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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Pas facile la vie d'une petite fée... »

Ce livre au titre aguicheur particulièrement intrigant a atterri dans ma PAL suite à l'alléchante chronique de Stelphique, vile tentatrice que je remercie infiniment =)
Cette dernière (ma PAL, pas Stelphique) ayant une légère tendance à grossir de manière exponentielle - doux euphémisme ^^ - , « Fées, weed et guillotines » s'est rapidement retrouvé sous un tas d'autres bouquins et a fini par sortir totalement de mon esprit...
Jusqu'à ce jour béni où je suis retombée dessus, suite à un am-stram-gram-pic-et-pic-et-colégram ayant pour but de trouver ma prochaine lecture dans ces moments d'égarements où je ne sais que lire. Mais qu'avais-je donc attendu si longtemps ? (une question que je me pose décidément bien souvent ces temps-ci...)

Dès les toutes premières minutes de lecture, je savais que j'allais adorer !


Kesako ?
Jaspucine, sorte de fée-espionne, toute attifée de violet de la tête aux pieds, pétulante et mirobolante créature au caractère plus que bien trempé, débarque de nos jours à Paris avec la ferme intention de retrouver Zhellébore, à qui elle voue une haine viscérale (cf résumé).
À cette fin, notre jolie petite fée s'offre donc, rubis sur l'ongle (c'est le moins qu'on puisse dire...) les services de Marc-Aurèle Abdaloff ; détective, curieux et intègre, n'ayant peut-être comme seul défaut celui d'être humain...
Commence alors une aventure pétillante et vivifiante, hors des sentiers battus, qui en fera voir de toutes les couleurs à nos héros.

« Malgré son envie constante de distribuer des claques aux humains, elle a toujours éprouvé une certaine attirance pour la richesse anarchique des concepts et des croyances auxquels ils peuvent donner naissance. »

Allitérations, litotes et métaphores drôlatiques à gogo se crêpent joyeusement le chignon sous une plume argotique, ornant les arabesques littéraires d'un récit féerique plein de verve. Quelques expressions, par trop itératives, viennent parfois saouler légèrement, mais jamais au point de gâcher le plaisir.
C'est jubilatoire, déjanté, baroque... et définitivement original.

« Ça a du bon parfois d'avoir une fée dans son carnet d'adresses. »


Bonne nouvelle pour les fans du livre :
J'étais déjà tristounette à l'idée de quitter cette charmante petite tribu - bien que décidée à lire rapidement d'autres ouvrages de Karim Berrouka - mais je ne saurais exprimer ma joie en découvrant la nouvelle issue du même univers et sobrement intitulée " Pourquoi dans les grands bois, aimé-je à m'égarer ". On y retrouve Marc-Aurèle Abdaloff et Premier de la Classe - mais ô déception ; zéro fée ! - sur une nouvelle affaire : « envoyés dans les monts d'Arrée, ils doivent enquêter sur de curieux meurtres perpétrés à l'épée par un homme accompagné d'une armée d'écureuils sanguinaires ».
Voilà qui donne envie, non ?
Et d'apprendre la gratuité de cette nouvelle-ci en format numérique... la cerise sur le (space)cake ! Je l'ai dévoré dans la foulée (pas le cake, la nouvelle).

Féerique lecture à tout le monde !

Pour info :
> Prix Elbakin.net 2014 du meilleur roman de fantasy français.
> Karim Berrouka n'est autre que le chanteur et parolier du groupe de rock punk alternatif des années 80-90, Ludwig von 88 (...que les moins de 20, heu 30, enfin 40 ans, ne peuvent pas connaître ^^ )

...rien de surprenant donc =)
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J'ai vraiment aimé le ton du roman, sa construction (et aussi ses titres de chapitre :3). Les noms des personnages ne sont pas banals non plus ! L'histoire est intrigante à souhait, avec quelque rebondissements et on a qu'une seule envie, découvrir le fin mot de l'histoire. Bref, je me suis bien amusée. Et le style de BERROUKA, sous ses airs cool est travaillé et plein de références, et aussi emprunt d'une certaine poésie ("Le lendemain à l'aube où noircit la pollution"). J'aime beaucoup son humour sarcastique, et le côté un peu absurde de l'intrigue.

