Toute la vérité sur Ella Black

Ella est gentille, douce et attentionnée. Fille parfaite, elle tente par tous les moyens de contrôler sa part d'ombre, Bella (Bad Ella), qui l'oblige à être cruelle.

Un jour, ses parents l'entraînent sans un mot à Rio. Ils la surveillent et font mine de rien en lui cachant des secrets. Ella veut a tout prix découvrir ce qu'il se passe. Mais toute vérité est-elle bonne à savoir ?

Ce roman m'a beaucoup déstabilisée. Tout au long du récit, j'oscillais entre l'envie d'en savoir plus et le malaise que me procurait Ella.

J'ai par contre trouvé l'évolution d'Ella très inspirante même si je n'aurais pas forcément réagit comme elle. C'est une jeune fille qui se construit et qui grandit en se trompant et en réessayant plusieurs fois, et ça fait du bien de le lire !

Dans ce roman on participe au combat que livre Ella qui se veut une jeune fille normale de 17 ans et cette voix intérieure qu'elle a appelé Bella qui l'incite à commettre des actes violents. le lecteur encaisse cette violence.
Mais les évènements vont se précipiter car en plein cours ses parents viennent la chercher au lycée et partent au Brésil.
Elle va découvrir qu'elle est une enfant adopté, et qui sont ses parents.
Si les ¾ du roman sont percutants et tiennent le lecteur dans un climat violent, les derniers chapitres me semblent moins puissants et moins crédibles.

C'est une vraie surprise qui m'attendait avec cette lecture. Je m'attendais à une histoire de meurtre ou d'espionnage... Et finalement c'est plus profond que ça. On suit Ella, cette jeune fille si courageuse, qui se met dans la quête de sa propre identité.

Un roman très bien fait qui questionne sur notre personnalité et nos racines. 

Ella m'a beaucoup plu au début de l'histoire. La façon dont elle se voit, sa double personnalité, ses relations avec les autres etc. J'aimais bien toute la première partie du livre jusqu'à la vérité que va finir par apprendre Ella sur elle même. On est intrigué, on s'imagine pleins de théories et on a aucun indice. le soucis, c'est qu'après cette fameuse vérité, Ella devient immature et surtout, c'est beaucoup trop prévisible. du coup, j'ai totalement décroché à partir de là et Ella me tapait plus sur les nerfs qu'autre chose. Elle change totalement de vie en un claquement de doigts et pouf elle s'adapte quasiment direct. Puis cette romance vraiment nian nian qui n'était pas nécessaire...

Lecture mitigée... Les 150 premières pages sont soporifiques, et d'un coup, l'histoire principale est là, je pense qu'il aurait fallu rentrer bcp plus tôt dans l'histoire car on a envie de lâcher le bouquin ou de dormir sur le long début dont je ne comprends pas l'utilité... Enfin, après, ça devient plus fluide et l'intrigue n'est pas trop mal mais ce n'est pas non plus un chef-d'oeuvre en ce qui me concerne, voilà pour mon avis "sur le vif" !!

DÉCEPTION

En 2016, j'avais découvert Emily Barr avec "Flora Banks" que j'avais beaucoup aimé. J'avais aussi eu la chance de rencontrer l'auteure au salon de Montreuil en 2017 et elle nous avait un peu parlé de son prochain roman qui se déroulait au Brésil. J'attendais donc avec impatience "Toute la vérité sur Ella Black". Malheureusement, je suis très déçue de cette lecture.

Nous suivons Ella Black, jeune fille de 17 ans qui est spéciale. Un jour comme les autres, alors qu'elle est en cours au lycée, sa mère vient la chercher inopinément. Ella imagine tout de suite le pire : son père a du avoir un problème. Mais il n'en est rien. Ses parents, sans rien lui expliquer, décident de l'emmener en voyage au Brésil, bien loin de son Angleterre natale. Ella va alors devoir découvrir ce qui se trame, car si aller au Brésil a toujours été son rêve, elle ne peut rester en place sans rien comprendre.

Honnêtement, l'histoire partait extrêmement bien : les cent premières pages étaient passionnantes et intrigantes. C'est plus sur la suite que ça c'est un peu dégradé car... il ne se passe rien. Je me suis juste ennuyée en réalité. Et s'ennuyer trois cent pages, c'est long. C'est dommage car l'histoire aurait pu être bien, la base était solide et prenante. Les sujets abordés aussi sont intéressants, mais l'un des principaux (que je ne citerais pas, pour ne pas vous spoiler) a été mal exploité à mes yeux.

Quand je suis arrivée à la fin, ça a été un peu un soulagement mais surtout, je me suis dit "tout ça pour ça ?". Cette fin ne m'a pas convaincue comme le reste du roman.

De plus, j'ai eu beaucoup -beaucoup- de mal avec le personnage d'Ella. Au début, je l'aimais bien. Je peux comprendre sa souffrance mais je l'ai trouvé sans coeur et vraiment très égoïste. Sans parler de sa pseudo histoire d'amour qui manque totalement de crédibilité.

