Une fois n'est pas coutume je regroupe les quatre chroniques sur un même billet. Pourquoi changer ainsi mes habitudes ? Parce que j'ai lu ces histoires presque coup sur coup et que du coup j'avais un autre regard sur mes lectures que si j'avais fait durer. J'avais non seulement tout les éléments en tête mais je tirait en plus des liens entre les différentes histoires, etc. Pas facile pour moi dans ces conditions de faire une chronique par tome sans digresser sur les tomes suivants !
La Société c'est un groupe de personne qui a décidé de monter un réseau offrant des prestations de hautes qualités et très particulières pour des clients ultra-sélectionnés. Allant de la "simple" coupe de cheveux au massage relaxant, très relaxant, la Société vous permettra de vous épanouir sensuellement dans le luxe le plus total.
Tout repose sur des façades innocentes et légitimes et, outre l'argent qui coule à flot, une loi du silence.
Dans le tome 2 nous verrons apparaître les personnages du premier tome dans un cadre bien différent. Je dois avouer que ce nouveau rôle convient bien plus à Mickaëlla que ce qu'elle nous donnait à voir dans le tome 1. Nous suivons cette fois-ci une jeune fille qui va se prêter à un étrange jeu, à des manipulations mais sans que le lecteur ne puisse dire avec précision qui manipule qui. Etudiante de journalisme, Mina, qui n'est pas trop farouche, va être initiée à la Société par le biais de son patron (non, contrairement à Fifty par exemple, ce n'est pas lui qu'elle se fait...enfin je me comprend).
Ce tome, qui est bien moins porté sur la domination, se veut plus sensuel, plus sulfureux d'une certaine manière. La part est vraiment laissé au jeu de séduction et de manipulation et les scènes sensuelles sont là pour servir ce but, non pour noyer le poisson ou remplir des pages. L'inclinaison de Mina pour ce "jeu" est plus compréhensive que celle de Micky, est-ce du au changement de cadre de travail ? C'est possible qu'il y ait une sorte d'aura autour des profs après tout.
En revanche, ce qui m'a fait tiquer c'est le vocabulaire de l'auteur. Déjà un peu cru, familier, dans le tome 1, c'est plus dérangeant dans ce contexte plus feutré et littéraire.
Le point commun de toutes ces histoires, outre les trames classiques des romances érotiques, c'est bien le style de l'auteur. le vocabulaire est toujours le même, les tournures de phrases et les expressions se retrouvent toutes les 20 pages en moyenne ce qui fait qu'après 4 tomes je n'en pouvais juste plus. Outre le fait que ce soit d'un niveau familier et cru, j'ai eu beaucoup de mal avec le fait que l'auteur insiste lourdement sur certains points. Parler de relations sexuelles, orales ou non, ce n'est pas évident parce qu'il faut éviter de faire toujours la même chose et de sombrer dans la routine. Mais ce qui est valable dans le couple l'est aussi dans une série. du coup les héroïne qui "s'ouvrent" à la sodomie, avec les mêmes mots/expressions, les descriptions de fellations qui se ressemblent toutes etc. (le pire ? toutes les héroïnes sont des femmes fontaines et trop d'insistance sur ce fait m'ont fait remarqué que d'un point de vue technique, ça mouille et que si l'auteur essaye de s'occuper de ce détail parfois, c'est souvent qu'elle l'oublie !). J'avoue que ça fait beaucoup. Il n'y a pas de variété et cette insistance lourde a plus eu tendance à m'agacer qu'autre chose. le style est assez simple et directe mais je pense que le but principal de ce genre de littérature ce n'est pas ça non plus, mais plutôt les scènes sensuelles, qui, en elles-mêmes, tiennent leurs promesses.
Pourtant en soi ce sont des histoires qui ne sont pas "mal" et qui ont des bons points (j'avoue avoir préférée l'histoire n°3 pour son héroïne plus assumée et prête à faire ce qu'il faut, quitte à souffrir, en restant réaliste et lucide sur le monde et sa place dans ce monde).
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