[Plus de détails sur le blog]
Lien : http://le-fataliste.fr/justi..
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Quand le conte de fée rencontre le roman noir, ça donne "Fées, weed et guillotines". Autrement dit, un roman décalé, à l'humour fracassant.
Les personnages ne sont, au mieux, normaux qu'en surface.
L'histoire s'étale dans le temps (de la Révolution à nos jours) à l'espace (des espaces hors de notre monde).
L'auteur n'a pas peur de laisser des mystères en plan que ce soit sur la nature d'un personnage ou sur le déroulé d'une partie des événements.
Le roman se termine, comme tout roman noir, sur une note amère, qui tempère la rigolade que l'on a eu tout le long de l'histoire.
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Voici l'une des plus vieilles reliques de ma PAL. Je ne sais même plus comment il est arrivé juste ici, où j'en avais entendu parler, si quelqu'un me l'avait recommandé… Dernièrement, en faisant le planning de mes lectures pour le blog, j'ai décidé de piocher dans cette pile bien trop ancienne. En jetant un coup d'oeil sur le résumé, je me suis aussitôt souvenue pourquoi j'avais acheté ce roman en premier lieu. Car ce n'est pas tous les jours qu'on plonge dans une intrigue où Charlotte Corday est liée à une fée jurant comme un charretier…

La particularité de ce roman, c'est de mêler fantasy et film noir dans notre monde actuel. D'une part comme de l'autre, nous avons les archétypes bien connus, mais revisités à la sauce Berrouka. On a par exemple le détective privé un peu désabusé et son acolyte, un policier haut gradé. Une femme fatale pour compléter ce trio ? Oui, mais pas dans le sens habituel : Jaspucine n'est pas une séductrice, mais elle a la fâcheuse tendance à apporter un gros lot de soucis. Quand elle pénètre dans le bureau de Marc-Aurèle en lui demandant de retrouver une femme au sourire sournois ayant la fâcheuse tendance à trainer près des berceaux, notre détective est loin de s'imaginer dans quoi il va se fourrer…

L'auteur revisite également les mythes associés au petit peuple (les changelins, la vulnérabilité au fer et au sel) et les développe comme élément clés à son histoire. On part donc sur une histoire d'échange de bébés, d'un autre monde caché aux yeux des hommes et d'un antagoniste aussi fun qu'inquiétant : le nuiton (une espèce de gamin immortel qui peut endormir tout le monde et raffole de pierres précieuses pour le goûter. Ah oui, j'oubliais ! Il a une passion pour la décapitation de fées ! Et là, vous vous souvenez peut-être de notre chère Charlotte Corday…) Car Karim Berrouka associe toute cette mythologie avec l'Histoire de France. Il se permet de réécrire la Révolution française du point de vue de ces êtres inadaptés aux Hommes. le résultat est hilarant.

Autres points forts : les répliques cinglantes et l'humour complètement barré. L'auteur s'est donné à coeur joie et réussit son pari, car c'est ce style si particulier qui élève cette oeuvre au-dessus des autres. Il s'incarne dans les personnages ubuesques jalonnant l'intrigue, surtout les créatures de l'autre monde, complètement burlesques dans leur décalage avec le nôtre. Je pense surtout à Jaspucine, l'élément déclencheur de toute cette enquête, fée excentrique propulsée dans un univers dont elle ne connait aucun code, ce qui provoque pas mal de gags. Sa dynamique avec Marc-Aurèle est parfaite et je regrette même de ne pas en avoir eu davantage. Eh oui, un roman qui se lit aussi bien nous paraît drôlement court !

Ce roman est donc un mix d'absurde, de péripéties, de vulgarité poétique, saupoudré sur la fin d'une poudre douce-amère. C'est un véritable page-turner qui a frôlé le coup de coeur. Et vous, partirez-vous à la rencontre de ces fées complétement déjantées ?
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Excellent !

