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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Sarah and Théo for ever ! Tel est le ressenti qui se dégage de ce magnifique roman.

Ils s'installent ensemble, jeunes, sans expérience, avec dans la tête, des chansons, des films, des envies de faire la fête, une bonne dose de dynamisme, des moments de douce folie. Puis ils deviennent parents, avancent dans la vie, confiants dans l'avenir... et tout semble s'effondrer, la vie vient souffler le chaud et le froid au sein de cette famille, la maladie s'installe, avec son lot de bonheur et malheur, confiance et désespoir...

Mais ce qui est sans faille, c'est amour toujours présent entre deux êtres, entre Sarah, le moineau de Théo, son lutin pour la vie. Et l'on assiste à un travail de deuil, le deuil d'un avenir prometteur, le deuil du bonheur familial, le deuil qui amène à devoir dire adieu à l'être aimé.

Ce roman merveilleusement écrit, et dont l'auteur manie l'humour alors que son récit raconte une page de vie qui devrait être déprimante, aborde bien des sujets de réflexion : le deuil, la maladie, l'état psychologique de personnes confrontées à la violence de la maladie et son cortège de traitements, de souffrance, d'espoir et de déception. Il est en lui-même l'histoire d'un travail de deuil dont on peut aisément repérer chaque étape.



Chapeau bas à cet auteur capable de faire rire, pleurer, se réjouir, désespérer avec les protagonistes et d'offrir avec justesse, des portraits de personnages variés, jeunes, moins jeunes, personnel médical, amis...



Thibault Bérard aurait pu écrire un roman choral, donnant à chaque personnage sa version des faits, mais il choisit dès le départ de donner la parole à Sarah qui désormais, se situe bien au-delà de l'épreuve qu'elle dut subir, et en semble libérée, ce qui permet de lire une histoire triste certes, mais pas vraiment déprimante, à part quelques larmes versées sur certaines pages.


Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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C'est sans doute le roman qui m'a le plus bouleversée dans les dix dernières années !

Théo et Sarah se rencontrent, se séduisent, unissent leur destin, une succession classique d'étapes, auxquelles il est difficile d'échapper. Arrive une première grossesse. Une vie ordinaire, ponctuée de fatigue, de joies et de peines, de moments de bonheur et de contrariétés …Un deuxième enfant s'annonce, pour le plus grand bonheur du couple, jusqu'à la terrible nouvelle…

Rapidement le récit est centré sur cette période odieuse, faite de souffrance, subie de plein fouet ou par procuration, qui fait de la vie de Théo un enfer, tandis que Sarah s'accroche, coûte que coûte.

Thibault Bérard restitue avec un grand talent le ressenti si douloureux des personnages, l'immensité de leur impuissance et le gouffre de douleur dans lequel ils ont plongés. Injustice totale, exceptionnelle mais si dramatique.

Toute la famille est emportée dans ce tourbillon d'horreur créé par la maladie. On admire le courage de Sarah et la détermination un peu folle de Théo. On garde ses larmes pour les deux enfants, pour lesquels l'empathie est si profonde.


C'est dur, cruel et superbement bien écrit.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Il est juste que les forts soient frappés est un livre que je n'oublierai jamais.
J'ai même du mal à trouver mes mots pour décrire cette boule de vie et d'optimisme insufflée par les personnages alors même qu'on le sait dès le premier chapitre, Sarah va mourir de son cancer.
Elle apprend la très mauvaise nouvelle de sa maladie alors qu'elle n'a que 37 ans, qu'elle est enceinte de 7 mois et maman d'un petit garçon.
Énorme claque pour le couple composé de Théo, gentiment nommé Lutin, et Sarah, moineau, la narratrice.
Jusqu'alors insouciants, fantaisistes et plein de vie, le jeune couple ainsi que leur fils, se retrouve frappé de plein fouet. Très très peu d'espoir de rémission ou de guérison pour la jeune Sarah, le docteur dit «House» est formel et franc, mais Théo et Sarah vont décider de se battre, et vont gagner bien des batailles.
Les personnages ont de l'humour, de très bons amis, une famille plutôt unie et une très grande dose d'optimisme et d'énergie.
Je suis tout de suite rentrée dans la vie de ce jeune couple fort sympathique et amoureux. C'est très vivant, on a l'impression d'être là, avec eux. On retient son souffle, on expire quand ça va mieux, on pleure quand ça va mal. Car oui, fait très rare, j'ai pleuré et aussi ri à la lecture de ce roman.
Rien ne nous est épargné de la maladie, mais le fait que la narratrice raconte l'histoire depuis sa mort, apporte un certain recul à toutes ces horreurs.
Je n'ai rarement lu un récit aussi empli de vie, d'amour, d'humanité, alors que les principaux sujets en sont le cancer et la mort.
Plus qu'une histoire de mort, plus qu'un drame, c'est une histoire d'amour, légère et profonde à la fois, qui ne sombre jamais dans le niais.
Merci à Thibault Bérard pour ce magnifique roman, d'une force incroyable, qui m'a bouleversée.
Pour l'instant, mon livre préféré lu cette année.
Sélection Prix Cezam 2021.

