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4,22

sur 347 notes
Déjà dans les tomes précédents, j'avais trouvé que l'auteur avait parfois quelques soucis de crédibilité. Ici, c'est encore le cas mais à la puissance 10.

Bauwen utilise les rouages du thriller a sa façon et il faut bien avouer que c'est un peu lourd. Il s'arrange comme il en a envie, quitte à user d'invraissemblances et de coicidences a tout va.

Du côté des points positifs.
L'écriture de l'auteur est agréable, avec toujours cette touche d'humour qui rend la lecture aisée et plaisante.
Les personnages sont très travaillés ce qui les rend attachants.

Dans ce troisième opus nous avons pléthore de révélations. le lecteur en a pour son argent.

Donc une lecture en demi teinte du a un manque de crédibilité, mais dans l'ensemble un roman qui reste agréable mais sans plus.
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Christian Kovak, médecin urgentiste, n'est pas au mieux de sa forme. Un peu agoraphobe, il a déserté les couloirs de l'hôpital pour dorénavant consulter en ligne. Qui plus est, il mélange, dans un cocktail explosif, médocs, drogue et alcool. Une situation qui inquiète ses parents. D'ailleurs son père, bien qu'habitant loin, décide de lui rendre visite. Un tête à tête qui n'aura pas lieu puisqu'il est victime d'un accident de voiture et meurt sur le coup, l'autre véhicule ayant visiblement fui. Devant l'écran de son ordinateur, il remarque un étrange rendez-vous en pleine nuit, de la part d'un certain Yesfir Fammous. le motif de cette consultation est on ne peut plus inquiétant puisque l'auteur l'informe que son père n'a pas été victime d'un accident mais d'un meurtre...
Au commissariat, le lieutenant Audrey Valenti, de la brigade Évangile, se rend sur la scène d'un accident : un TER a percuté une femme. Retrouvée coupée en deux. Sur place, les premières analyses montrent que la jeune femme ne s'est pas suicidée mais noyée. Étrangement, le meurtrier semble avoir laissé quelques indices volontairement...

Après "Le jour du chien" et "La nuit de l'ogre", voilà enfin le dernier volet tant attendu de cette trilogie mettant en scène le médecin Chris Kovak, le lieutenant Valenti et le Chien dont, évidemment, l'on apprend l'identité. Outre cette fin inattendue, Patrick Bauwen réussit parfaitement à nous embarquer une nouvelle fois au coeur de sombres histoires de meurtres, de vengeance, de chasse à l'homme, de société secrète, de secrets de famille et de … béhourd ! L'intrigue, parfaitement huilée et rondement menée, mettant en avant Kovak et Valenti, se révèle diaboliquement addictive. Campé par des personnages parfaitement dépeints, que ce soit le torturé Chris, la tenace Audrey, l'insaisissable Batista ou l'effroyable Chien, ce roman, porté par une plume chirurgicale et dense, ainsi que des dialogues percutants, clôt en apothéose cette trilogie.
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Memento mori.
Souviens-toi que tu vas mourir.
Sur ce, belle journée à tous.

Chris Kovak est au fond du seau.
Devenu agoraphobe, le gars parcourt sa maison en long, en large et en travers tout en tentant de se soigner à grandes rasades d'alcool et de brassées de médocs.
Pour un médecin, ça la fout mal, je trouve.
Avec un tel moral, on se dit que les jours à venir ne peuvent tendre que vers le mieux.
C'est là qu'intervient le double effet kiss-cool.
Le premier fait de ta vie un enfer.
Le second, histoire de se démarquer défavorablement de son frangin, fait désormais de toi et tous tes proches des cibles mortelles.
Allez, bon courage, Chris.
Nous sommes de tout coeur z'aveque toi.

Bauwen, j'aime.
La rime est nase mais toujours d'actualité.

L'heure du diable vient clôre une trilogie de très haute volée.
L'auteur aura su, une fois encore, perdre son lectorat pour mieux le surprendre.
Le programme est copieux.
Où il y est question de société secrète, d'historique familial contrarié, de Béhourd (sport existant réellement que les personnes atteintes d'ostéogenèse s'empresseront de rayer de leur wish-list), de tueur en série diabolique et de bien d'autres thématiques facétieuses parfaitement amalgamées par le chef Bauwen pour faire de vos nuits des parenthèses désenchantées.

