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Citations sur Plans rapprochés (9)

Marcello. C'est son anniversaire. Cinquante ans. Les quelques glaïeuls envoyés par Sophia, sa voisine de roulotte, ne le consolent qu'à peine.
Blues, Marcello. Gros blues. Après quelques années de vie commune avec Catherine, il a retrouvé ses valises sur le palier de leur appartement.
Avec force détails, dans son incroyable sabir franco-italien, il me raconte sa rupture. Stupéfiante narration. Aussi spectaculaire à l' oral qu'intransmissible à l'écrit. Deux répliques, tout de même, à lire en roulant les «r» : «Je lui ai dit: "Il y a encore mes habits et mon odeur dans le placard, ça te fait rien ?" - Rien. »
Comme toujours quand il est triste, il est très drôle.
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Yanne, Martin, Coluche, Le Luron, Desproges, Devos partis, je me sens parfois un peu seul, moi, dans mon costume d'amuseur public.
Pour ce qui est des garçons, je me console avec Stéphane Guillon, Jamel Debbouze, Christophe Alévêque, Didier Porte, François-Xavier Demaison et peut -être d'autres - Gaspard Proust ? -, qui arrivent, je le sens. Welcome.
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"Aragon, Zemmour. Cherchez l'intrus!" aurait dit Desproges.
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Pour dire le chagrin, il n'y a pas de mots.
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J'ai pour principe de ne pas m'attarder sur des riens.
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Sympathique au public, Kouchner. Il y a peu, alors qu’il a été battu à chacune des élections auxquelles il s’est présenté, il était en tête des sondages de popularité parmi les personnalités politiques.
Le peuple est décidément insondable.
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Un jour, au déjeuner, Renoir me dit à l’oreille : « Regardez les figurants dans la salle ! » Je m’empresse d’obéir. Rien de particulier pour le béotien que j’étais. Et là il éclate de rire: « Vous ne voyez rien? Regardez bien les figurants autrichiens, ils sont payés exactement le même prix, on leur a distribué au hasard des uniformes, aux uns d’officiers, aux autres des soldats: les officiers mangent avec les officiers et les soldats avec les soldats ! » Et il ajoute, ravi: « Exactement ce que j’avais voulu montrer dans La Grande Illusion : Fresnay, officier français plus proche, malgré la guerre, de Stroheim, officier allemand, que de Gabin et Dalio, simples soldats français. Affinités de classe. »
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Jean-Loup Dabadie. Au-delà de nos différences, c’est mon meilleur ami. Il est à l’Académie française, pas moi.Je suis à la Ligue des droits de l’homme, pas lui.Il fréquente le Racing Club de France, pas moi.J’étais ami avec Barbara, pas lui.Il est ami avec Julien Clerc, pas moi. Plus du tout.La liste est longue de ce qui aurait pu nous séparer.
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Desproges. Pierre. Pierre tout court, pour moi. Intimes. À la ville comme à la scène. Avant chacun de nos nouveaux spectacles, nous nous lisions nos textes. Nous nous écoutions. Réserves, conseils ou compliments, nous prenions tout. C’était gai. C’était bien.Nous avions en commun d’avoir nos têtes, tous les deux. Souvent les mêmes. Il avait écrit de quelqu’un qu’il appréciait – je cite de mémoire : « Cet homme-là ne devrait jamais mourir. » C’est celui qui l’a dit qui y est. Mort. Pour toujours. Depuis plus de vingt ans, il n’y a pas de jour où je n’ai pensé à lui
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