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****,*

La voix de Sarah s'élance. Elle demande le repos, elle appelle la paix. A travers ses mots, au delà de la mort, elle évoque sa vie, ses amours et cherche à refermer la porte. Cette jeune femme a perdu son combat contre le cancer. La force noire n'aura pas suffit... La vitalité de son chevalier non plus... Restent les moments doux, forts et beaux, qui réchauffent et aident à se détacher...

Entre larmes et sourires, le premier roman de Thibault Bérard est un texte qui touche, qui émeut, qui bouleverse...
Mais détrompez-vous, ce roman est avant tout un hymne à la vie. Celle qui bouscule, qui étonne, qui transforme. Cette lumière chaude et enveloppante qui nous porte et nous dépasse.

Thibault Bérard a le don des mots. Il a le ton juste quand il parle d'amour et de rage, de joies et de souffrances, de miracles et de destin.
Il nous emporte avec lui aux côtés de Sarah et Théo, ces êtres gracieux, frappés de plein fouet mais accrochés l'un à l'autre.

L'écriture de Thibault Bérard est le chant de la vie, qui ne finit jamais et qui nous tient tous par la main. Une petite mélodie, fragile et puissante, qui parfois vacille mais ne s'éteint que dans l'oubli...

Repose en paix Sarah. Nous veillerons sur ton histoire, la chérirons et la partagerons pour que ton courage ne soit pas vain... Et pour qu'elle illumine de vie nos jours...

*Sélection 2021 #68premièresfois 6-22*
Lien : https://lire-et-vous.fr/2021..
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Waouh, quelle claque ce roman ! Quelle belle leçon de vie !
Dès la première page nous sommes avertis. Sarah, nous raconte l'histoire de sa vie de l'au-delà. Elle qui ne pensait pas dépasser l'âge de 40 ans, elle quittera ses proches à l'âge de 42 ans.
A la lecture de ces premiers paragraphes on peut se dire que cette lecture va être triste et démoralisante. Et bien non, une certaine douceur se dégage de ce roman.
Sarah nous fait part de sa vie amoureuse, de sa vie de femme. Celle-ci prend un tournant décisif à partir du moment où elle rencontre Théo un homme un peu plus jeune mais avec lequel elle va fonder une famille. En se retrouvant à trois, la vie est belle, tout est parfait. le bonheur va décupler lorsque Sarah tombe enceinte d'une petite fille.
Lors d'une visite de contrôle, les médecins vont détecter à Sarah un cancer. Des décisions devront-être prises rapidement...

Le jeune couple va alors tout faire pour se battre contre cette maladie... Est-ce que la citation de Nietzsche "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort" pourra les faire avancer face à ce cancer foudroyant? Peut-on lutter contre tous les maux pour accéder au bonheur?

Même si le sujet est grave et assez sensible, Thibault BERARD, par son style et sa plume arrive à nous faire sourire et à faire émaner une
sorte de légèreté dans ce récit. Je ne cache pas avoir pleuré à la fin du roman et d'avoir eu le besoin de prendre dans les bras mon fils et mon
conjoint mais j'ai ressenti une certaine quiétude en le renfermant.

