Une drôle d'histoire (et non pas une histoire drôle)
J'ai essayé une première fois de lire ce roman fin 2020 et je l'avais abandonné, puis je m'y suis remise. Il m'a fallu une bonne centaine de pages pour entrer dans l'histoire, trop de longueurs et puis, petit à petit, ça se décante et j'ai fini par tomber dans l'histoire qui, tout compte fait, valait le coup de la lire.
Deux amis, Pierre et Benjamin, beaux mecs, sportifs originaires du midi de la France, montent à Paris pour changer de vie et finissent, pour la même raison par aller vivre à Tanger. Leur vie n'est pas toute rose, ils se cherchent, à priori, ils sont homosexuels, Pierre est amoureux de Ben, mais ce dernier est plutôt attiré par les filles.
Pierre, à la recherche d'un partenaire se rend dans un parc spécialisé, il trouve mais se fait tabasser et se retrouve au poste de police. L'histoire se continue, suite à son agression.
Un roman (je dirais presque un drame) psychologique bien mené (même si au début c'est un peu long à démarrer). Pierre est mal dans sa peau, il vit dans la crainte du "qu'en dira-t-on", il aime Ben qui, lui, ne ressent que de l'amitié, et, petit à petit, lui échappe. Un Ben plein d'énergie et qui paraît "bien dans ses baskets", mais est-ce le cas? je n'en suis pas sûre.
L'auteur a une belle écriture fine, un vocabulaire riche et bien choisi (parfois un peu cru). Rien n'est laissé au hasard, l'histoire est bien menée.
Je ne regrette pas de m'être forcée à avancer, l'effort en valait la peine. Je recommande ce livre aux amateurs de récits psychologiques.
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Coup de coeur pour ce récit d'un autre genre.
L'auteur nous emmène dans un monde gay où se déroule des évènements dramatiques. Une plume de qualité, un récit fluide et addictif.
Je l'ai consommé sans modération tant j'ai adoré.
C'est beau et triste à la fois...
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Peu importe qu'il l'ait pris dans ses bras animés de la seule force de l'amitié. La chaleur de sa peau était la même
Sur les toits plats de la Casbah, les oiseaux donnaient la réplique à la brise marine qui portait jusque dans le coeur de la médina le grondement sourd des vagues de la Méditerranée toute proche.