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Citations sur Ardennes 1944 : Le va-tout de Hitler (22)

Si, en 5 jours, ils n'ont avancé que de 40 km, je peux vous dire que ce n'est pas une offensive. Une offensive au ralenti ne sert à rien parce qu'elle permet à l'ennemi de faire monter des réserves rapidement.
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Les gardes des barrages routiers américains et la PM mirent au point leurs propres questions pour s'assurer que les occupants d'un véhicule n'était pas des Allemands: un quiz sur le base-ball, le nom du chien du président, le nom du dernier mari de Betty Grable et "quel est le prénom de Sinatra?" Le Brigadier Général Bruce Clarke répondit mal à une question sur les Chicago Cubs. "Y a qu'un boche pour faire une erreur pareille", trancha le MP. Comme on lui avait dit de chercher "un Boche se faisant passer pour un général une étoile", il était convaincu de tenir son homme et Clarke fut arrêté une demi-heure. Le général Bradley lui-même fut arrêté et retenu un court instant alors même qu'il avait bien répondu à la question sur la capitale de l'Illinois. Le MP n'était pas du même avis.
Le personnel britannique sur les arrières de la 9e armée américaine suscita une méfiance considérable au cours de cette vague de panique. Une sentinelle américaine défia l'acteur David Niven, officier de reconnaissance Phantom en uniforme de fusilier: "Qui a remporté la World Series en 1940?"
-je n'en ai pas la moindre idée, aurait-il répondu avec son flegme habituel, mais je sais que j'ai tourné un film avec Ginger Rogers en 1938.
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Pour Thanksgiving, le 23 novembre, Eisenhower avait ordonné que chaque soldat relevant de son commandement reçût un repas complet avec de la dinde. Les cuistots de bataillon de la forêt de Hürtgen essayèrent, ne serait-ce qu'avec des sandwichs à la dinde, mais quand les hommes sortirent de leurs trous de combat pour faire la queue, ils furent la cible de l'artillerie allemande. Un chef d'escadron témoin des lourdes pertes de ce jour-là confia n'avoir plus jamais pu avaler un repas de Thanksgiving. "À chaque fois, il allait chialer comme un môme au fond du jardin."
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Le mardi 26 décembre, un Patton content de lui confia a Bradley ce qui devait rester une formule célèbre: "le Boche s'est fichu la tête dans le hachoir à viande et c'est moi qui tourne la manivelle."
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À Berlin, après l'annonce de l'offensive, observa Goebbels, toutes les rations de schnaps pour Noël furent consommées. Il ne manquait cependant pas de Berlinois sceptiques. Avec l'humour noir dont ils étaient coutumiers, ils plaisantaient sur les tristes fêtes de Noël qui s'annonçaient: "Faites un cadeau utile: offrez un cercueil!"
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Le Brigadier General McAuliffe, qui avait passé une nuit blanche, récupérait un peu dans la cave. Le chef d'état-major suppléant le réveilla pour lui annoncer que les Allemands avaient envoyé des émissaires demander aux défenseurs de Bastogne de capituler, sans quoi ils seraient anéantis par l'artillerie. "Nuts! Des clous!" marmonna un McAuliffe encore à moitié endormi.
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À la suite du massacre de Malmédy, la veille, le commandement américain lança un avertissement pressant à tous les personnels: "Il est dangereux en toutes circonstances de se rendre à des équipages de chars allemands, surtout à ceux de chars non accompagnés d'infanterie, ou de se livrer à toute unité progressant rapidement. Ces unités manquent de moyens pour prendre en charge les prisonniers et leur solution consiste à les tuer purement et simplement." La leçon était claire: "Ceux qui ont combattu ont essuyé peu de pertes. Ceux qui se sont rendus n'avait aucune chance."
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Le personnel du QG et les soldats du centre de repos se replièrent au château, qu'ils continuèrent à tenir le lendemain. Parmi les civils réfugiés au château, se trouvait Jean Servé, seize ans, qui raconta que dans une pièce un GI jouait au piano tandis qu'un sniper, cigarette aux lèvres, abattait méthodiquement des Allemands, l'un après l'autre.
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À Bastogne, une centaine de soldats suivirent la messe devant un autel improvisé, éclairé par des bougies placées dans des boîte de rations vides. Dans son sermon, l'aumônier se contenta d'un simple conseil: "ne faites pas de projet, c'est le projet de Dieu qui triomphera."
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Le survivant d'une compagnie d'infanterie, qui parvint à s'échapper avec le 17e bataillon de chars, raconta qu'après plusieurs échanges de coups de feu, ils finirent par atteindre les lignes de la 82e aéroportée. Un para creusant un abri posa sa pelle: "Mais bon sang, les gars, qu'est-ce qui vous fait courir comme ça? Ça fait deux jours qu'on est ici, et on a pas vu encore un Allemand." Exténué, le fantassin répondit: "Bouge pas mon pote. D'ici peu,t'auras même pas à les chercher".
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