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Citations sur La Seconde guerre mondiale (30)

Ce livre est bien pour mieux connaitre la seconde guerre mondial et ses histoires . 👌👍😊
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Blunden tomba sur un groupe de jeunes prisonniers de guerre américains à demi affamés, avec des "côtes en xylophone", les joues creuses, le cou décharné et des"bras dégingandés". Ils étaient "un peu hystériques" tant ils étaient heureux de rencontrer d'autres anglophones. "Des prisonniers américains que j'ai rencontrés ce matin m'ont paru être les plus pitoyables
de tout ceux que j'ai vus. Ils ne sont arrivé en Europe qu'en décembre dernier, ont été immédiatement envoyés sur le front et ont pris de plein de fouet la contre-offensive allemande dans les Ardennes. Depuis leur capture, ils ont été transférés presque constamment d'un endroit à un autre. Ils racontaient des histoires de camarades battus à mort par les gardes allemands seulement parce qu'ils étaient sortis des rangs pour ramasser des betteraves à sucre dans les champs. Ils étaient plus pitoyables parce qu'ils n'étaient que de jeune garçons arrachés à leurs belles maisons dans un beau pays ne sachant rien de l'Europe, ils n'étaient pas durs à cuire comme les Australiens, ou roublards comme les Français ou têtes de mule comme les Anglais. Ils ne comprenaient tout simplement pas ce qui se passait."
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Les Polonais ne se faisaient aucune illusion, car ils étaient pris en tenailles entre deux systèmes totalitaires impitoyables qui se nourrissaient l’un l’autre. Un autre poète de l’armée de l’intérieur écrivit : « Nous t’attendons peste rouge pour nous délivrer de la peste noire.
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"Si nous sommes américains, écrivit Anne Applebaum, nous pensons que "la guerre" est quelque chose qui a commencé à Pear Harbor en 1941 et s'est terminé avec la bombe atomique en 1945. Si nous sommes britanniques, nous nous souvenons du Blitz de 1940 et de la libération de Bergen-Belsen. Si nous sommes français, nous nous souvenons de Vichy et de la Résistance. Si nous sommes néerlandais, nous pensons à Anne Frank. Même si nous sommes allemands, nous ne connaissons qu'une partie de l'histoire."
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Certaines personnes se plaignent du fait que la Seconde Guerre mondiale exerce une influence dominante près de soixante-dix ans après son terme, comme le montre le nombre disproportionné de livres, de films et de pièces à son sujet, et que nombre de musées entretiennent une industrie du souvenir. Ce phénomène n'est guère étonnant, ne serait-ce que parce que la nature du mal semble être la source d'une fascination sans fin. Le choix moral est l'élément fondamental dans le drame humain, parce qu'il se situe au coeur même de l'humanité.
Aucune autre période dans l'histoire n'offre de source plus riche pour l'étude des dilemmes, de la tragédie individuelle et collective, de la corruption du pouvoir politique, de l'hypocrisie idéologique, de l'égocentrisme des commandants, de la trahison, de la perversité, du sacrifice de soi, du sadisme incroyable et de la compassion inattendue. En bref, la Seconde Guerre mondiale défie la généralisation, ainsi que la catégorisation des êtres humains que Grossman rejetait si passionnément.
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Les relations entre les Alliés n'étaient guère facilitées par le fait que le maigre Monty et Clark le dégingandé étaient tous deux obsédés par leur propre image. Clark, dont l'équipe de relations publiques atteignit bientôt une cinquantaine de personnes, insistait pour que les photographes ne le prennent que sous son bon profil, celui qui mettait le mieux en valeur son nez d'empereur romain. Certains de ses officiers le surnommèrent Markus Aurelius Clarkus. Quant à Monty, il s'était mis, telle une star de cinéma, à distribuer des photos de lui dédicacées.
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Les officiers britanniques considéraient [l'amiral américain] King comme un anglophobe avéré, mais leurs homologues américains les rassurèrent : l'amiral King n'avait pas de préjugés, il détestait tout le monde sans distinction.
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Aucune autre période dans l'histoire n'offre de source plus riche pour l'étude des dilemmes, de la tragédie individuelle et collective, de la corruption du pouvoir politique, de l'hypocrisie idéologique, de l'égocentrisme des commandants, de la trahison, de la perversité, du sacrifice de soi, du sadisme incroyable et de la compassion inattendue. En bref, la Seconde Guerre mondiale défie la généralisation, ainsi que la catégorisation des êtres humains que Grossman rejetait si passionnément.
On court néanmoins le danger bien réel de voir la Seconde Guerre mondiale devenir un point de référence instantané, à la fois pour l'histoire moderne et pour tous les conflits contemporains. Dès qu'une crise survient, les journalistes comme les politiciens établissent instinctivement des parallèles avec la Seconde Guerre mondiale, soit pour dramatiser la gravité de la situation, soit dans l'espoir d'avoir l'air "rooseveltien" ou "churchillien". Comparer le 11-Septembre à Pearl Harbor, ou assimiler Nasser et Saddam Hussein à Hitler, ce n'est pas seulement se livrer à un parallèle historique inexact. Les comparaisons de cet ordre sont extrêmement trompeuses et risquent d'accoucher de la mauvaise réaction stratégique. Les dirigeants des démocraties peuvent se retrouver prisonniers de leur propre rhétorique, tout comme les dictateurs.
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Le 18 février, Goebbels invoqua le thème de la "guerre totale — guerre courte !" lors d'un rassemblement de masse au Sportpalast de Berlin. L'atmosphère était électrique. Du podium, il hurla : "Voulez-vous la guerre totale ?" Le public bondit sur ses pieds et aboya son approbation. Même un journaliste antinazi couvrant l'événement avoua plus tard que lui aussi avait sauté sur ses pieds dans l'enthousiasme et avait même eu de la peine à ne pas beugler "Ja !" avec le reste de la foule. Il dit plus tard à des amis que si Goebbels avait clamé "Êtes-vous tous prêts à mourir ?" la foule aurait hurlé de nouveau avec l'enthousiasme. Le régime nazi avait piégé l'ensemble de la population du pays, en en faisant le complice, volontaire ou non, de ses propres crimes, de sa propre folie.
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Les hauts responsables nazis avaient promis une "grande sphère économique sous influence allemande" et une union économique européenne qui permettrait d'améliorer le niveau de vie, mais les politiques contradictoires et la tendance à surexploiter les pays qui leur étaient soumis aboutirent au résultat opposé.
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