Suite du Jour du Chien (même si on peut aisément lire celui-ci sans avoir lu le précédent, mais ce serait tout de même dommage),
La Nuit de l'Ogre reprend une bonne partie des personnages, mais dans une nouvelle affaire morbide : une jeune femme entre dans la voiture de Chris Kovak alors qu'il sort des urgences, elle y laissera un sac contenant une tête coupée, dans un bocal...
Son ex, Audrey, désormais lieutenant de police, est sur une affaire d'agression dans le métro : une jeune femme a été retrouvée inconsciente, rongée par des rats.
Il se trouve que les deux affaires sont liées. Kovak, en bonne tête de mule, tente d'éclaircir cette histoire de tête coupée et de retrouver la jeune fille qui a finalement disparu, seul.
Et toujours, le Chien rôde tout près...
J'avoue que j'ai préféré le 1er opus. Ici Kovak m'a semblé plus antipathique et le brusque changement de profession d'Audrey m'a paru improbable ; la surveillante Greta, elle aussi, voit son tempérament complètement chamboulé dans ce tome-ci. Mais bon, c'est pour le bien de l'histoire. Personne n'est tel qu'on le voit dans la réalité alors pourquoi les personnages de romans ne pourraient pas, à leur tour, avoir plusieurs facettes ou cordes à leur arc ?
J'ai aussi été un peu gênée, à certains moments, par les nombreuses inversions du sujet qui se répètent dans les dialogues (dis-je, fais-je, lis-je).
Malgré tout, l'intrigue m'a embarquée dans une aventure folle et macabre comme j'aime : entre société occulte et fraternités, passages secrets et souterrains, flashback et doubles identités...
On en apprend d'ailleurs plus sur le fameux Chien, rencontré dans le 1er tome. Vivement ma lecture de
L'Heure du diable !