Je m'appelle Mo

Pour ce dernier retour de l'année, je vous propose de découvrir un roman pas comme les autres . Un livre de littérature blanche, mais que….
Nous allons suivre Mo, 44 ans, la narratrice de cette histoire. Elle va nous raconter sa vie de femme divorcée et de maman, une vie « calme » jusqu'au jour où elle reçoit une lettre recommandée qui va faire remonter des souvenirs à la surface mais aussi des secrets de famille enfouis depuis 40 ans…
J'ai apprécié l'histoire mais encore plus l'exercice de style. Quand j'écrivais « littérature blanche mais pas que », je voulais dire que ce roman a été écrit avec une contrainte : avoir une histoire qui tienne la route avec 100 000 signes espaces comprises, pas un de plus et pas un de moins. Et pour couronner le tout, 100 chapitres de 1000 mots chacun.
Une contrainte qui à la lire n'a pas l'air si contraignante que ça. Et pourtant…Cela demande beaucoup d'efforts, des relectures, des modifications pour arriver à tomber sur le nombre exact. Et il faut en plus que l'histoire soit intéressante, cohérente et agréable à lire. Donc forcément, il y a eu concessions, l'auteur n'a pas toujours pu écrire comme il le voulait vraiment. Les mots doivent être minutieusement choisis !
Je n'ai qu'un mot à dire, bravo ! J'ai passé un bon moment. Les chapitres sont courts, donc le livre se lit vite. L'histoire en est vraiment une, avec un début, un développement et une fin, l'intrigue est présente. En bref, le défi est réussi.
Je vous souhaite une bonne lecture