horreurs? Que deviennent-elles? Décident-elles de notre vie?
on ne sait pas pourquoi on accepte les choses. Peut-être parce qu'elles viennent doucement... Petit à petit. Sans bruit. Peut-être parce qu'on ne s'y attend pas et qu'on ne s'en rend pas vraiment compte. Ou bien est-ce parce qu'elles sont si horribles qu'on ne peut y croire?
- Et "toujours" ça n’existe pas pour toi?
- Non. Enfin si. C'est possible quand tu tombes amoureux et à quatre vingt dix ans et que tu as un cancer généralisé.
- Je ne suis pas d'accord.
- Ce sont les stats. Les "toujours" ont toujours une fin. Ne serait-ce que parce qu'on crève...
- Je te prouverai que le " toujours" existe".
Elle savait combien il est difficile de se défaire de son enfance. Des bonnes choses comme des mauvaises. On fait avec. Le passé et le présent. Qui ont tous les deux le potentiel de foutre en l'air le futur.
On ne sait pas pourquoi on accepte les choses. Peut-être parce qu'elle viennent doucement... Petit à petit. Sans bruit. Peut-être parce qu'on ne s'en rend pas vraiment compte... Ou bien est-ce parce qu'elles sont si horribles qu'on ne peut y croire?
Les non-dits. Les secrets. Les choses qu'on ne confie pas par pudeur. Les choses qu'on retient par peur. Les choses qu'on tait par dessein. Celles qu'on ne peut révéler par impossibilité.
Où met-on toutes ces horreurs ? Que deviennent-elles ? Décident-elles de notre vie ?
On ne sait pas pourquoi on accepte les choses. Peut-être parce qu'elles viennent doucement...Petit à petit. Sans bruit. Peut-être parce qu'on ne s'y attend pas et qu'on ne s'en rend pas vraiment compte... Ou bien est-ce parce qu'elles sont si horribles qu'on ne peut y croire ?
Il se levait et se plantait devant la fenêtre. Il accrochait son regard à un arbre. N'importe lequel. Même la plus petite branche faisait l'affaire. Il pensait que les branches servaient à ça, à retenir les gens quand ils sont seuls et perdus. Quand ils ne peuvent même plus jouer de la musique. Quand le néant ouvre sa gueule d'affamé...
"On ne choisit pas qui on aime." C'est bien de toi cette phrase ?
Parce que la musique trompe l'ennui et parce qu'elle peut te rendre heureux.