Le ton est vif, alerte, alternant magistralement temps forts majoritairement sanglants avec accalmies bienfaisantes histoire de se poser un chouïa.

Les questionnements induits dans les deux précédents tomes trouvent ici toutes leurs réponses.
Et heureusement, aurais-je presque envie de gloser.

Bref, c'est très, très, beaucoup bien, encore.
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« L'heure du diable » est un thriller des plus effrayants. Il nous tient en haleine grâce à la technicité de l'auteur qui alterne les (temps) morts et les temps forts pour amener le lecteur vers un final infernal…

Patrick Bauwen est un auteur que j'ai eu l'occasion de découvrir, il y a déjà une quinzaine d'années via la lecture de « l'oeil de Caine », un thriller qui m'avait marqué pendant de nombreuses semaines, au point de faire passer directement ce nouvel écrivain dans mon top 3 juste derrière Thilliez et Grangé. Chacun de ses nouveaux romans a été pour moi, un petit évènement et je n'ai donc jamais raté l'occasion de privilégier cet auteur à toute lecture en cours. C'est encore le cas aujourd'hui car grâce à Babelio et aux éditions Albin Michel , j'ai eu le plaisir de disposer d'un exemplaire du nouveau roman, dans le cadre de la Masse critique.
Je me suis précipité dessus dès réception et je dois dire que je l'ai lu en un temps record malgré mon envie de faire durer le plaisir. Ce roman est prenant, l'histoire est délicieusement insoutenable et les pages tournent aussi vite que la descente aux enfers des personnages.

Très peu de longueurs, le rythme est tambour battant dès les premières pages avec le plaisir de retrouver pour la 3ème fois le personnage emblématique de l'écrivain, à savoir Chris Kovak. Médecin urgentiste croisé pour la première fois dans « le jour du chien » où ce dernier doit faire face à un tueur psychopathe qui fera du docteur sa proie et ne lui laissera aucun répit. La confrontation morbide sera relancée dans « la nuit de l'ogre » où notre héros sera malgré lui au coeur d'une nouvelle intrigue encore plus glauque et angoissante. Au final, tous ces corps mutilés, ces jeux macabres, ce stress occasionné par la mort rodant à chaque coin de rue et cette adrénaline, ont contribué à briser davantage notre héros du quotidien. Cette dernière enquête apparait donc comme celle de tous les dangers pour Chris Kovak qui en faisant une nouvelle fois équipe avec le lieutenant Valenti, va tenter de débusquer le diable et de le renvoyer définitivement dans sa tanière.

Pour cet ultime volet, l'auteur a sorti sa plus belle plume ; Une plume qui saura conquérir le coeur des amateurs de sensations fortes, accrochés à une intrigue bien ficelée et à des personnages que l'on redoute de devoir quitter à tout jamais.
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L'heure du Diable.
Il y en a une précise, je l'ignorais.
En revanche, les meurtres violents & nombreux qui jalonnent ce roman peuvent avoir lieu à tout moment - jour et nuit.
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Je ne peux pas dire que je retrouve Chris Kovak, car les souvenirs de ma lecture en 2018 du 2e volet de la trilogie L'Evangile sont très vagues.
Je ne sais même plus dans quel état il se trouvait à la fin de 'La Nuit de l'ogre', mais là il dégringole. Agoraphobe, bourré de cachetons, il vit reclus avec sa pipe d'opium dans une baraque qui rappelle celle d'Amityville (ambiance). Impossible de mettre le nez, le pied, et la tête alouette... dehors. Heureusement, vive le télétravail et les consultations en ligne, le Dr Kovak peut avoir une patientèle à soigner sans sortir. Mais ce n'est pas parce qu'on reste chez soi qu'on est à l'abri de tous les dangers : la preuve avec ce patient qui lui envoie des messages de plus au plus flippants au milieu de la nuit...
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Dans les polars, je n'aime pas l'action, ni la baston, et il y en a un peu trop ici.
En revanche, j'adore apprendre, mais sans prise de tête. Patrick Bauwen est un très bon conteur, et en tant que médecin, il sait simplifier des notions qui peuvent paraître ardues aux néophytes. J'ai apprécié cela ici, comme dans ses autres ouvrages.
Placée sous le signe du double (voire plus), l'intrigue donne parfois le vertige/tournis, car on ne sait plus quelle piste on suit, surtout si notre mémoire fonctionne avec les lettres écrites. Chris/Chien, je m'y perdais parfois. Entre autres...
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Cette fin, je l'ai vue venir, parce que ... , mais pas grave, car on se refait embrouiller juste avant...
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Envie de relire rapidement 'Le jour du Chien' et 'La Nuit de l'Ogre', à la lumière de toutes les révélations de ce 3e et dernier opus.
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Il existe des personnages que l'on ne souhaiterait jamais quitter, continuer encore un bout d'histoire en leur compagnie, découvrir de nouvelles aventures. Pourtant, un jour ou l'autre, nos chemins doivent se séparer et leur récit se terminer. Chris Novak en fait partie et en est l'exemple-type pour moi.