S'il n'y a qu'un seul mot que je doive retirer de ce livre c'est que c'est Excellent. de la fantasy urbaine comme je l'aime et comme cela doit toujours être. Si, je m'en veux, car avec les copines plus les enfants plus le Prince Charmant, je pense que j'ai mais totalement oublié d'aller voir Karim Barrouka lors de Trolls et Légendes. Certes, je pense qu'il me pardonnera parce que depuis, j'ai lu Fées, Weed et Guillotines et que depuis cette lecture, j'ai acheté tous les autres titres du même auteur.

Donc pour ceux qui ne connaissent pas le monsieur qui a écrit ce roman drôlissime et très intriguant, je tiens à vous dire un truc aussi : Vous allez en bouffer. Car si vous me connaissez bien, quand un auteur me fait rire autant et quand je suis d'accord avec lui sur plein de choses (Stéphane Soutoul, si tu lis cet article, je sais que tu souris) (et je sais que tu le lis donc arrête de sourire), je suis cablée en Wi Fi, bluetooth, pigeon voyageur sur tout ce qu'il fait ! C'est y pas limite si je mets pas une caméra chez lui ! Voila !


Mais pourquoi c'est si bien ?

Faire un roman drôle, c'est mignon mais il faut toutefois une bonne base solide. Ici, nous avons une mythologie solide et je dirai même plausible. Il y a un royaume des fées et celles ci peuvent accéder au monde des humains par soit une période de transition qui les leur enseigne les us et coutumes de l'époque, soit de manière un peu rock n Roll comme notre héroïne, soit de manière clandestine comme notre doudou vilain du roman. L'auteur a choisi de la transposer dans notre monde et l'emmène voir un détective au répondant certain pour retrouver une salope. Celle ci l'a en effet trahi il y a quelques centaines d'années ce qui l'a amenée à être guillotinée. Pour cela, elle amène des indices du tonnerre : des portraits de sourire

Je vous laisse imaginer la tête de notre inspecteur qui ne se démonté pas parce qu'il a dans sa manche un personnage qui vend du rêve : Premier de classe ! Et laissez moi vous dire que rien que ce personnage vous donnera des rires à faisons. Et ce n'est qu'un personnage secondaire. Bref, Karim Berrouka sait manier de la fantasy, du thriller et du drôle. Donc, je vous dis cela très humblement, vous prenez votre porte monnaie et vous courrez acheter ce magnifique livre. Perso, je cours lire les autres
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Fées, weed et guillotines, trois mots qui semblent n'avoir aucun lien et pourtant, ils résument très efficacement ce roman que l'on pourrait qualifier de polar féérique déjanté et au ton résolument ironique. Une véritable bouffée d'air frais !

Marc Aurèle est détective privé, il aspire à une enquête palpitante et difficile mais est cantonné aux sempiternelles et incontournables affaires d'adultère ou de maris disparus au pension alimentaire impayé, jusqu'au jour où une cliente exigeante, irrespectueuse et cependant fort généreuse se présente à sa porte. Jaspucine, robe violine et macarons chevelus sur les tempes, est une fée qui n'a pas pénétré le monde des hommes depuis 250 ans, elle est de nouveau missionnée pour retrouver une traître et éviter une catastrophe monumentale. Mais c'est sans compter sur la vengeance d'un nuiton d'un autre genre ou des appétits ambitieux et féroces d'une ancienne nurse aux fées…

