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Citations sur La brûlure (36)

C'est la règle puissante mais invisible. La plupart du temps, c'est nous les humains qui sommes arrivés près de l'arbre. Comment savoir ce qu'il en a pensé ? Il y a un idéal pour un arbre : l'absence d'hommes.
Maintenant, il faut grimper. Comprendre cet arbre : comment il s'écarte, pourquoi il ploie, pourquoi il ne grandit plus. Se mettre en lui.
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Pour nous, le petit arbre dans le potager de la vieille a autant d'importance qu'un chêne centenaire ou un saule penché sur l'étang.
L'arbre n'a pas de maître. Il parle des habitants, du climat. L'arbre de chacun fait le paysage de tous.
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Je ferme les yeux et j'écoute la nature avec son front tragique où palpitent les oiseaux, et la nature qui fane sous le soleil.
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Je vis fort mon rapport à la nature. Je suis un romantique, j'utilise les mots. Il y a des gens plus tranquilles. Quand je monte dans l'arbre, je vois des choses. La fiction c'est ça.
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Cinq jours par semaine dans les arbres, pendant dix ans et on est arboriste. Moi je dis : grimpeur d'arbre.
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Les hommes ont perdu la nature. C’est triste. L’arbre est vivant, comme les animaux ou les insectes. Comme nous. Une panoplie bizarrement liée.
Et puis il y a l’ignorance et la bêtise.
La nature ? Un mot que les gens n’aiment pas. Je l’emploi un peu mais je préfère parler du vivant : alors ils font attention. Le vivant, c’est nous. (Page 116)
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Je prends de jeunes stagiaires. Ils nous accompagnent partout, je leur montre des essences, des techniques. Ils ratissent les feuilles et préparent le chantier. Souvent ils ont froid. C'est la vie de dehors. La vie de nous autres.
Il y a des adolescents heureux, tout de suite ils comprennent ce qu'on fait. Ils ont envie. Ils regardent par la fenêtre. D'autres ne disent rien, ils retournent à l'école après quelques jours, et je reçois un coup de téléphone des parents : Merci, merci, c'était formidable. Le Môme s'est mis au travail : il a compris que ce n'était pas pour lui.
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Dans toute image, il y a un pli. Parfois, même ce pli est invisible : je joue le jeu de la vérité et je ne lui donne pas de nom.
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Les arbres ont une intelligence supérieure à la nôtre. Attaqués de toutes parts, ils vont réussir à vivre cent cinquante ans.
Le bois à une force, une plasticité.
Et l'homme ? Du pauvre bois

Page 128
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Planter un arbre pour dix générations, c'est incroyable. Je crois que ça n'arrivera plus.

Page 115
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