Le cas zéro

Pourquoi je l'ai lu ?


Lorsque Babelio m'a proposé de recevoir le cas zéro dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée, Je n'ai pas hésité une seconde. En effet, j'ai eu, l'année dernière, un coup de coeur si puissant pour Elle voulait marcher tout droit, que j'avais hâte de découvrir le nouveau livre de Sarah Barukh. Quand j'ai lu son premier roman, je n'écrivais encore pas de chroniques, cependant, je peux vous dire que c'est un livre qui m'a bouleversée et que j'ai adoré. Il fait partie des livres que j'emmènerais sur une île déserte.😍


Mais, au moment de commencer la Lecture, j'ai eu une petite appréhension. Comme le cas zéro est présenté comme un thriller médical, ce qui veut dire un genre complètement différent d' Elle voulait juste marcher tout droit, j'ai eu peur de ne pas retrouver ce qui m'avait transportée dans ce magnifique roman. Pourtant, ma curiosité était très aiguisée…


Mon avis


Quelle pression pour réussir à vous faire passer tout ce que j'ai ressenti avec ce roman ! Je ne ressors pas indemne de cette lecture. Je suis complètement bouleversée. Je vais tenter de vous donner les raisons.


Tout d'abord, ce livre est un véritable page-turner. L'histoire est très rythmée, que ce soit au niveau de l'aspect médical, de la vie familiale du personnage principal, Laurent Valensi, de sa course contre la montre pour soigner son patient, des menaces qui pèsent sur lui. C'est un livre que l'on reprend dès que l'on en a la possibilité, qu'on ne peut pas lâcher. Il n'y a pas un moment d'ennui, les événements s'enchaînent, j'ai été à bout de souffle, tant j'étais happée par le suspense.


Ensuite, le sujet me parle énormément. C'est très osé de la part de l'auteure d'avoir parlé du HIV, en partant des prémices de l'épidémie. Je suis née en 1977, j'ai donc vécu mon adolescence avec la peur du sida. Mais on savait comment la contamination s'effectuait, même s'il y avait encore des fausses idées et des préjugés qui circulaient. Lorsque Laurent rencontre Ali Benyoussef et qu'il soupçonne qu'il pourrait être atteint du LAV, appelé également « le cancer des homosexuels », il ne sait pas quelles sont les précautions à prendre.


De plus, les autorités sont-elles prêtes à créer une psychose en France ?


Le cas zéro est aussi une histoire d'humains. J'ai ressenti dans ma chair la détresse des soignants qui sont en première ligne. Ils sont désemparés face aux souffrances des malades. le mode de transmission n'étant pas connu, quels sont les risques pour eux-mêmes ou pour leurs proches ? Ce livre m'a fait énormément réfléchir sur les conséquences qu'une telle maladie peut provoquer pour les malades, mais aussi dans la vie des médecins. Quels risques encourus pour eux et leurs proches ?


Cependant, tout le monde n'est pas prêt à ce que le cas d' Ali Benyoussef soit connu. Il ne faut pas effrayer les Français. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser au scandale actuel de la maladie de Lyme, que certains soignants dénonçaient déjà il y a trente ans.
Dans ce suspense, certains sont prêts à tout pour cacher la maladie. La confrontation entre le serment d'Hippocrate et l'argent est très bien rendue.
Ali Benyoussef est considéré comme un pestiféré par certains. J'ai été bouleversée par le traitement infligé à cet homme.


Enfin, certains personnages m'ont énormément touchée. Laurent, ce médecin qui se bat contre plus fort que lui. L'auteur dépeint son enfance, son adolescence, sa vie. Je me suis énormément attachée à lui, mais aussi à sa petite fille. Je vous invite aussi à découvrir le Docteur David, Camille, etc. Vous aurez deviné que d'autres personnages sont révoltants. Mais il y en a aussi, pour lesquels on ressent que la peur les dirige. Il ne faut pas oublier le contexte : une maladie mortelle dont on ne connaît rien, on ne sait même pas le mode de transmission.


Conclusion


Le deuxième livre de l'auteure a tenu, en ce qui me concerne, ses promesses. J'ai eu un immense coup de coeur pour le cas zéro. J'ai été tenue en haleine, j'ai été bouleversée, j'ai pleuré, j'ai énormément réfléchi, j'ai été scandalisée, j'ai eu peur. J'ai analysé le comportement de chacun en tenant compte du contexte. J'ai souhaité que Laurent fasse certains gestes et en même temps, je ne le voulais pas. J'étais tiraillée, je me suis questionnée, bref, j'ai lu ce livre avec mes tripes. Je suis KO.


Pour la deuxième fois, un livre de Sarah Barukh m'a submergée et je pense qu'il va rester en moi, comme Elle voulait marcher tout droit. J'ai terminé ma chronique et pourtant, je n'arrive pas à sortir de l'histoire.