#68premieresfois
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A force de le dire et de l'écrire vous commencez à le savoir je ne suis pas très « roman d'amour », sauf quelques exceptions dont Mon désir le plus ardent de Pete Fromm, une histoire d'amour, de nature et de maladie et qui fut et reste un coup de coeur dans le genre. Ce premier roman de Thibault Bérard est de la même veine. Sarah et Théo s'aiment. Rien ne les prédestinait à former un couple. Elle, « moineau », à la jeunesse border-line, un peu paumée, lui, le « lutin » de quelques années plus jeune, l'optimiste à tout épreuve. Ils ont tout pour être heureux : travail, enfant, ami(e)s, famille, tout roule jusqu'au jour où le Dr House entre dans leurs vies pour le pire. Moineau n'a pas voulu voir les premiers signes et pourtant désormais ses jours sont comptés……

Je vous prie de m'excuser en premier lieu car je n'ai pas le talent de Thibault Bérard pour exprimer avec l'écriture autant de beauté dans les sentiments, donner autant d'émotions dans la narration d'une histoire, j'allais dire banale, d'un couple, autant de profondeur dans les ressentis ….. Mais je vais malgré tout essayer car moi la « dure » aux sentiments amoureux, j'ai craqué, j'ai fini avec des larmes qui coulaient sans que je puisse les retenir mais que ces larmes étaient belles….

Notre guide s'appelle Sarah, c'est elle qui nous raconte son histoire et dès les premières lignes elle est directe, elle ne tergiverse pas, ne nous enfume pas : elle est décédée, à 42 ans, voilà c'est dit, alors soit vous faites le choix de continuer et d'écouter ce qu'elle a à vous dire, soit vous refermez dès maintenant le livre car vous vous doutez que tout ne vas pas être rose. Moi j'ai continué car ce qui m'a plu dès le début c'est le ton de Sarah, sa façon d'exprimer les choses, à vous de juger :

"Incipit :

J'imagine que vous serez d'accord : ce que tout le monde veut, dans la vie, c'est laisser une trace, non ? Résister à l'oubli éternel ? Et bien le scoop, mes amis, le truc pas croyable que je vais vous annoncer ici, dans ces pages et même dès la première, c'est que le but ultime de tout le monde, dans la mort, c'est exactement l'inverse : se faire oublier des vivants. Couper le cordon une bonne fois avec l'avant, pour, enfin, accéder à cette absolue félicité, ce repos parfait des sens et de l'esprit dont on nous rebat les oreilles depuis les siècles des siècles. Avouez que ça remet les choses en perspective. Moi-même, j'ai mis un moment à comprendre ça et, quand j'ai fini par y arriver, je me suis décidée à en faire quelque chose, histoire que ça vous rentre dans le crâne, pour le « jour où » (parce que, vous le savez, ou alors il serait temps, ce sera votre tour à un moment ou à un autre). Décidée avec un « e », ça n'a as échappé aux premiers de la classe, parce que je suis une fille, enfin une femme. J'étais une femme quand je suis morte – une jeune femme, 42 ans, ça vous donne déjà une idée de l'ampleur du drame à venir. (p9)"

Et il faut savoir que dans un roman tout est possible, tout est imaginable et l'auteur a octroyé à Sarah un don : « le privilège des morts », ce don lui permet d'exprimer ses ressentis, émotions mais aussi ceux des autres, de ses proches.

Alors j'ai plongé dans le tourbillon de la vie de Sarah et Théo, dans leur amour qui verra naître Simon puis Camille mais comme si trop d'amour devait se payer un jour, les jours sombres vont les engloutir, ils vont se débattre, espérer, surnager puis déposer les armes.

C'est une lecture où malgré un sujet très « plombant » il n'en reste pas moins un sentiment lumineux en partie due à l'écriture : c'est intense, vivant, avec un ton moderne, avec ici et là une part de dérision dans les propos de Sarah, parce qu'elle est comme cela Sarah, même dans les moments les plus cruciaux. Ils forment un couple fort, oui ils sont forts et il revient à Théo une phrase :

"Il est juste que les forts soient frappés

La phrase s'affiche tel un blason en lui. Et elle lui semble parfaitement logique, évidente – appropriée, là encore. Il est juste, oui, précisément parce c'est plus injuste que tout ce qu'on puisse imaginer, plus absurde, plus cruel, et donc plus éloigné de l'entendement des simples mortels, que lui et moi, qui sommes jeunes, pleins de vie, si forts, nous soyons frappés. Nous plutôt que d'autres, qui ne s'en relèveraient pas. (p116)"