Patrick Bauwen, créateur et auteur de la trilogie de l'évangile, nous a introduit ce personnage tourmenté par le thriller « le jour du chien ». Plusieurs fois récompensé par des prix littéraires, il avait été adoubé par les critiques professionnels mais aussi par les blogueurs littéraires et les lecteurs. Est ensuite venu « La nuit de l'ogre » poursuivant le chemin tortueux de ses personnages: Novak et Valenti. Par « L'heure du diable », il clôt cette trilogie en apothéose.

Chacun des titres peut être lu indépendamment des autres. Toutefois, si je ne devais vous donner qu'un seul conseil, cela serait de lire les trois et dans l'ordre. Pourquoi? Tout simplement, parce l'auteur a mis beaucoup d'énergie dans le travail de la construction des personnages et cela se ressent pleinement. Entre les histoires personnelles et la psychologie, chacun des protagonistes connait une évolution crédible et aboutie au fil des pages et des tomes.

Les trois livres ont en commun des quatrièmes de couverture très succinctes et assez mystérieuses, ne dévoilant que très peu de choses au sujet du résumé de l'histoire. Pourtant, si je devais vous conseiller l'un ou l'autre thriller de qualité, ces différents bouquins en feraient très certainement partie.

En plus, d'un suspens haletant tout au long de l'histoire, Patrick Bauwen nous offre un final époustouflant. J'en ai été scotchée et heureusement que j'étais assise quand je l'ai lu. Alors que j'arrivais aux toutes dernières pages, attristée, je me disais que ce troisième feuilleton se terminait doucement et là, soudainement…. un twist spectaculaire que je n'attendais pas du tout et que je n'ai pas vu débarqué ni d'Eve, ni d'Adam… Juste un mot : waouaw!

Encore un élément qui m'apporte une certaine nostalgie car maintenant, je devrai attendre le prochain livre de Patrick Bauwen; cela signifie une véritable torture pour moi, vu que définitivement la patience n'est véritablement mon fort ;-)

Je remercie chaleureusement les éditions Albin Michel et Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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« L'heure du diable » est le 3ème volet d'une trilogie. Je n'ai pas lu les précédents volets : « le jour du chien » et « La nuit de l'ogre » mais on m'a dit que les trois romans peuvent se lire indépendamment.
Chris Kovak est un médecin urgentiste sauf qu'il souffre d'agoraphobie. Pour exercer son métier il donne des téléconsultations. Au début du livre on apprend que son père est mort dans un accident de la route et qu'il n'a pas été capable de se rendre à ses funérailles. Il va très mal, dépressif, pratique autodestructrices, il sombre de plus en plus. Une nuit alors qu'il était ivre, il accepte une consultation en ligne au beau milieu de la nuit. Un patient qui va s'avérer être « le Chien » va le contacter avec pour simple message « PREMIERE EPREUVE »… Tout commence et le lecteur comme Chris n'est pas au bout de ses surprises.
Le lieutenant Audrey Valenti doit mener une enquête. Une femme habillée en sorcière est retrouvée sur les voies ferrées.
Leurs chemins vont se croiser.
Je n'ai pas lu les deux précédents volets mais là, tous les ingrédients d'un bon thriller sont là. Addictif, percutant, très bon rythme, bluffant, explosif jusqu'à la dernière page !
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Après le jour et la nuit, voici l'heure.