Le cadre de l'histoire était, par contre, agréable puisqu'il change un peu de ce qu'on voit habituellement.

En bref : une lecture qui partait bien mais qui s'est soldée sur une déception. Je me suis ennuyée et je n'ai pas du tout aimé le personnage principal.
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Ella Black est une lycéenne comme les autres en apparence. Gentille, timide, et discrète, elle ne dépareille pas de son entourage adolescent.

Mais dans le secret de sa chambre, et des autres cachettes qu'elle peut avoir, elle doit parfois laisser la place à son autre elle, sa Bella, celle qui est pleine de colères et qui est capable du pire.

Le jour où ses parents viennent la chercher à l'école, pour l'embarquer au Brésil, elle pense qu'ils ont découvert son secret. C'est pourtant un tout autre secret qu'ils tentent de protéger. Et elle est loin d'imaginer ce que cela peut changer dans sa propre vie…

J'avais lu, l'année dernière, le premier roman de cet auteur, Flora Banks. Et j'avais été très déçue de ma lecture. Malgré tout, j'ai décidé de donner une autre chance, grâce à ce second roman.


Disons-le : ce n'est pas un coup de coeur. Mais ce n'est pas une déception non plus !

Ella m'a beaucoup intrigué durant les premiers chapitres, jusqu'au départ pour le Brésil je dirais. Son dédoublement de personnalité est intéressant et intrigant. J'aimais beaucoup ce côté sombre de ce début d'histoire. J'avais face à moi un personnage particulier, qui me faisait espérer beaucoup de surprises. Et ce sujet reste présent durant la première partie du roman. La suite de l'histoire permet à Ella d'appréhender différemment ce trouble. du coup, oui, bien sûr, sa personnalité n'est plus si sombre. Mais à part une période qui m'a fait craindre le pire, incluant une romance venant de nulle part, j'ai plutôt apprécié le personnage de la jeune fille. On le voit évoluer. Quelques repères temporels permettent de se situer quant à ses changements fondamentaux. Un bon point donc.

J'ai parlé plus haut d'un secret que les parents ont tenté de garder. Sans vouloir vous en dévoiler trop (et vous gâcher par la même occasion la surprise), j'ai été totalement conquise. Un seul indice au cours du premier tiers du livre (non, non, je ne vous dirai pas où) nous met sur la voie. Encore faut-il avoir été attentifs, et c'est d'ailleurs cette subtilité que j'ai apprécié. Ce secret nous occupe une bonne partie du roman, tantôt sur le devant de la scène, tantôt dans les coulisses de la vie d'Ella. Mais il est toujours bien là, et ça nous tient en haleine.

Les choix d'Ella, une fois arrivée au Brésil, partent au départ un peu dans tous les sens. Encore une fois, j'ai eu une petite frayeur. Heureusement, elle retombe sur ses pieds, et développe un comportement que j'ai beaucoup apprécié. Plus stable, plus réfléchi.

Enfin, le dénouement de l'histoire, quoi qu'un peu rapide à mon goût, passe très bien, et se révèle suffisamment intéressant pour donner à l'ensemble de l'histoire une fin à la hauteur. Quant au tout dernier chapitre du roman, il sème des interrogations à la pelle, laissant une belle fin ouverte. de quoi nous triturer les méninges encore un peu.

En somme, ce second roman est à mon avis nettement plus réussi que le premier. Et je repars donc sur une optique plus intéressée par les prochains romans d'Emily Barr.
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Très vite, j'ai su que ce roman allait mal tourner. Premièrement, car je n'étais pas fan de la manière dont Emily Barr abordait le thème de la double personnalité, mais surtout parce qu'avec Ella, elle a tout simplement créé un personnage très semblable à Flora Banks. Nous voilà une nouvelle fois en compagnie d'une adolescente atteinte d'une maladie mentale qui l'handicape quotidiennement et l'empêche d'évoluer normalement. Si pour Flora Banks c'était l'incapacité de se créer de nouveaux souvenirs, pour Ella c'est le fait de vivre un combat en permanence contre sa double personnalité. Mais ce n'est pas tout, l'errance d'Ella dans Rio n'est également pas sans rappeler le voyage vers l'inconnu que Flora Banks entame dans l'Arctique. Et c'est sans compter que dans les deux romans, l'auteure aborde principalement la quête d'identité. C'est ainsi qu'Emily Barr reproduit avec plus ou moins de similitudes le même schéma scénaristique dans son nouveau roman que dans son précédent. L'auteure sait que cette construction de scénario lui a valu les éloges du public pour Flora Banks, alors elle la reprend tout simplement. J'avoue que je trouve ça un peu facile.
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Ella a une seconde personnalité, qu'elle a nommé Bella. Bella est malfaisante et la jeune fille la combat au quotidien, pour l'empêcher de faire du mal autour d'elle. Elle n'en a parlé à personne. Mais lorsque ses parents la font brusquement quitter l'école au beau milieu de la journée, Ella craint qu'ils aient fini par découvrir quelque chose d'horrible à son sujet. Contre toute attente, ils s'envolent tous les trois pour Rio, un lieu qui a toujours fait rêver Ella. Mais la jeune fille a la mauvaise impression qu'ils fuient quelque chose...


