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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La frivolité est une affaire sérieuse est un recueil de nouvelles écrites sur une dizaine d'années.

On y retrouve ici notre très cher Frédéric sous son meilleur jour : une plume légère mais saignante, des sujets parfois lourds mais toujours abordés avec cet humour et esprit qui le caractérisent tant.

Ce livre nous permet de passer un très agréable moment avec cet écrivain que l'on croit être un ami tant il est vrai il se livre et nous touche. Les nouvelles sont peut être aujourd'hui le format idéal, Frédéric n'a ainsi pas le temps de nous perdre comme dans certain de ses récents opus.



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J'ai toujours adoré le style de Beigbeder. Adolescente, je lisais les aventures de Marc Maronnier dans les différents romans de l'auteur. Cela faisait un moment que je ne retrouvais plus l'auteur que j'avais tant aimé durant ma jeunesse, me demandant si c'était le fait d'avoir grandi ou si c'était lui qui avait changé… Tombée par hasard sur La frivolité est une affaire sérieuse, je l'ai lu sans a priori et sans attente…
L'auteur parle en son nom. Ce livre n'est pas un roman, mais un assemblage de différentes chroniques, répertoriées en trois classes : avant 2015, pendant 2015, après 2015. Les sujets sont variés : on passe du quotidien de la vie de l'auteur à des phénomènes mondiaux, en passant par la politique… le tout soutenu par une véritable réflexion sur le monde, sur sa décadence, et sur la place de la littérature (écriture et lecture)
aujourd'hui.  
Un livre à picorer ou à lire dans un seul mouvement, avec ce style de Beigbeder que j'affectionne tout particulièrement, d'une complexe simplicité. Dire les choses les plus complexes par un choix judicieux de simples mots.
Lien : https://hippocampelephantoca..
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Un peu d'impertinence, s'il vous plaît, nous sommes Français ! Frédéric Beigbeder agace ou séduit mais dans les deux cas de figure il ne laisse pas indifférent. « 99 essais » est une compilation de divers billets d'humeur publiés dans la presse par l'écrivain avec une particularité, trois parties sont mises en exergue : avant 2015, en 2015, après 2015. Et c'est ainsi qu'on mesure ô combien « la frivolité est une affaire sérieuse ». Même salutaire.

Aussi éclectique que possible, Frédéric Beigbeder parle de tout et de rien, de sujets lourds et légers, mais toujours avec humour (sans se prendre au sérieux) et avec un cynisme que l'on pourrait qualifier de bienveillant. Une chose est irréfutable, si certains naissent dans les choux, ce natif du Béarn n'a pas vu le jour dans un arbre (malgré son admiration pour le cèdre du Jardin des Plantes) car il a banni à jamais la langue de bois ; que ça plaise ou non, il exprime ce qu'il a envie de dire, il livre ses opinions en mettant le politiquement correct aux rayons des accessoires inutilisables.

Littérature (qui «est avant tout une conversation »), cinéma, fashion-week, alcool (voire cigarettes et p'tites pépées), vie nocturne, sexe, tout y passe sans trépasser. Sauf quand il évoque avec une infinie tendresse la disparition de Jocelyn Quivrin et Jean d'Ormesson. Et puis, il y a 2015. Même si avant il y a eu 2001. 1995 aussi. En France, en Europe, en Asie, en Afrique, en Amérique. La réponse de l'auteur est sans appel, cinglante et lucide, tout y apportant comme toujours de l'ironie qui parfois est également « la politesse du désespoir », une arme aussi, et celle-ci sans faire de victimes. Une arme non létale, au contraire, elle a pour but de faire renaitre, de ne pas oublier que « Paris est une fête ».

Cela dit, Frédéric Beigbeder a sa bête noire (qui n'en n'a pas ?), je nomme Internet et les réseaux sociaux (entre nous ses initiales sont quand même FB…) : « La vindicte de ce monde virtuel qui semble avoir été créé pour permettre à tous les haineux du monde de se donner la main ». C'est joliment exprimé et on ne peut lui donner tort. Sauf, qu'il existe heureusement, l'autre versant, peut-être moins mis en lumière mais où on peut avoir le monde au bout des pattes avec des échanges cordiaux. Mais cette violence virtuelle est ni plus, ni moins, que le reflet d'une société ; le romancier a encore une phrase terriblement juste « La violence n'est pas un discours ou une langue ; la violence commence là où disparait le vocabulaire ». Quand on ne sait plus quoi dire, on frappe, quand on est en manque d'arguments, on agresse.

Alors avant toute chose, de la LITTERATURE, pour « humaniser l'inhumain », pour narrer l'inénarrable (Frédéric Beigbeder, si un jour vous me lisez, je l'ai mis pour un ajout page 93), pour continuer à s'exprimer à sa guise, pour quelle soit le réverbère du fil de la liberté avec un funambule de la désinvolture, de la fantaisie (sans divins mensonges), de la légèreté. Cette légèreté si soutenable des êtres.
Lien : https://squirelito.blogspot...
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