Les personnages de ce roman sont absolument irrésistibles et complètement décalés, plus particulièrement les fées. N'imaginez par une histoire féerique où les fées sont des êtres pleins de bons sentiments à l'image de la bonne fée de Cendrillon, ici les fées sont vulgaires, irrespectueuses et narcissiques et considèrent l'être humain comme un sous fifre aisément sacrifiable ! Elles sont justes exaltantes et rafraîchissantes ! Jaspucine est dès le début à cette image, un look à la princesse Leia qui ne passe pas inaperçu, qui semble croire que tout lui est du et sa rencontre avec le détective Marc Aurèle va quelque peu modifier son opinion des hommes et adoucir ses paroles assassines et hautaines. Elle est ici surtout pour se venger de Zhellébore, une autre « salope » de fée qui l'a trahie quelques centaines d'années plus tôt. Marc Aurèle est le détective septique et qui pense que tout acte étrange a forcément une explication. Lorsque Jaspucine se présente à lui avec trois portraits de femmes mais un seul sourire à retrouver, il voit une mission quasi impossible à résoudre et donc forcément tentante, il accepte ! Sa relation amicale avec l'inspecteur Etienne Petiot, l'un des meilleurs enquêteurs sur les plus horribles crimes qui soient, lui permet l'accès aux informations les plus secrètes et le contact avec le « Premier de la classe », un petit génie de l'informatique et des déductions, mal aimé de ses collègues, mais qui réserve son lot de surprises. Tous ces personnages vont se retrouver en étroite collaboration pour aider à la mission de Jaspucine avant de se retrouver dans une affaire plus maléfique, dangereuse et aux graves conséquences qu'ils devront affronter et résoudre pour éviter toute catastrophe. Arbalètes, enlèvement de bébés « magiques », chanvre indien, trophée de tête, sommeil rêveur et optimisme déjanté seront les « ingrédients » principaux de cette histoire.

Quant au style de l'auteur, non seulement de nombreux clins d'oeil à des références culturelles, littéraires voire cinématographiques viennent pimenter l'humour incisif de ce roman noir mais la qualité d'écriture et l'intelligence de l'auteur sont indéniables. Il fait preuve d'une imagination débordante et cette dérision moderne du monde des fées, qui est ici balayée de tous les clichés du genre, est absolument réaliste. Un fond donc très original ! Petit bémol sur la fin qui peut être, d'une certaine façon, frustrante.

En bref, si vous aimez les mélanges fantasy et milieu urbain actuel, l'ironie et la dérision, les enquêtes bien ficelées et les plantes délirantes, ce roman est forcément fait pour vous !
Lien : http://songesdunewalkyrie.wo..
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Ce roman est un véritable ovni on se retrouve dans une enquête policière qui sort des sentiers battus. En effet, l auteur y ajoute une pincée de magie en faisant cohabiter humains et créatures féeriques. Pour aboutir à une histoire complètement délirante qui nous rends complètement accro.
Une série de chapitres bien écrits, bourrés d une humour premier degré qui va vous rendre euphorique, de secrets historiques qui jusqu'alors nous ont été caché et l utilisation thérapeutique inédite d une substance prohibé.

Les personnages sortent tout droit d un esprit sous amphétamines. En effet, on retrouve des fées loin d être aussi gentille que ça, des créatures bourrus qui sont malgré eux les pions d un complot et des policiers qui malgré le brouillard de l enquête vont donner le meilleur de eux même.
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Marc-Aurèle Abdaloff est un détective privé qui rêve d'enquêtes un peu moins routinières.
Ça tombe bien, Jaspucine qui l'a choisi par hasard, débarque dans son bureau et lui montre 3 portraits sur toile.
Il doit retrouver une femme qui a le même sourire sadique que sur les portraits.
Les toiles sont d'époques différentes et les visages semblent identiques.
Pour tout paiement, elle lui donne des diamants.
Une folle enquête l'attend avec Jaspucine ... qui est une fée !

Avec ce roman, l'auteur m'a entraîné dans un récit original et humoristique, mélange d'actions et de féerie. Complètement déjanté !
Un cocktail explosif avec pour ingrédients : weed, révolution française, créatures maléfiques, nuitons, amnésie, trahison, vengeance, conspiration.