Troisième tome mettant en scène Chris Kovak, médecin urgentiste devenu enquêteur malgré lui. le Chien, le méchant ambivalent de la série, n'a décidément pas l'intention de le laisser en paix.

Le Kovak du début est pourtant loin, sa part d'ombre ayant pris le dessus et il n'est justement plus que l'ombre de lui-même. L'homme dynamique à laissé place à un être plein de doutes et de peurs, cloîtré chez lui ; agoraphobie.

Une première mise au point : un bon point (et une image) pour l'auteur qui a réussi son affaire, ce roman ravira les lecteurs des deux précédents livres tout en captivant ceux qui arrivent en route. Ce n'est pourtant pas le moindre des exploits.

Voilà un nouveau roman qui répond totalement aux codes du thriller, meurtres, tension, rythme, surprises, retournements de situation… Mais la patte Bauwen, inimitable, est bien là : sa verve, son bagou à travers ses personnages et leurs dialogues. Ces échanges qui rajoutent tellement de sel à une intrigue étonnante.

Pour le coup, l'ambiance générale est différente des deux précédentes enquêtes. Dépressive, anémiante du fait de l'état de Kovak, plus sombre en général. Et c'est bien cette atmosphère qui rend le roman si prenant, parce qu'elle est en opposition avec une action qui ne faiblit pas.

Il serait injuste de dire que Kovak est seul. Audrey Valenti, lieutenant de la Brigade Évangile, spécialiste de la Sûreté des Transports Parisiens, et ses collègues, sont impliqués en parallèle. Chris et Audrey, choc (anaphylactique) qui va bouger les lignes (de vie).

On est loin de l'intrigue à encéphalogramme plat, ça bouge, ça pulse, ça surprend, ça choque, ça émeut, ça touche.

Tout a été plus ou moins écrit en matière de thriller, il ne reste que le talent pour arriver à sortir du lot. Et une voix. Patrick Bauwen a les deux. C'est sans doute son esprit de médecin (dans son autre vie) qui le rend capable d'inventer des histoires aussi dingues. C'est évidemment son empathie qui lui permet de donner vie à des personnages auxquels on s'attache tant et qui ont une personnalité marquée.

Je dois dire que l'état de délabrement de Kovak, et sa manière de se battre contre ses démons, m'aura beaucoup touché. Et c'est un ressort narratif diablement stimulant.

Avez-vous déjà entendu parlé du béhourd ? Une activité méconnue qui s'apparente à un sport de combat (mais pas en kimono ou en slip). L'uniforme requis est l'armure médiévale et les accessoires qui vont avec. L'histoire va faire entrer en confrontation nouvelles technologies et activités bien plus anciennes.

Je prends le pari que vous ne verrez rien passer des 475 pages de ce roman sous adrénaline (et amphétamine). C'est prenant au possible, étonnant et bien vu (il n'y a bien qu'un passage que j'ai trouvé vraiment too much).

L'art du thriller est un exercice de précision, chirurgical. Il faut savoir gérer l'urgence, ne pas perdre le rythme, tenir la distance. Docteur Patrick Bauwen est un expert dans la discipline, et ce roman en est une nouvelle preuve réjouissante et captivante. L'heure du diable aura l'heur de plaire à tous les amateurs de thriller, ce n'est pas un leurre.
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Atteint d'une sévère agoraphobie, Christian Kovac ne sort plus de chez lui. Il recourt à des livreurs pour s'approvisionner, et il exerce son activité de médecin par téléconsultations. Un étrange patient le soumet cependant à de surprenantes épreuves : il lui pose une question dont la bonne réponse conditionne la survie d'un tiers. Il ne s'agit pas d'un simple jeu : lorsque le Docteur Kovac ne trouve pas la réponse, la cible est exécutée, et sa mise à mort filmée puis envoyée à quelques personnes…

L'enquête de police s'avère vite très mouvementée. Un peu trop à mon goût, les scènes d'action prenant parfois trop de place et manquant de crédibilité.

Ceux qui ont déjà lu d'autres ouvrages de cet auteur trouveront probablement, comme moi, qu'il les construit souvent avec la même structure, ce qui nuit nécessairement au suspense. Cela ne m'a pas empêché d'apprécier cette lecture, rendue très agréable par le style et par l'alternance entre le récit de Kovac et celui de l'enquête de police, ces histoires se rejoignant inexorablement.
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Victor Novak, gentil professeur toujours rieur, qui résout tous les problèmes, sillonne la France sur sa moto. STOOOP !!