L'auteur confirmant un peu l'adage que « les histoires d'amour finissent mal en général » prend le parti de faire d'un drame un récit où se mêlent références cinématographiques, littéraires, musicales, univers dans lesquelles baignent nos deux tourtereaux (lui journaliste, elle productrice de documentaires) et dans lesquelles ils vont trouver la force de tenir, se raccrocher. Oui La vie est belle comme le titre du film de Capra, film culte de Lutin, quelque soit sa durée, ce qui compte c'est de la vivre.

Bon vous l'avez compris j'ai passé un excellent et émouvant moment de lecture et je vous rassure même si les dernières pages sont particulièrement poignantes, il n'en reste pas moins un roman d'une rare intensité, lumineux et bouleversant, dont j'ai aimé le ton à la fois dynamique, juste, imagé parfois (j'ai adoré les « bulles » de Sarah), mais aussi doux et réaliste. Beaucoup d'humanité transpire des épreuves que le couple va traverser, du bel et vrai amour, du respect et de l'écoute, sans faille, sans gnangnan. Ils en sortiront encore plus forts, plus beaux même s'ils n'en sortiront pas forcément vainqueurs.

Un de mes seuls reproches (un tout petit), ne pratiquant pas forcément la langue anglaise, beaucoup de citations en anglais auraient mérité une traduction……

Roman sélectionné pour le Grand Prix RTL – LIRE 2020 et moi je sais pourquoi. Je vous encourage à le découvrir. On en ressort pas indemne mais qu'est-ce que l'émotion est belle.

Thibault Bérard est depuis 13 ans responsable du secteur romans aux Editions Sarbacane.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Ce livre est un véritable concentré d'émotion. C'est le roman de Sarah, l'amoureuse de Théo, la maman de Simon et Camille, Sarah, morte à 42 ans d'un cancer. Elle nous parle de lui, d'elle, d'eux, de ses petits aussi, elle nous parle depuis cet au-delà que l'on n'imagine pas, ces limbes dans lesquelles errent ces morts que l'on a tant aimé et que par la force de nos pensées, on ne peut pas laisser partir vers cet ailleurs inconnu et mystérieusement angoissant.

Lorsque Sarah et Théo se rencontrent, la relation semble improbable entre ce jeune homme et cette punkette contestataire plus âgée que lui. Pourtant, très vite, entre le Moineau et le Lutin, c'est l'amour fou, léger, romantique, puissant. Les petits bonheurs de chaque jour, l'avenir qui leur sourit. Mais c'est compter sans la fatalité, sans cette maladie qui vient leur couper les ailes, ce cancer violent et dévastateur qui s'invite pendant la seconde grossesse de Sarah. Ce sera aussi la lutte, l'énergie du désespoir pour gagner des jours, des mois, des heures, face à ce crabe qui ne lâche rien. Car de couple heureux, lutin et Moineau deviennent un couple extra-ordinaire dans tout ce que cela représente, devenir des super-héros pour se battes, gagner contre la maladie, se soutenir l'un l'autre, lutter ensemble dans cette épreuve qui les soude mais qui peut aussi les détruire tant c'est difficile.

Ah, me direz-vous alors, ce roman est triste, démoralisant, etc. Mais non, en fait, malgré la mort inéluctable, malgré la lutte contre la maladie, la tristesse, le chagrin, voilà un livre particulièrement lumineux. Il a tout pour lui ce premier roman, l'amour, la gaité, la joie même, le couple, les enfants, l'espoir, le chagrin, la tristesse, la fin inéluctable. Et à chaque page éclate la vie, celle des enfants, celle d'avant et celle d'après, qu'il faudra vivre car on continue, car le soleil se lève encore et que chaque jour apporte son lot de satisfactions même au milieu de tant de souffrance. Et bien sûr, on ne peut qu'être bouleversés par cet émouvant message que l'auteur adresse ici à ses enfants, lui qui a vécu de l'intérieur tout ce que nous raconte sa Sarah.