Je remercie sincèrement Babelio et les Éditions Albin Michel pour cet envoi.

Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..

Jusqu'à quel point un médecin est-il prêt à aller pour sauver son patient ? Jusqu'à mettre sa propre vie ou celles des êtres qui comptent le plus pour lui en danger ? Jusqu'à sacrifier sa femme et à sa fille au détriment d'un homme mourant qu'il ne connaît pas ?

Laurent Valensi, médecin interne à l'hôpital de Saint-Louis, est confronté à un patient dont les symptômes sont incohérents et inquiétants. Et si ce patient était atteint de l'épidémie nommée « cancer homosexuel » qui se propage aux États-Unis ? Malgré les menaces de ses supérieurs qui pèsent sur lui, Laurent Valensi va tout mettre en oeuvre pour soigner Ali Benyoussef.

Une course contre la montre est lancée pour Laurent Valensi : son patient est dans un état critique, il doit faire au plus vite pour le soulager. Aidé par Camille, sa stagiaire interne, Simone, une vieille infirmière au caractère bien trempé, et David, un ancien médecin Tunisien reconverti en épicier parisien, l'équipe va s'entraider pour sauver la vie du patient. Un récit haletant, prenant et additif, qui ne laisse pas indifférent.

Bien évidemment, pour ajouter du piment au récit, l'auteure a incorporé un soupçon de magouilles et d'escroqueries internes. le directeur de l'hôpital de Saint-Louis serait accusé d'empêcher la guérison d'Ali Benyoussef et de financer clandestinement la recherche médicale. Les couloirs de l'hôpital ne sont pas aussi blancs et purs que son aspect semble faire penser.

A travers ce récit, Sarah Barukh met en avant le courage des médecins, qui n'hésitent pas à sacrifier leur vie pour sauver celle des autres. Pour écrire ce roman, l'auteure s'est inspirée de faits réels et de récits de médecins, qui lui ont racontés ce qu'ils avaient vécus à l'hôpital. Les plus perspicaces pourront percevoir une ressemblance entre ce cancer homosexuel nommé « LAV » dans le livre, et le SIDA, apparu dans les années 1980. La réalité et la fiction se mélangent pour donner un roman dynamique, haletant et plein d'émotions.

Un très bel hommage à ces hommes, qui se sacrifient tous les jours pour soigner de parfaits inconnus. Un récit dynamique et bien écrit, que j'ai vraiment apprécié découvrir !
Lien : https://analire.wordpress.co..

Laurent se retrouve confronté à une nouvelle maladie inconnu de tous. le malade Ali développe des symptômes que lui voit mais pas ses responsables. Lorsqu'il commence à comprendre que ses responsables veulent le faire taire, il comprend que le temps lui est compté pour lui et son malade. Avec l'aide d'un ancien médecin tunisien il fera tout pour sauver Ali, quitte à voir sa femme et sa fille quitter le lieu familial.
L'auteur a habillement mené l'intrigue car on on tourne les pages avec avidité et même si c'est une fiction l'immersion est réelle.

Je remercie Babelio pour m'avoir fait découvrir ce livre par le biais de l'opération de « Masse Critique ».
Cette histoire est un concentré d'émotions pures. Elle nous livre un ballet de sentiments qui soit vous font touchent tellement que les larmes peuvent jaillir soit vous horripile à l'extrême selon les situations. Ça m'a fait faire un bond en arrière, à l'époque où j'étais gamine, et où on avait associé si facilement l'arrivée du sida aux préférences et pratiques sexuelles.
Ce livre nous dévoile l'envers du décor, je m'explique. Nous découvrons donc Laurent Valensi, chef du service médecine interne, qui va se retrouver par hasard en charge d'un dossier complexe et inquiétant. Ce patient présente des tas de symptômes inexplicables mais avec un certain recul font penser à une maladie qui touche, sur le moment, d'autres continents. En écoutant que son courage et sa détermination, Laurent décide de passer outre les recommandations de ses collègues ou supérieurs et va tout faire pour soulager et trouver ce qui tue son patient. Dès lors va s'en suivre une enquête pour trouver des réponses et des solutions à ce mal qui touche Ali. Cette situation va bouleverser sa vie, sa vision des choses et son métier.
C'est donc un roman qui vous remue les tripes de par l'histoire, vous bouleverse et vous chamboule.
Alors je ne peux que vous recommander ce livre que j'ai dévoré. Il va vous troubler, vous faire pleurer, vous bousculer.
Lien : https://levoyagelivresquedef..

