Merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour la lecture en avant-première du roman de
Hugo Bernard,
L'éternelle Chute d'Alice.
J'avoue avoir été tentée par la promesse d'un récit en forme de conte profond et cruel, plein de suspense, d'humour et de fantaisie avec, en filigrane, l'univers référentiel d'
Alice au pays des merveilles de
Lewis Caroll…
Une ambiance tragi-comique dans une petite ville où les rumeurs vont bon train…
Des personnages stéréotypés, des préjugés, des connivences…
Un drame : une fillette disparaît, tombée dans un trou profond et inaccessible, au fond d'un étroit boyau…
Une satire de quelques-uns des travers de notre société…
J'ai apprécié l'unité de lieu, d'action et de temps, le côté théâtral privilégiant des scénettes et des dialogues percutants, le découpage en journées, la place laissée au regard des enfants, le mystère sous-jacent laissant toujours présager un heureux dénouement et autorisant ainsi quelques traits d'humour noir et des effets à ne pas prendre au premier degré. le final, en effet, est particulièrement intéressant
L'écriture est efficace et factuelle mais sans charme particulier. Cela m'a fait penser à un canevas détaillé qui mériterait d'être encore un peu travaillé, voire réécrit. le mythe d'Alice m'inspire beaucoup autour de l'enfance et de tout un imaginaire poétique, infini, nostalgique, onirique… Toute une atmosphère que, selon moi, l'auteur ne s'est pas vraiment approprié.
Un premier roman drôle et grinçant, mais qui ne m'a pas totalement convaincue.
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