Bien sûr il y a aussi ces moments douloureux à l'extrême, surtout oserais-je dire lorsque l'on a soi-même accompagné quelqu'un aux frontières de la mort, lors de ce passage parfois si délicat. Ici les scènes terriblement humaines et réalistes portent une souffrance et une vérité parfois difficile à lire, mais les mots de l'auteur et la voix de Sarah qui évoque son propre départ, subliment en quelque sorte ce moment-là. Et si Thibault Bérard avait raison, s'il fallait laisser partir ceux que l'on a tant aimés, pour qu'ils puissent enfin atteindre la sérénité dans cet au-delà inconcevable.

Lisez, osez, et sachez qu'on ne sort pas indemne de cette lecture.

chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/02/26/il-est-juste-que-les-forts-soient-frappes-thibault-berard/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Cher Thibault,
.
Me retourner le coeur et la tête, est-ce à cela que tu pensais lorsque tu as écrit ton roman ? Enfin à moi et à tous ceux qui te liraient, qui se retrouveraient emportés dès les premiers mots, par ce ton particulier, arme de séduction absolue pour convaincre tes lecteurs qu'enfin il se passait quelque chose de différent, une écriture unique, un style pas encore entrevu qui ne demande qu'à être approché, décortiqué, dégusté encore et encore…
.
J'hésitais un peu, ce roman ou un autre…Mais il y avait ce titre qui me percutait, un écho, une pensée qui m'avait traversée, un credo que j'avais accepté…
Je ne devais parcourir que quelques lignes, Juste prendre le pouls de ce livre, voir si cela valait la peine…il y a tant et tant de romans à lire, à découvrir, tant d'histoires bouleversantes avec lesquelles se laisser émouvoir, se laisser saisir aux tripes, tant d'oeuvres qui t'ouvrent à d'autres perspectives. Et puis parfois il y a ce texte, avec une approche de la vie pas encore entrevue, une où il faut parfois lâcher prise sans rien lâcher, trouver d'autres repères, apprendre autrement ou tout simplement comprendre enfin.
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Et j'ai compris, bien plus que ce que j'étais prête à accepter. J'ai compris ce que ton roman apportait de plus. J'ai réalisé cette pulsion de vie, là, cette énergie vitale, au sens premier, qui te fait aimer, désirer.
Ton livre c'est l'espoir, c'est ce rayon de soleil qui te réchauffe quand la douleur est là, lorsque tu doutes, lorsque cela va si mal que tu crois que tu ne pourras aller plus loin, c'est l'optimisme, c'est cette étincelle qui t'emmène vers demain…oui ton texte est déchirant autant qu'il peut être drôle, époustouflant et poignant, insolent mais tellement généreux et surtout c'est un hymne magnifique à l'amour, un roman qui donne envie de vivre, plus fort, plus haut, de profiter de chaque instant, absolument. Un livre lumineux, magnifique, saisissant jusqu'au coup de coeur.
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Il est juste que les forts soient frappés, J'ai Lu suivi de Les enfants véritables de Thibault Berard, Editions de l'observatoire.


Dans le premier roman, nous faisons connaissances avec Théo et Sarah. Théo, jeune homme charismatique, à l'humour ravageur parvient à apprivoiser Sarah et à calmer ses démons.
Tellement qu'elle en oublierait presque cette vilaine certitude qui souvent l'oppresse. Cette certitude de mourir avant qu'elle n'atteigne ses 40 ans.
Pourtant il en sera ainsi. D'ailleurs c'est elle qui nous raconte l'histoire. Celle de Théo, des enfants, Simon et puis Camille qui est née tandis qu'elle était en rémission.
Elle nous raconte sans aucune amertume comment Théo a rencontré la vie tandis qu'ensemble ils menaient un combat contre la mort.
La vie elle s'est appelée Cléo et dans le second opus, c'est d'elle qu'il s'agira !

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Le thème principal est difficile puisqu'il s'agit du combat contre la maladie mais alors quel magnifique roman, bouleversant. Les ramifications à partir de ce sujet central nous emmènent sur des chemins tellement bien abordés. çà remue les sens mais cela illumine aussi. On pleure, on rit et personnellement l'écriture m'a conquis. Enfin, il nous fait communier avec ceux et celles qui combattent au quotidien et qui espérons le s'en sortent aussi parfois.
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