Très très bon thriller ... mais surtout excellente analyse humaine:
- le médecin qui par devers tout veut soigner son malade
- le patient perdu devant une maladie inconnue, abandonné, révolté tout en acceptant de mourir
- l'immigré tunisien, brillant médecin dans son pays d'origine, simple épicier en France
- l'interne stagiaire directement confrontée à la maladie, aux coups-bas entre médecins
- la femme et la fille du médecin, abandonnées trop régulièrement par celui-ci pour cause d'urgences médicales
- les frères et parents du médecin

L'histoire se déroule en quelques jours, avant Noël, à une époque où le SIDA n'était pas encore connu ... alors que quelques cas du "cancer homosexuel" commençaient à apparaître aux USA, en Angleterre mais ... pas en France.
Le médecin Laurent Valensi fera tout pour soigner ce nouveau patient qui présente une multitude de symptômes en même temps malgré l'opposition de sa hiérarchie, malgré le risque d'attraper ce virus inconnu ...

C'est bien rythmé, j'ai passé un excellent moment avec ce médecin !

« Il se disait souvent que si le personnel de l'hôpital s'appliquait à lui-même les conseils délivrés par les médecins en terme de repos, de nutrition, de gestion du stress, il n'y aurait plus grand monde pour secourir les patients. »

Encore une lecture sur le monde médical me direz-vous. J'aime ce type de livres, je n'y peux rien.
Le récit suit un jeune médecin qui débute en médecine interne. On est pris par ses pensées, ses idées et ses doutes et on a des difficultés à refermer le livre.

« Ils ne leur disaient pas tout, soi-disant pour les ménager. C'était insupportable. La vérité pouvait être cruelle, mais restait toujours la meilleure option pour que le patient finisse par avoir confiance. »

Que d'émotions, que d'angoisses et surtout que de rage face à la bêtise humaine.
Nous sommes en 1986, à Paris, dans un hôpital, plus précisément dans le service de médecine interne.
Cette année là commence à poindre le « cancer homosexuel », maladie honteuse entre toutes qu'on appellera plus tard le SIDA.
Ce roman décrit très bien les sentiments et les frustrations ressenties en tant que médecin face à une maladie que personne ne peut voir, que personne ne veut voir et pour laquelle on ne peut rien faire.

« Lecat avait raison, cette maladie irait plus loin qu'une simple épidémie. Il y avait un enjeu social, humain. »

Que de changements en un peu plus de 30 ans ! Maintenant on sait ce qu'est le SIDA, à quoi il est dû, comment il se propage et comment l'éviter. A ce jour la trithérapie est là. Mais on ne sait toujours pas le guérir.

Je tiens à remercier l'auteur pour cette lecture que je trouve arriver à point nommé en faisant office de rappel concernant la gravité de cette maladie, et donc de l'importance de la prévention.

J'avais lu le dernier livre de Sarah Barukh , "Elle voulait juste marcher tout droit" et j'avais adoré. Dans un thème complètement différent pour "Le cas zéro", elle arrive à nouveau à nous emporter avec elle. Elle a su traiter un sujet peu évident, à la fois avec des personnages qui présentent une certaine singularité et avec lesquels on se lie dès le début du livre et à la fois avec une histoire bien ficelée pleine de rebondissements. le VIH est abordé sous un autre angle, celui du médecin. Un thriller bouleversant écrit avec beaucoup de sensibilité.

Lu en une journée. le thème m'avait interpellée: un jeune médecin face à l'apparition du SIDA. Bien mené, personnages attachants.

Premier thriller médical que je lis, je n'ai donc aucune base de comparaison mais j'ai été conquise par cette toute première expérience. le thème est le premier cas de SIDA ( ou plus exactement de LAV ) en France. La peur, l'incompréhension, les doutes, les préjugés, pourraient toutefois s'appliquer à toute nouvelle maladie inconnue.
Qu'aurais-je fait à cette époque si j'avais été à la place des médecins et des infirmières ?
Moins de 40 ans après l'apparition de ce virus on peut constater que les choses ont à la fois beaucoup évolué et très peu modifié certains comportements.
Certes la maladie est très bien connue et soignée de la part du corps médical mais qu'en est-il de la majorité des gens ?
J'aime quand on peut refermer un roman et continuer à y penser, cela n'est pas si courant.

Il est question ici d'épidémie mondiale dont on sait très peu de choses, d'un médecin dévoué qui va devoir faire des choix: tout faire pour sauver un patient et faire éclater la vérité ou préserver sa vie personnelle et sa santé...
Il s'agit d'une fiction mais tellement bien écrite et on sent l'énorme travail de recherche fait en amont sur le sujet.
Cela m'a fait penser aussi au COVID et à la façon qu'ont les médias et le gouvernement de traiter les informations dans ces situations exceptionnelles.
J'ai adoré suivre Laurent (le médecin) dans ce parcours semé d'embûches et me plonger dans son histoire personnelle très touchante.
J'ai dévoré ce livre rapidement et il m'a même tiré quelques larmes. Un réel coup de coeur !
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