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Citations sur La brûlure (36)

Je prends de jeunes stagiaires. Ils nous accompagnent partout, je leur montre des essences, des techniques. Ils ratissent les feuilles et préparent le chantier. Souvent ils ont froid. C'est la vie de dehors. La vie de nous autres.
Il y a des adolescents heureux, tout de suite ils comprennent ce qu'on fait. Ils ont envie. Ils regardent par la fenêtre. D'autres ne disent rien, ils retournent à l'école après quelques jours, et je reçois un coup de téléphone des parents : Merci, merci, c'était formidable. Le Môme s'est mis au travail : il a compris que ce n'était pas pour lui.
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Pour nous, le petit arbre dans le potager de la vieille a autant d'importance qu'un chêne centenaire ou un saule penché sur l'étang.
L'arbre n'a pas de maître. Il parle des habitants, du climat. L'arbre de chacun fait le paysage de tous.
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J'ai fixé la hache dans mon dos, sous la corde que tu graisses avec moi pendant l'hiver. Harnais, couteau, tenaille, outils, tu connais le corps de l'ouvrier. Qui voit encore ces hommes dans les villes ? Je me prépare à l'éternel été: joyeux de me tenir bientôt au chevet de l'arbre. (p. 18)
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Dans toute image, il y a un pli. Parfois, même ce pli est invisible : je joue le jeu de la vérité et je ne lui donne pas de nom.
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Les arbres ont une intelligence supérieure à la nôtre. Attaqués de toute parts, ils vont réussir à vivre cent cinquante ans. Le bois a une force, une plasticité. Et l'homme ? Du pauvre bois.
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J'ai connu des aventures extraordinaires avec eux. Planter un arbre pour dix générations, c'est incroyable. Je crois que ça n'arrivera plus. (...) Nous, on est des violents. On voudrait leur arracher les racines, couper les branches puis la tête. (p. 115)
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L'arbre est là pour mille ans, et il va s'en passer, autour de lui. Guerre ou cinéma, la neige, les nuits, les enfants à ses pieds, et les villes qui montent d'un coup. Il n'est pas à la même échelle que nous. Certains arbres étaient là depuis Saint-Louis, et soudain ils ont gêné. (p. 115)
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En exergue

"On peut mettre un immense amour dans l'histoire d'un brin d'herbe. " - Gustave Flaubert à Louise Colet
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Les hommes ont perdu la nature. C’est triste. L’arbre est vivant, comme les animaux ou les insectes. Comme nous. Une panoplie bizarrement liée.
Et puis il y a l’ignorance et la bêtise.
La nature ? Un mot que les gens n’aiment pas. Je l’emploi un peu mais je préfère parler du vivant : alors ils font attention. Le vivant, c’est nous. (Page 116)
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Je ferme les yeux et j'écoute la nature avec son front tragique où palpitent les oiseaux, et la nature qui fane sous le soleil.
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