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3,35

sur 679 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je ne connaissais pas Julian Barnes. Quatorze romans ou recueils de nouvelles, quatre essais, des traductions dans plus de trente langues et un prix prestigieux en 2011 pour récompenser l'ensemble de son oeuvre. Un gage de qualité se dirait-on ... pas si sûr finalement.
Je me suis plongée dans les pensées de Tony Webster, fraichement retraité et passablement désoeuvré (ceci explique peut être cela...). Il porte un regard sans concession sur son parcours, et se définit lui même comme un homme moyen. Moyen comme étudiant, comme ami, comme professionnel, comme mari, comme père ...
Son introspection (sous forme de monologue) l'amène à décortiquer les mécanismes de la mémoire et les effets du temps qui passe. Il sonde ses souvenirs, surpris d'en mesurer la distorsion, reconnaissant que l'esprit fabrique sa propre histoire avec un tel talent que l'auteur lui même parvient à s'abuser et à transformer des "arrangements" en vérité. D'interrogations en incompréhensions, d'émotions diffuses en remords tardifs, il a surtout l'air un peu à côté de la plaque.
Quand au "bouleversement" final, j'ai sans doute occulté quelque subtilité du récit mais franchement ... il n'y a pas là de quoi fouetter un chat, ni couper des cheveux en quatre durant 193 pages.
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Tony, le narrateur, évoque ses souvenirs d'étudiants et plus particulièrement sa relation étrange avec Veronica et ses liens d'amitié avec Adrian. Des années plus tard, Adrian lui envoie une lettre afin de l'informer que lui et Veronica sont désormais ensemble. Tony leur écrit en retour une lettre particulièrement éprouvante. Les années passent et Tony apprend qu'Adrian s'est suicidé. Pourquoi ?

Je me souviens avoir été intrigué par l'histoire de ce livre et lorsque les éditions Folio me proposent de le recevoir en format poche, j'accepte aussitôt !

Il m'arrive de ne pas apprécier un livre plus que ça et d'avoir l'impression de ne pas entrer dans l'histoire ou de ne pas me sentir proche des personnages, mais là je dois dire que je suis complètement passé à côté de ce livre !

Tout d'abord j'ai eu énormément de mal avec la style de l'auteur. le narrateur Tony ne cesse de revenir sur ses souvenirs pour ensuite revenir dans le présent, puis part dans des réflexions personnelles qui ne m'ont pas du tout interpellé. Je me suis senti à part, complètement inutile. C'est rare qu'un bouquin me fasse cet effet là et pourtant c'est arrivé avec celui ci !

Je suis également passé à côté de la grande révélation que promet la quatrième de couverture car je dois vous avouer que je n'ai pas saisi la fin de l'histoire. Je relis plusieurs fois les dernières pages sans succès. J'en viens à demander à une copine bloggeuse de m'expliquer le chainon manquant à mon cerveau pour comprendre le grand truc que j'ai loupé. Elle m'explique et pourtant mon regard ne change pas sur l'ensemble global du livre, à savoir qu'il ne m'a pas intéressé.

Malgré tout, j'ai quand même relevé quelques citations qui m'ont plu durant ma lecture. Comme quoi, je ne l'aurais pas lu pour rien ! ;)

Enfin, je tiens à préciser que même si personnellement je n'ai pas apprécié cette lecture (et je le regrette car le point de départ me semblait très intéressant), deux amies bloggeuses ont elles aimé ce livre et sauront en parler mieux que moi, voici l'avis de C'era et de Stéphanie !

Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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C'est 'histoire d'un type dont la vie a été assez terne parce qu'il était trop centré sur lui même... . En un sens, décevant.

Soit dit en passant, si quelqu'un qui l'a lu peut m'expliquer le titre, je suis preneur :)
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Angleterre années '60. Quatre copains au lycée, leurs discussions sur la philo, la littérature (Camus et le suicide…), les filles...
Un début sympathique, des histoires potaches, l'apprentissage de la vie de jeune adulte. Puis la séparation pour des études supérieures distinctes. Et le suicide soudain de l'un des quatre, Adrian, le plus intello et le plus doué. le plus prometteur.
Voici la 1e partie du roman. La 2e partie nous projette… 40 ans plus tard,
S'ensuit une remontée dans le temps jusqu'à ces années de lycée, la chasse aux souvenirs de jeunesse, l'incertitude, les pannes de mémoire ou les réajustements mécaniques des faits… le roman est censé d'après les critiques explorer les méandres de la mémoire : mouais, si on veut… c'est beaucoup dire quand même.
Un constat tristounet : les anciens copains inséparables ne se sont ensuite plus fréquentés. Il y a la vie d'avant et la vie d'après...

