Alex, peut-être...

Au fil des années et de mes lectures j'ai découvert que bien souvent avec les livres tout est une question de timing. Vous lisez un livre au mauvais moment et vous risquez de passer totalement à côté de l'histoire. Si au contraire vous le lisez dans les conditions optimales, vous pouvez retirer bien plus que ce que vous pensiez de votre lecture. Ça a été le cas avec Alex, peut-être que j'ai commencé à lire une première fois au printemps mais sans grande conviction puis que j'ai mis de côté pour mieux le reprendre en été, et passer un très chouette moment avec cette douce romance estivale sur fond de références cinématographiques.

Bailey adore le cinéma. Elle a d'ailleurs passé presque toute l'année à parler films avec un mystérieux Alex rencontré sur un forum de passionnés du grand écran. Mais l'amitié virtuelle pourrait bien devenir réelle quand Bailey déménage dans la ville où habite Alex. Seulement, avant de passer le cap de la rencontre en chair et en os, la jeune fille voudrait d'abord savoir comment est son correspondant en vrai pour éviter d'être déçue. Ce qu'elle n'avait pas prévu en revanche c'était de rencontrer un autre garçon dans la vraie vie, Porter, qui adore la rendre dingue et qui ne la laisse pas indifférente. Bailey se retrouve bientôt face à un choix...

J'ai vraiment passé un très chouette moment avec cette romance pleine de douceur et d'humour. Alex, peut être est l'une de ces histoires d'amour estival émaillée d'une pointe de mystère et portée par des personnages attachants et réalistes que l'on aime lire l'été sur la plage, au bord de la piscine ou à l'ombre par une chaude journée d'été, ce qui a d'ailleurs été mon cas.

On s'attache tout de suite à Bailey, à sa passion pour le cinéma, son caractère de guerrière, ainsi qu'à son style inspiré des années cinquante, sa vespa turquoise et panthère et son méticuleux et quasi obsessionnel sens de l'enquête. Et évidemment on s'attache aussi à Porter, à son petit côté surfeur ainsi qu'à son sens de l'humour parfois douteux et à sa passion pour le sucre.

Et puis bien sûr il y a les autres personnages de l'histoire : Grace la nouvelle amie et collègue de travail de Bailey, l'adorable et attendrissant papa de Bailey et sa super petite amie badass et inspectrice de police, le père bourru mais touchant de Porter, son adorable et solaire maman et sa championne de surf de petite soeur. Sans oublier bien sur les différents collègues de travail des deux héros, notamment le fantasque mais attachant monsieur Pangborn. Tout ce joli petit monde joue un rôle plus ou moins essentiel dans la relation de Bailey et Porter.

Concernant le « mystère » de l'identité du correspondant de Bailey, Alex, il semble que contrairement à d'autres secrets du roman, ce soit une enquête cousue de fil blanc. On se doute dès le début de l'issue de cette partie de l'histoire et les différents indices qui parsèment l'histoire ne font que nous conforter dans notre idée. Et l'on a parfois l'impression d'en savoir plus que les personnages eux-mêmes au point d'avoir envie de leur souffler des indices pour les aider à ouvrir les yeux.

Ce que j'ai préféré finalement dans cette histoire c'est son ambiance. Ça sent bon l'été, le soleil, la crème solaire, la friture et la noix de coco. On rit beaucoup tout au long de cette histoire, on s'émeut de certaines scènes particulièrement adorables entre les personnages et l'on en apprend au passage un peu plus sur certains incontournables du cinéma. Ajouter à ça le côté totalement délirant du musée dans lequel travaille Porter et Bailey et vous avez la recette parfaite pour une romance estivale réussie.

Malgré un ou deux petits défauts de narration, j'ai vraiment passé un moment très agréable, très doux et très drôle avec cette jolie romance estivale. Et parce que la plume de Jenn Bennett est vraiment chouette, nulle doute que je lirai avec plaisir en VO ou en VF, si Hugo Roman décide de la traduire à nouveau, les autres romans de l'autrice.
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Bailey a 17 ans et elle est fan de cinéma. Elle partage d'ailleurs sa passion sur un forum, avec Alex, un garçon avec qui elle correspond depuis quelques mois et avec qui elle flirte innocemment. Lorsque Alex demande à Bailey de se rencontrer en chair et en os au festival de cinéma que sa ville organise, Bailey n'ose pas lui avouer qu'elle vient justement d'emménager chez son père qui habite à deux pas de chez lui. Elle a peur d'être déçue, de ne finalement se trouver aucun atome crochu avec le jeune homme ou pire encore qu'il ne soit pas celui qu'il prétend être derrière son écran.
Elle a décidé de découvrir par elle-même qui est Alex mais dans le même temps, elle fait la connaissance de Porter, un jeune homme qui l'exaspère autant qu'il l'attire et avec qui elle travaille dans le musée local.

