Il est juste que les forts soient frappés

Sarah est morte. de son ailleurs de glaise, elle raconte sa vie, sa mort, l'amour de sa vie.

Adolescente en péril, elle revient à la vie grâce à une psy puis à Théo, l'amour de sa vie. La famille et le bonheur s'agrandissent avec Simon. Mais lors de sa deuxième grossesse, Sarah a un cancer foudroyant, inopérable qui lui laisse peu de chance de s'en sortir. La petite Camille est accouchée prématurément et le grand combat contre le crabe commence.

On peut malheureusement gagner une bataille, mais on gagne rarement la guerre.

Thibault Bérard ne nous épargne rien du supplice de Sarah, mais le fait avec beaucoup d'habileté et de délicatesse. Sarah est un personnage sensible et sarcastique, ce qui en fait une narratrice très attachante et drôle. Cette partie est très réussie.

L'écriture est plaisante, mais le roman est assez inégal avec beaucoup de longueurs.
Les personnages sont assez stéréotypés, leurs vies, leurs familles, leurs ami.es, l'équipe médicale, l'oncologue. J'ai trouvé tout ceci assez plat.

La fin est extrêmement dérangeante. J'ai eu l'impression de lire un livre du XIXe siècle où il fallait que le veuf se recase au plus vite. de là à se recaser quand "l'amour de sa vie" est encore sur son lit d'hôpital… gloups!

Je sais que ce roman a plu. Trop de clichés pour moi.

Lien : https://carpentersracontent...

Roman qui aborde la maladie d'une manière originale dès la préface.
Livre bien écrit mais qui traite d'un sujet grave avec une dimension à mon sens un peu pathologique.
Ce livre n'a pas vocation à distraire. Personne déprimée ou trop sensible s'abstenir