En fait, dans ce roman, il y a 2 enquêtes. Celle confiée à Marc-Aurèle par Jaspucine et celle que mène Étienne Petiot inspecteur à la BCE (Bureau des Crimes Extrêmes).
Lui, il doit se dépatouiller avec un gamin retrouvé dans un appartement avec 3 vieilles enfermées chacune dans une cage en fer.
Vous l'aurez compris, les situations sont cocasses !
Ses personnages sont attachants. J'ai bien aimé "1er de la classe" qui mine de rien, se révèle d'un grand secours.
Jaspucine est charmante, spontannée mais d'un caractère bien trempée est d'une éloquence désopilante. Les humains l'exaspèrent, Zhellébore l'horripile !

Au fil des chapitres, c'est une valse de répliques mordantes et tordantes. Les courses poursuites sont entrecoupées de scènes hallucinantes.
Les fées, ayant une piètre idée des humains, abusent de subterfuges pour arriver à leur fin.

Ce roman aussi déjanté soit-il, est également une réflexion sur notre société.
Maintenant, vous n'avez plus qu'à le lire pour savoir pourquoi ce petit monde féérique est sur terre 😉
Lien : https://imagesderomans.blogs..
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Après avoir eu un coup de coeur pour le Club des Punks Contre L'Apocalypse Zombie de Karim Berrouka et lu son dernier roman Lovecraftien Celle qui n'avait pas peur de Cthulhu, il ne me restait plus que Fées, Weed et Guillotines à lire et qui cette fois nous plonge dans un univers d'Urban Fantasy avec une touche de polar et de policier.
On va suivre Marc-Aurèle Abdaloff, un détective privé qui va devoir s'occuper d'une affaire pas commune confiée par Jaspucine, une véritable fée. Elle va en effet lui demander de retrouver Zhellébore, une fée qu'elle déteste et pour cela il n'aura qu'un indice : un sourire, celui de plusieurs personnes d'époque et d'apparence différentes. À cette requête étrange va alors s'ajouter d'autres évènements assez louches survenus dans la capitale. Étienne, un ami du détective qui travaille au BCE, le Bureau des Crimes Extrêmes va trouver un enfant dans un appartement rempli de weed, de pierres précieuses et de trois vieilles emprisonnées, un bébé va être kidnappé et ses coéquipiers vont se retrouver tous frappés d'un endormissement soudain. Mais derrière tout ce bazar se cache peut-être un complot d'une grande ampleur qui mêle monde des fées et monde des humains.
Encore un vrai coup de coeur pour ce récit dont chaque mot du titre est bel et bien au programme de l'histoire déjantée ! Il s'agit probablement de mon roman préféré de l'auteur qui passe ainsi juste devant le Club des Punks Contre L'Apocalypse Zombie, tout simplement car je suis très sensible à l'Urban Fantasy en ce moment. On va retrouver ici un mélange des genres qui fonctionne vraiment bien. On a un monde qui ressemble au nôtre, avec son administration, sa technologie, ses détectives privés, sa police et cette ville de Paris, toujours un peu crasseuse et qui va à cent à l'heure. Et en même temps on va y voir une incursion de la Fantasy et de féerie. Les fées sont bien présentes mais elles sont très loin de l'archétype que l'on connait habituellement puisqu'elles sont loin d'être niaises, gentilles et fades. Jaspucine est un personnage fort, naturel et spontané auquel on accroche tout de suite, comme notre détective, Marc-Aurèle. Elle est constamment d'une humeur massacrante et complètement larguée dans ce monde moderne dont elle ne comprend pas certaines avancées technologiques comme l'ascenseur ou le téléphone. Car la dernière fois qu'elle est venue dans notre monde, c'était pendant la Révolution, autant dire il y a un bail. Ce qui va être l'occasion pour l'auteur de nous replonger dans ce contexte historique intéressant en réécrivant un peu notre Histoire de France pour la rendre un peu plus barrée...
Suite de la chronique sur Pugoscope.fr !
Lien : http://pugoscope.fr/3593-fee..
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Nestor Burma au pays des comptes ? Des protagonistes inattendus et détournés plongés dans une histoire déroutante. le style est fun et imagé et les échanges pétaradent.
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