Journal d'un curé de campagne

Bernanos en 1936 choisit, pour développer ses idées morbides, les discussions d'un jeune curé looser, pauvre et malade du Nord de la France.

Bien qu'écrit en français, je n'ai absolument rien compris aux tirades du désabusé curé de Torcy, du comte et de la possessive Mlle Chantal, du défroqué Louis...

Peut-être des réflexions sur la misère du peuple, l'hypocrisie de l'Eglise?

Lecture qui fût fastidieuse dans le sens où c'est un livre dont on ne peut pas lire les pages d'une traite, personnellement il m'a fallu faire des pauses toutes les 8 à 10 pages pour bien m'imprégner de l'histoire. C'est une lecture d'un niveau difficile en terme de contenu. Si vous cherchez une lecture plaisir, ce n'est ce livre qui vous conviendra, c'est assez sombre et triste, parfois même pesant. Je n'ai pas trouvé les personnages très attachants mise à part la comtesse qui a trouvé une réelle résonnance en moi puisque je partage les mêmes épreuves qu'elle. Je lirais néanmoins un autre titre de cet auteur qui m'attend dans ma PAL.

💐 Grâce aux Éditions Thélème et à Babelio, j'ai pu recevoir ce livre audio pour la Masse Critique de septembre 2019. Malheureusement, je suis passée à côté de cette lecture. 😞

🌼 le Journal d'un Curé de Campagne de Georges BERNANOS et lu par Julien ALLOUF raconte les vissisitudes d'un jeune curé, fraîchement débarqué à Ambricourt, un village du nord de la France. D'une constitution assez fragile, ce jeune homme semble mal à l'aise avec ses nouvelles fonctions sacerdotales. Plus poète que prêtre, il entreprend d'écrire son journal où il développe entre-autres ses réflexions sur la foi, la vie campagnarde et la société d'après-guerre.

💮 Ce personnage m'a paru énormément antipathique. L'ambiance générale du livre transpire le pessimisme le plus noir. Publié en 1936, je pense que ce JOURNAL a plutôt mal vieilli et qu'à moins d'être vraiment intéressé par la religion, cette lecture a peu d'intérêt en tant que fiction. C'est plus ou moins un essai philosophique voilé. Ce livre manque cruellement d''actualité comme le montre la représentation des femmes, très stéréotypée voire carrément misogyne. C'est moche et totalement rédhibitoire pour moi...

✒️ le style de Bernanos reste toutefois très travaillé et très poétique. Contrairement a l'intrigue, j'ai aussi beaucoup apprécié l'interprétation du narrateur, le comédien Julien ALLOUF.

📚 C'est donc une rencontre ratée pour moi.mais c'est aussi le jeu avec la Masse Critique qui nous donne l'occasion de dépasser notre zone de confort en tant que lecteur. Mon prochain audiobook, peut-être parmi le catalogue des éditions Thélème, sera surement plus enthousiasmant ! 😀

Si je n'ai mis que deux étoiles, c'est surtout à cause de mon manque d'intérêt pour le sujet et non parce que le roman est mal écrit. Il s'agit d'un récit de solitude, de l'emprise de la religion catholique, de spiritualité incarnés par un personnage trop éloigné de moi pour attiré ma sympathie ou mon intérêt. La trame est présentée sous forme d'un journal intime, donc très personnelle mais aussi très limitée quant au point de vue présenté.

Livre un peu long à lire, pas assez intéressant pour la lycéenne que j'étais alors...

Le prêtre Bernanos se désole du catholicisme passif de ses contemporains (heureusement qu'il n'a pas vécu au XXIe siècle) dans un style littéraire élégant mais répétitif. Sans doute marquant à son époque, le roman est quelque peu dépassé aujourd'hui. On retrouve la même verve déconnectée du réel que dans "La France contre les robots" (Les Français de 1789 étaient des insoumis, le dernier vrai chrétien était Jeanne d'Arc...) qui font plus office de phrases toutes faites que de réflexions pertinentes. En définitive, c'est bien beau mais c'est bien triste...