Là où la lecture a commencé à m'agacer, c'est quand l'auteur (par la voix du narrateur qui n'est autre que Tony) laisse entendre que Tony lui-même aurait sa part de responsabilité dans le suicide d'Adrian 40 ans auparavant. Et que le journal intime du suicidé apportera la clé de cette histoire tragique.
Sauf que… l'auteur nous mène en bateau, manipule son lecteur en faussant l'intrigue. Les ficelles sont grosses. La fin est inepte et arrive comme un cheveu sur la soupe. Julian Barnes s'est selon moi bien moqué de son lecteur. Tony n'est pas plus responsable que ça dans la mort de son ami, et en fait il n'y avait aucune intrigue tragique le concernant. le lecteur s'est retrouvé mis en haleine pour rien : trompé, manipulé pour en avoir le coeur net... à l'avant-dernière page !
Et le coup des 500 £ en héritage, faudra m'expliquer...

Quant au style : une écriture simple qui ne casse pas des briques, mais une lecture fluide et facile.
Conclusion : un roman anodin et trompeur, à oublier. Mais dire qu'il a obtenu le Man Booker Prize britannique… c'est bien curieux.

Amusant, j'ai enchaîné cette lecture par le fabuleux « Une histoire d'hommes » de Zep qui se penche aussi sur l'amitié de quatre copains qui se perdent de vue, et leurs retrouvailles 20 ans plus tard. Là, le poids des souvenirs est autrement mieux traité, tout en finesse, et le récit prenant. Et c'est une BD… Moi, j'aurais donné à « Une histoire d'hommes » le Man Booker Prize les yeux fermés !
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
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Le début du roman était prometteur, mais on sombre très vite dans l'ennui. Je me suis pourtant accrochée, pour lire ce roman jusqu'au bout... Ce sont les 2 dernières pages qui donnent un peu de "sens" à toute l'histoire... Je suis déçue.
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Ce livre a beaucoup de point communs avec Holyhead. Il est, comme ce un coin perdu dans le North Wales un après-midi pluvieux d'automne, ennuyeux maussade et consternant.
Barnes a du beaucoup se mortifier à écrire cette introspection larmoyante et psychologique à deux sous On l' aurait préféré psychédélique avec humour anglais à la clé qui met le sourire aux lèvres Las ! que du terne

En fait de quoi parle-t-on ? d'un homme commun ,très commun qui a eu une adolescence commune passée à apprendre la vie commune d'un sujet anglais qui un jour recevant le journal d'un copain d'enfance s'aperçoit qu'il n'est pas celui qu'il imaginait être. Ce petit grain de sable dans sa vie commune bien établie et conforme va le conduire à revisiter son adolescence voire sa misérable vie
Il prend conscience qu'il était ordinaire qu'il l'est resté …et comme le dit Barnes je cite approximativement « … c'est comme un repas terne dont on aurait présenté le dessert en entrée… » encore que l'entrée ne soit pas un riche mezzé oriental à se taper la cloche mais bien une entrée frugale a manger sur le pouce comme un gloubi-boulga; c'est dire l'indigence du repas
Barnes distille sa prose soporifique, page après page avec la régularité du métronome. L'ennui suinte à chaque paragraphe et entraîne le lecteur dans une somnolence inévitable.
Et ce ne sont pas les questions au lecteur pris à témoin, ponctuées tous les deux ou trois pages du style « n'est-il point ? - Non ? » qui vont le réveiller Bien au contraire elles lui rappellent qu'il faut continuer à lire, à replonger dans la torpeur.
Toutefois ce style prosaïque a le mérite il faut bien le reconnaître d'amener le lecteur jusqu' à la fin
Ensuite on se pose la question
« comment en suis-je arrivé là ? N'est-ce pas ? »
Mystère! c'en est déconcertant! On l'a fait!
Livre pour insomniaque ; évite la prise de barbituriques , benzodiazépines, valium et autres permet de sombrer tout en douceur dans le sommeil
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Le genre de livre qui donne envie d'être lu, rien qu'à examiner le quatrième de couverture... Oui, sauf que! Il est des histoires qui portent le livre. Ici, selon moi, ce n'est clairement pas le cas. 200 pages lourdes, lentes, exaspérantes, tant l'auteur fouille sa mémoire, se pose des questions. On a hâte que le paragraphe se termine et que l'auteur fasse avancer l'intrigue (oui, celle tant promise par l'éditeur). Mais non, le nouveau paragraphe est souvent une analyse plus profonde de ce qui vient d'être dit. On s'enfonce, on s'écarte. Cent pages de questionnements, interrogations, recherche de l'approbation du lecteur, méta-philosophie. Et puis, l'espoir. Fin du livre 1.

Le livre 2 démarre mieux. On se met à espérer quelque chose de haletant. Après tout, Puzo (même s'il était capable de tenir en haleine malgré tout) prenait souvent son temps pour ses longues mises en place.

Alors? Mieux? Ben non...

"Pourquoi Adrian s'est-il suicidé?" Bonne question.

Quant au dénouement final, à savoir, je cite : "la terrible vérité, qui bouleversera Tony comme chacun des lecteurs d'Une fille, qui danse"

Au final, on a le sentiment que soit l'auteur s'est perdu lui-même dans ses pensées sinueuses et au milieu de sa crinière de cheveux coupés en quatre, soit la fille qui danse et l'histoire en elle-même n'est qu'un prétexte pour écrire un roman philosophique.
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A force de sauter des pages par ennui, l'essentiel dont l'intérêt m'ont échappé
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