Différents thèmes sont abordés dans ce roman Young Adult notamment celui de l'adolescence, des premiers amours, de l'amitié virtuelle. Et si romance il y a, ce n'est pas le sujet principal du livre, la quête de soi étant mise au premier plan.
Il y a beaucoup de références cinématographiques qui jalonnent la lecture, tout ça sur un fond d'été Californien.

C'est une lecture qui plaira très certainement à nos ados dès 14 ans. Une amitié virtuelle, un premier amour, quelques secrets, la Californie. Mélangez le tout et vous aurez un roman qu'on prend plaisir à lire du début à la fin !

Cela faisait un moment que je n'avais pas attendu une romance YA avec autant d'impatience. Alex, peut-être… de Jenn Bennett et publié chez Hugo Roman avec sa promesse d'une version YA et rafraichie de Vous avez un message m'attirait énormément. Il était LE young adult de ce début d'année que j'attendais.

Bailey est une fan de cinéma et en bonne fan, elle échange sur un forum sur le sujet. Sous le pseudonyme « Mink » elle discute beaucoup avec un autre utilisateur, Alex.
Mink et Alex, s'ils partagent passions et centres d'intérêts, sont géographiquement incompatibles. Bailey vit sur la côte Est, Alex sur la côte Ouest. Mais Bailey s'interroge sur ses possibilités avec Alex, balayant le problème de la distance en décidant d'aller vivre chez son père… sur la côte Ouest.
Excusée par la prudence Bailey ne dit rien de son arrivée en Californie à Alex, elle veut découvrir par elle-même qui est son ami virtuel avant de le lui dire.
Mais alors que Bailey démarre sa vie en Californie, entre nouvelles amitiés et job d'été, elle fait la rencontre d'un autre garçon, Porter.
Porter est surfeur et Bailey et lui se rapprochent. Beaucoup. On ne pourrait la blâmer, Porter est adorable.
Toutefois, si la relation de Bailey avec Porter prend le dessus sur ses échanges avec Alex, la curiosité de connaître son ami virtuel perdure.

Je voudrais commencer par une rapide démystification. Celle-ci ne retire rien à l'intérêt du roman mais je pense que je dois commencer par vous le dire : les échanges virtuels entre Mink et Alex, s'ils font partie de ce que j'ai préféré dans le format de ce roman, ne constituent pas la majeure partie de celui-ci. Beaucoup m'ont posé la question, et moi-même j'avais imaginé cette correspondance plus présente. Donc essayez de ne pas trop vous imaginer ce roman comme un roman épistolaire à proprement dit. Rien de bien méchant car, comme je l'ai dit, cela n'enlève rien à l'intérêt de ce livre. J'ai beaucoup aimé les échanges entre Mink et Alex mais la nouvelle vie de Bailey en Californie est tout autant addictive.

Des références très éclectiques pour les cinévores et les cinéphiles.
Qu'elles soient sur le fond ou sur la forme du livre, j'ai aimé les références cinématographiques. Tantôt Audrey Hepburn, tantôt Anna Kendrick, c'est assez éclectique. C'est aussi très rafraichissant. La musique est une référence qui revient souvent dans le genre YA et NA, le cinéma est un peu plus rare et à la fois plus intéressant. OK, clairement : cela donne aux personnages un petit côté élitiste qui ici passe très bien. L'auteure édulcore cette élitisme par l'idée de ‘cocon', de ‘souvenirs' et de ‘famille'. Ça en devient autant agréable pour nous (lecteurs) que pour les personnages.

