Ce septième tome débute par la suite de la scène d'action qui terminait le précédent album. Scène qui, il faut bien le dire, est assez confuse tellement elle est mal dessinée. Tout ce qu'il faut comprendre c'est que les Chinois ont fait évader Najah du goulag sibérien où elle était emprisonnée. Enfin, c'est plutôt le général Tranh qui est derrière l'opération. Il veut utiliser la mercenaire comme arme contre Sam Natchez afin de lui prendre sa place à la tête du Grand Conseil...
Un album dans la moyenne de la série. Ni trop bon, ni trop mauvais. Avec sa bonne dose d'action, de suspense et d'incohérence aussi. Comme cette scène de deux pages de combat au sabre gagné par Najah, qui intervient comme un cheveu au milieu de la soupe. Premièrement, elle n'est pas reliée dans le temps avec la planche précédente (où Najah s'enfuit en pleine mer à bord d'un bateau, poursuivie par des Chinois). Deuxièmement, comment une mercenaire entraînée dans les jungles sud-américaines est devenue experte en combat au sabre. Cette scène est tellement déconnectée de l'histoire que j'ai cru que c'était un rêve, d'autant plus que toutes ses cases comportent un dégradé du rouge à l'orange comme fond et n'ont pas de décor !
Pour la septième fois consécutive, je vais critiquer les traits des visages des personnages qui changent au fil des cases et de leurs postures. C'en est à un tel point qu'il est difficile de les reconnaître. J'ai ainsi mis du temps à comprendre qu'il y avait deux personnages féminins chinois : Youria et Liang, la fille du général Tranh. Leurs traits et leurs uniformes sont tellement identiques que j'ai pensé pendant une bonne partie de l'album qu'elles ne formaient qu'une seule et même personne.
Je vais quand même me précipiter sur l'album suivant pour savoir comment les auteurs ont réussi à terminer la première saison de leur série.
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Excusez-moi… Je parle, je parle, et je ne me suis même pas présenté ! Alexandre Tchen, homme d’affaires corrupteur et corrompu qui vient de trouver refuge chez notre hôte bien aimé…
une vie sans rêve et comme un arbre sans racines