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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Plutôt bien écrit, mais quel ennui ! Je ne me suis attachée à aucun personnage. Bien au contraire, je les ai trouvés froids, et certains agaçants par tant d'égoïsme. Je n'ai jamais écrit une critique, je n'en ai pas le talent, mais je ne pouvais laisser ce livre sans qu'un seul bémol ne soit notifié à son sujet.

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Farah, une adolescente transgenre se pose des questions sur sa mère partie peu après sa naissance. On s'étonne du secret qui plane si tard sur son histoire. Très vite, après une enquête digne d'un détective, elle apprend la vérité. Hind, sa mère supposée est en fait son père biologique, sa mère biologique est une mère porteuse, quant au père supposé il n'est finalement que le père adoptif. le père adoptif, Lenny, gourou des temps moderne, pétri de qualités, charismatique, inspiré, dirige une secte religieuse christique philanthropique, il semble tenir la route et avoir la tête sur les épaules, on finira par découvrir qu'il est un illuminé.

Hind, la mère-père indigne qui a tout quitté à la naissance de Farah pour aller vivre une vie d'égoïste irresponsable, revient la gueule enfarinée pour se faire pardonner ses erreurs après 17 ans d'absence.

Lenny le père, qui est tout amour et tout philanthropisme et tout pardon pour l'humanité, pourrait reprendre cette femme qui est l'amour de sa vie et couler une vie heureuse avec Hind, mais non, il fait une exception pour pour elle et renonce à lui ouvrir les bras.

Ces personnages compliqués intérieurement et extérieurement m'ont fatigué au fil des pages. Une fille transgenre, une père-mère transgenre indigne et égoïste, un illuminé, une secte, trop c'est trop pour moi. J'ai le sentiment, avec ce genre de scénario invraisemblable, d'être manipulé par l'auteur.

J'ai compris le message de tolérance de l'auteur, l'appel au respect des différences, je loue la démarche entreprise mais pas sous cette forme exagérée telle une loupe grossissante.
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Décidément, voilà encore un ouvrage primé pour lequel je n'aurais pas voté...
L'écriture est plutôt de qualité mais le récit est très répétitif (500 pages en petits caractères tout de même) et l'histoire franchement alambiquée met un temps fou à "démarrer". Quant aux personnages, ils ne suscitent ni sympathie ni empathie, du moins pour moi.
Cet ouvrage ne m'a vraiment pas séduite et j'aurais tendance à dire que c'est notamment parce que "point trop n'en faut"...
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J'ai achevé ce livre depuis quelques jours.
Et je suis encore assez dubitative.
Interrogée. Partagée.

D'un côté, j'ai su apprécier le style d'Emmanuelle Bayamack-Tam : ces successions de narration, qui se ressemblent tout en étant dissemblables. C'est la forme donnée à la fiction qui rend ce livre incroyablement saisissant.
Pour entrer dans les détails, l'auteure fait se succéder trois personnages. Chacun leur tour, ils semblent se confier à nous, lecteurs, et racontent de leurs points de vue des événements qui leurs sont propres, et qu'ils ont parfois, vécu ensemble, mais de manières complètement opposées.
Nous entrons dans la tête de Farah, de Hind, de Lenny, pour mieux comprendre leurs blessures passées. Pour découvrir qui ils sont.

Entre déchirures, souvenirs d'enfance et regrets, ils finissent par se retrouver pour se perdre définitivement et sans consolations...

L'histoire en elle-même, le fond du roman m'ont quant à eux laissé perplexe. Les scènes de sexe ou de "dévoilement" sont particulièrement gênantes, d'autant plus que les personnages sont pour certains absoluement irresponsables, sans morale, malsains.
J'ai été bien souvent très mal à l'aise au cours de ma lecture.
Non pas à cause des thématiques abordées, qui sont chères à l'auteure (intersexualité et transsexualité notamment), mais plutôt gênée par un excès d'intimité, gênée parce que certains comportements outrepassent le respect des uns et des autres, notamment Hind, qui fait preuve d'un égoïsme sans borne ! Égoïsme d'ailleurs, si bien conté, que nous pourrions presque en vouloir à un personnage fictif !

Pour conclure : une forme originale et très plaisante, mais une histoire dérangeante, et des personnages tout sauf attachants...
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Un roman bien décevant, après avoir lu le noir et éblouissant roman " Il est des hommes qui se perdront toujours ", publié sous le pseudonyme de Rebecca Lighieri.

Dans la "Treizième heure", il est question de 3 personnages dont nous ferons progressivement la connaissance, à la manière d'un récit choral. Je n'ai malheureusement ressenti aucune empathie envers ces derniers : un père illuminé, une mère égoïste (qui s'avère finalement être le père biologique), le tout rédigé dans une écriture aux envolées lyriques dont on se passerait bien.

Soyons toutefois clairs : le message véhiculé par l'autrice ne me pose aucun problème. La transidentité, la recherche de soi et la déconstruction des genres sont des sujets ô combien essentiels à notre époque. Ainsi, le fond part d'une idée intéressante. La forme, quant à elle, est d'une assez grande pauvreté.


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