300% Californie avec quelques clichés. Cependant j'adore, c'est un YA
Au fil des pages, le roman se positionne surtout autour de la nouvelle vie de Bailey en Californie. Entre des moments qui ne seront pas sans vous rappeler des films l'auteure nous imprègne très bien de la culture californienne. Tout y est. le meilleur. Surf, van, douce soirée, jardin, plage… C'est parfois un peu cliché mais, qui n'aime pas ça ? Surtout dans un YA.

Mais, parce qu'il faut bien un mais, certains passages m'ont laissée sur une déconvenue. Je pense là, par exemple, à une petite scène de nudité qui n'a pas trouvé de réalisme à mon sens. Croyez-moi, j'adore Porter, j'adore Bailey, vraiment, alors même si ça ne m'a pas bloquée dans ma lecture j'ai quand même un peu tiqué.
Mais bon, en y repensant, cela détourne un peu l'attention de la potentielle lourdeur d'une révélation. Je peux comprendre ce choix de l'auteure.
Et justement, en parlant de révélation…
Un petit côté dramatique auquel je ne m'attendais pas mais une romance YA très très mignonne.
Ce roman a ses côtés dramatiques et tragiques auxquels je ne m'attendais pas. Mais alors pas du tout. Mais cela ajoute au livre.
Alex, peut-être… reste néanmoins une jolie romance YA. La fin est peut-être trop prévisible. Les indices trop évidents. Mais encore une fois : c'est mignon comme tout.

En conclusion ?
Je ne sais pas si ce roman est un coup de coeur pour moi, peut-être, sur certains points c'est certain. Comme par exemple les personnages, je les ai beaucoup aimés. Mais j'ai sans doute encore trop en tête Trois de tes secrets de Julie Buxbaum.
Alex peut-être… n'en devient pas moins une de mes romances YA préférées, se positionnant facilement dans mon top 5. Une lecture vraiment sympa, parfaite à lire là maintenant, mais aussi cet été. Clairement, un nouveau must-read de la romance YA.
Ce roman fera partie de mon « Holiday packing list 2019 », parce que, oui, j'y pense déjà.
En tout cas, je vous recommande vivement cette lecture.
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Les personnages sont attachants, sont aussi parfois drôles dans certaines répliques. le récit prend son temps, rien n'est précipité tout est assez détaillé pour nous faire vivre encore plus pleinement l'histoire avec l'héroïne. C'est une histoire toute douce et toute mignonne qui fait passer un très bon moment de lecture. L'écriture de l'auteure est prenante on ce laisse entraîner dans la nouvelle vie de Bailey pour la Californie, on va apprendre à vivre avec elle au sein de son nouveau job d'été dans ce musée où elle sera amené à faire des nouvelles rencontres...
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Après une lecture éprouvante et dérangeante, j'avais besoin de me plonger dans un livre tout doux. Et quoi de mieux que du young adult pour ça ?! J'ai donc jeté mon dévolu sur ce roman fraîchement publié.
(...)
Bien que j'aie lu ce livre très rapidement, je n'en reste pas moins déçue par cette histoire. Elle n'a pas réussi à me faire rêver comme je l'avais espéré. Malgré quelques tentatives de l'auteure pour apporter un peu de mystère et une aura de danger au scénario, l'ensemble reste trop prévisible et pas suffisamment abouti à mon goût. Ni l'histoire, ni les héros n'ont su me transporter.
Le récit est entièrement narré du point de vue de Bailey. On découvre alors une adolescente timide, solitaire, douce, gentille, sensible et fragile. Que des qualités qui, en théorie, ont tout pour charmer le lecteur. Pourtant la magie n'a pas opéré sur moi. Même s'il lui arrive par moments de se rebeller et de s'affirmer un peu, je l'ai trouvé trop effacée. Je n'ai pas non plus apprécié nombre de ses réactions que j'ai souvent trouvé trop puériles, naïves et théâtrales et qui m'ont ramené vingt ans en arrière dans la cour du collège. Bref, pour moi, son personnage manquait de sincérité.
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Alex, peut-être, s'avère un roman qui met du baume au coeur. Jenn Bennet signe un récit superbe. Les héros sont attachants, adorables, imparfaits. L'histoire cache sous ses airs simples, un fond plus profond qui entraîne dans un dédale d'émotions plein d'amour. Un young adult tout mignon, teinté de plusieurs références cinématographiques qui font voyager. Foncez!
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