Dès les premières pages, nous faisons la connaissance d'une jeune fille mal dans sa peau, qui se bat pour garder le contrôle. Elle repousse Bella, l'empêche de sortir, de s'exprimer. Lorsqu'elle n'y arrive pas, Bella n'hésite pas à nous montrer sa sombre personnalité, prête à détruire. Ella est un personnage pour lequel je me suis posée énormément de questions dès le début de la lecture. Cela semblait différent d'un cas de schizophrénie puisqu'Ella a conscience de son état. J'avais donc envie d'en savoir plus sur les causes de ce trouble de la personnalité. Il y a quelque chose qu'on ne sait pas et j'avais hâte de découvrir de quoi il s'agissait.


Mis à part quelques passages, l'ambiance dans la première moitié du roman est relativement légère. le voyage à Rio est curieusement bénéfique pour Ella. Elle se sent plus vivante et plus indépendante que jamais. On en oublierait presque la sombre Bella et c'est une sensation étrange parce qu'on sait bien qu'elle est simplement tapie, là. L'ambiance change véritablement lorsque les premières révélations tombent. Ella est terrifiée, seule face à ces découvertes, seule face à ses sombres pensées, seule face à la folie.


Le décompte des jours en début de chapitres et le cadre brésilien choisi par l'auteure apporte un peu de tension à la lecture. On ne sait pas ce qui nous attend, ce qui attend Ella. On est plein de doutes, d'incertitudes, mais on l'accompagne doucement dans une aventure qui à la fois l'effraie et la fait grandir. Il y a aussi une petite romance au coeur du récit mais elle ne m'a pas tellement transporté. J'étais davantage intéressée par le travail de l'auteure sur la psychologie du personnage central et je n'ai pas été déçue.


Verdict : Ce roman est moins sombre, moins dérangeant que je l'imaginais. La deuxième personnalité de notre héroïne n'étant pas véritablement l'élément du récit le plus développé. Même si j'avais d'autres attentes pour ce roman, j'ai beaucoup aimé suivre cette quête d'identité. Ella est une jeune fille plus forte qu'il n'y paraît, qui avait besoin d'être livrée à elle-même pour se retrouver et devenir la personne qu'elle désire être. Son parcours n'est pas facile, mais il lui est nécessaire pour comprendre qui elle est et pouvoir s'émanciper de ses origines.

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J'avais déjà lu Flora Banks de la même auteure, que j'ai trouvé très sympa malgré quelques défauts, et j'étais donc plus qu'impatiente en commençant l'histoire d'Ella Black. Et devine quoi, j'ai été incapable de m'arrêter de lire.


Le gros point positif du récit, c'est le petit séjour au Brésil que nous offre l'auteure. Les récits de voyage ou autres ne sont pas trop mon truc en général, pourtant j'ai été transportée aux côtés d'Ella et j'ai adoré découvrir une petite partie de la vie à Rio. Honnêtement, j'avais juste envie de faire un sac et partir à l'aventure, et c'est quelque chose qui ne m'était jamais arrivé avec un autre roman. Autre chose, j'ai trouvé l'intrigue assez captivante même si elle se transforme en légère déception vers la fin… Je ne sais pas pourquoi mais je ne voulais carrément pas quitter l'histoire et c'est un sentiment un peu bizarre, mais il était le bienvenu !


Concernant le négatif (il y en a toujours), j'ai trouvé Ella un peu particulière et très égoïste mais vu ce qu'elle traverse je pense que c'est normal. Ce que j'ai regretté par contre, c'est que le récit commence sur une note très sombre mais se révèle être beaucoup plus « joyeux » que ce que j'espérais, entre l'instalove d'Ella (beurk), sa vie ensuite qui se déroule comme sur des roulettes à quelques détails près, et surtout la fin un peu brusque mais surtout très guimauve. Vu le résumé je ne m'attendais pas à à ça, c'est sûr… du coup tu t'en doutes, c'est ce côté instalove qui m'a le plus rebutée, j'ai même trouvé que cette romance n'avait pas sa place dans le récit. C'est simple : les regards d'Ella et de l'homme de sa vie se croisent UNE fois, elle SAIT que c'est le bon, et hop quelques heures plus tard elle fait le mur pour se balader en pleine nuit à Rio, le tout à 17 ans… mouais, pas vraiment crédible cette histoire. Mais si tu cherches de la crédibilité à 200% il faut aller voir ailleurs je pense !


Bref, j'avais déjà bien aimé le style de l'auteure dans Flora Banks, c'est pareil ici et même si Ella Black reste assez simple c'est difficile de ne pas l'apprécier !
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