Erreur sur la personne : Chris Kovak est un médecin urgentiste, devenu enquêteur malgré lui. Maintenant, il a quitté son poste des urgences, il est déprimé, agoraphobe et n'ose plus sortir de chez lui.

Drogué aux médocs et autres substances qui feraient remuer la queue des chiens policiers, alcoolo, il reste confiné chez lui à se lamenter, à se torturer l'âme et à mesurer les mètres qu'il arrive à faire dans son jardin.

Si on en faisait une série, est-ce qu'elle serait bonne ? Je n'en sais rien, mais assurément, elle ne serait pas « tout public »… Ce que je sais, c'est que ce pitch donne un super roman addictif qu'on a du mal à lâcher avant la fin.

Chris n'est plus que l'ombre de lui-même, l'ombre d'un chien, l'ombre de ma main lui ferait peur et son agoraphobie le ronge. Va falloir se sortir les tripes et faire preuve d'ingéniosité pour enquêter à nouveau car le Chien est de retour et les défis sont là.

L'auteur mélange habillement des moments plus calmes avec ceux plus speedés et quand on pense qu'on joue dans du beurre, le lecteur n'est jamais à l'abri d'un revirement de situation ou de l'enquête qui prend un tout autre chemin que celui auquel il aurait pensé.

Les personnages sont bien travaillés, on s'y est attachés aussi, on les connait, on prend plaisir à les retrouver, même cabossé, en proies à des doutes, à la vindicte populaire qui augmente, à cause des réseaux sociaux qui surfent sur les émotions des gens.

Ce n'est pas le premier auteur qui nous met en garde contre les dérives du Net, contre le pouvoir immense du Web, contre ces réseaux sociaux qui n'ont de sociaux que le nom et qui servent plus à monter les gens entre eux, à diviser plutôt qu'a rassembler, sauf si c'est pour un lynchage car pour ça, il y a des gens prêts à se rassembler.

Moi, ça me glace lorsque je lis des appels aux meurtres, aux viols et j'en passe. Mais effectivement, je ne les utilise pas pour vilipender Pierre, Paul ou Jacques. Juste pour poster mes chroniques littéraires et mes bilans.

Le suspense est présent durant tout le roman, sans jamais qu'il ne diminue d'intensité. Ce thriller choral nous fait entrer dans les pensées de différents personnages, dont le fameux Chien, dont on se demande bien qui il est et je vous avoue que j'ai suspecté tout le monde.

Alors que j'étais plongée dans le récit, me rongeant les doigts à cause de l'adrénaline et du suspense, l'auteur est arrivé par derrière et m'a taclé sévèrement. Triple carton rouge ! Violent tacle qui m'a envoyé valdinguer cul par-dessus tête. Je ne l'avais pas vu venir et tant mieux car j'apprécie les surprises violentes dans mes lectures.

Un thriller addictif, réfléchi, engagé, possédant de multiples pistes qui nous emmènerons sur différents chemins à la poursuite du Chien, ce tueur que l'on ne sait attraper et d'autres encore qui ne sont pas des anges de sainteté.

Sans compter qu'il n'est pas le seul à foutre le bordel, que vous en apprendrez plus sur un sport de combat, le béhourd et sur comment faire des vidéos qui donnent l'impression que ce sont les flics qui vous ont attaqué… (à ne pas faire !)

Tout le monde est suspect, l'auteur joue avec sa narration, faisant osciller nos convictions sur qui est coupable et qui ne l'est pas. Il joue aussi avec sa manière de nous conter son histoire, jouant avec la pédale des gaz, rétrogradant l'allure de temps en temps, avant de nous faire bondir ensuite. C'est méchant pour le tensiomètre, entre nous, mais excellent pour le plaisir de lecture.

Un dernier tome qui clôt cette trilogie de la meilleure manière, qui est différent du précédent et qui peut se lire indépendamment des autres, mais cela vous donnerait l'impression d'arriver à une fête sans en connaître les principaux protagonistes et il vaut mieux les avoir rencontré au meilleur de leur forme.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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