L'amour est une tornade, une superbe bourrasque qui n'a que faire des petits arrangements.
On ne peut aimer que si l'on est ivre de vie.
Trop de raison dans les sentiments, ça les abîme souvent.
Après tout, une forte passion, même quand ça se termine mal, c'est pas mal, ça fout un peu de désordre et beaucoup de vie dans les veines.
La preuve que je vous aime, c'est que si je vous avais rencontrée plus tôt, je ne vous aurais pas proposé le mariage! Parce que le mariage est un contrat social souvent incompatible avec le grand amour. Je sais qu'il y a des mariages heureux. Le mien était terne et sans grande joie. Dans le mariage, avec le temps, quelque chose d'autre se substitue à l'amour. Je ne suis pas fait pour ça et pourtant j'ai fait comme tout le monde. Ma vie perdait peu à peu de son éclat. Heureusement que j'avais ma musique. Enfin, j'espère que vous appréciez le compliment.
L'amour est la plus vieille demeure du monde, qu'il faut sans cesse reconstruire, pierre par pierre sans jamais se reposer et croire que les sentiments sont acquis pour toujours.
La passion est un ouragan, quelque chose de sublime qui précipite le désastre.
On parle d'amour quand on souffre ; le manque, l'absence, l'attente attisent la souffrance et on appelle ça de l'amour.
elle me demanda de lui retirer sa robe, je me mis à genoux et mis ma tête contre son pubis, il sentait le parfum de l’amour, quelle senteur paradisiaque, tu sais, ce parfum unique au monde et qui n’est jamais le même d’une femme à l’autre, non, tu sais pas lequel ou tu fais semblant de ne pas le savoir, bref elle sentait le musc, la beauté, la bonté, la vie, voilà c’est le parfum de la vie, le parfum du bonheur, c’est naturel, c’est pas un truc avec lequel on s’asperge, non le parfum de l’amour c’est une fleur écrasée entre les lèvres du vagin et qui donne la vie à la vie, la vie à l’amour, si tu veux t’enivrer avec ce parfum, tu t’approches lentement du sexe de l’aimée – faut que tu sois amoureux -, tu le salue respectueusement en posant un baiser simple, doux, sur le clitoris, puis tu te places bien en face des lèvres, tu sors ta langue et tu touches à peine le clitoris, là, petit à petit tu t’abreuves du musc de la vie, faut pas forcer ou être violent, tout est dans la subtilité, la douceur dans les caresses, de la tendresse et de l’amour, voilà comment Idé m’a appris à boire lentement dans son ventre…
Avec Pipo, je me montrais docile, soumise à ses désirs et ses vices. Je faisais l’amour avec lui sans rien ressentir. Je simulais. Quand il éjaculait, il hurlait : « Oui, ma juive, oui, ma chienne, prends, ma juive, vicieuse, salope, sale race… » Je me disais : « Pauvre type ! Pauvre canaille, tu n’es qu’un minable, ta queue est moche, ta gueule encore plus moche, et tu cries parce que tu crois que c’est ça faire l’amour, c’est ça jouir alors que je te laisse faire comme si tu te masturbais, et tu ne t’en rends même pas compte ! Quelle misère, quelle pitié ! Tu crois que je mouille pour toi, alors que je mets de la vaseline dans mon vagin réticent pour te donner l’illusion que je t’accueille, et tu ne vois rien, tu es aveuglé par la haine et tu crèveras par la haine. Je ne sais pas comment, mais tu crèveras ! Tu crèveras vidé de ton sang !