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Les personnages:

Jaspucine, déjà je suis fan du prénom, mais encore plus de la personnalité de cette fée! J'en ai tout adoré d'elle, de son apparence d'un violine à toute épreuve en passant par sa haute éloquence désopilante! Coup de coeur pour ce personnage si réussi, une fée qui ne manque pas de charme assurément! Tour à tour charmeuse et véhémente, on se surprend à adorer ses douces crises de nerfs…

« Jaspucine tourne en rond, retrouvant ses humeurs massacrantes et ses envies de baffer l'humanité toute entière. »

Marc-Aurèle, un détective féru d'aventures et allant au devant des yeux doux des damoiselles, avant même de se poser la question de l'argent… Mais quel homme! (Ca n'existe que dans les livres, c'est ça?!!!!Dommage….).

Premier de la Classe ajoute avec ses interventions, d'excellents moments de dialogue!

« L'étrangeté n'existe que par son incapacité à s'inscrire dans un schéma logique. Il suffit de trouver la clef qui la fait entrer dans la rationalité, et elle en perd toute sa particularité. »

Ce que j'ai ressenti:…Une drôle d'enquête féerique!

Déjanté!

C'est le mot qui me vient à l'esprit immédiatement pour vous parler de ce livre! le style, l'écriture, le moment: totalement déjanté! Sur les 100 premières pages, j'étais déjà addict! C'est vrai que le mélange Polar à la sauce féérique avait de grandes chances de me plaire, mais ce premier tiers de livre, il avait une botte secrète: l'humour. Et comment vous dire, quand on y est sensible, (et ce n'est pas forcément une évidence, surtout chez moi…), la magie opère! Jeux de mots, réparties cinglantes, situations cocasses, tout y mené d'une main de maitre pour passer un super moment de lecture! Je ne crois pas avoir jamais autant ri à la lecture d'un livre, et ça c'est assez rare pour le souligner! Ce qui m'a le plus plu, c'est le coté irrévérencieux des fées, elles sont ignoblement marrantes, à s'envoyer des noms d'oiseaux à la figure, à chambouler les pauvres humains qui leur vienne en aide, à user de tous les subterfuges pour arriver à leurs fins.

« Abjecte saloperie, infâme nuisible, souillure immonde! Je te le promets, un jour nous lui mettrons le compteur de ses prétentions à zéro, nous lui sculpterons les bas-reliefs du tympan de Notre-Dame à coups de genoux dans sa dentition de larve ambulante. Nous l'écorcherons vif devant les membres débiles de son clan, nous l'étriperons, nous en ferons de la charpie, de la bouillie, que ses petits camarades comprennent qu'il existe des choses sacrées, et que les fées en font parties. Notre vengeance sera aussi belle qu'était notre amitié! Parole de fée! «

Ce livre a un petit coté Polar à l'ancienne doublé d'une Fantasy ultra contemporaine! L'auteur a le chic de non seulement nous donner le sourire à quasiment toutes les pages, mais de nous offrir une histoire pleine de fraicheur, ou actions et féérie se marie à merveille. Il y a une bonne dose de totale folie imaginaire dans une intrigue maitrisée, un polar réinventé qui nous souffle de la bonne humeur. On s'aperçoit que baguette magique et chapeau pointu font bon ménage avec imper' et borsalino!

Parce que c'est totalement fun avec ses Fées pour le moins « barrées complet », parce que c'est un brin perché surtout avec cette utilisation de la Weed, et parce qu'il y a cette originalité de remettre au goût du jour la Révolution française et de revoir la Guillotine, sombre instrument de torture de notre pays, on peut dire que l'auteur ne manque pas d'imagination, et surtout de talent d'écriture pour nous donner un moment de détente, où zygomatiques et traits d'esprits sont un cocktail de bonheur!

Lien : https://fairystelphique.word..
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Fées, weed et guillotines... Avec un titre pareil, inutile de préciser que Karim Berrouka entend à nouveau jouer la carte de l'humour comme il avait déjà pu le faire avec son recueil de nouvelles à l'appellation toute aussi déjantée (« Les ballons dirigeables rêvent-ils de poupées gonflables »). Et de ce point de vue là nous sommes parfaitement servi, l'auteur nous proposant un mélange de féerie, d'histoire et de polar, le tout dans une ambiance complètement timbrée. Jugez plutôt : le récit nous amène à faire la connaissance d'une certaine Jaspucine, fée en mission dans le monde des hommes pour le compte de sa Reine qui lui a confié l'ardue mission de retrouver l'un de ses marmots. Et comme la dite fée a déjà sacrement merdé lors de sa précédente enquête jusqu'à finir décapitée sous le nom de Charlotte Corday en 1793, autant dire qu'elle a plutôt intérêt à ne pas foirer sur ce coup-ci. Pour l'aider, une équipe de choc constituée d'un détective privé à l'esprit plutôt vif, d'un agent d'un service de police spécialisée dans les crimes bizarroïdes, d'une brute épaisse, et (le meilleur pour la fin) d'un intello n'ayant aucune expérience du terrain mais particulièrement efficace dès qu'il est question de faire usage de son cerveau. Pas de quoi s'ennuyer, pensez-vous, malheureusement une fois la surprise des cent premières pages passées c'est pourtant bien ce qui guette le lecteur.

Malgré toute la bonne humeur et l'enthousiasme de l'auteur, j'avoue ainsi être ressortie très mitigée de cette lecture qui, sans être dénuée de quelques qualités, souffre cela dit d'un certain nombre de défauts dont il est difficile de faire abstraction. Parmi les points positifs : les personnages (barrés à souhaits), les dialogues (mordants et plein d'humour), et les passages consacrés à la Révolution française qui, bien que ne donnant pas beaucoup de détails, constituent une étape intéressante du roman sur laquelle j'aurais apprécié que l'auteur s'attarde davantage. Car au-delà des qualités évoquées, ce qui pêche avant tout dans ce récit, c'est l'intrigue. Ça part dans tous les sens, les rebondissements se révèlent souvent chaotiques, les révélations tombent parfois à plat, bref, si le cadre et les personnages mis en scène par l'auteur ne manquent pas de charme, le récit, lui, peine à captiver. C'est d'ailleurs d'autant plus dommage que Karim Berrouka avait déjà mis en scène les personnages du roman dans une autre nouvelle publiée récemment dans une anthologie consacrée à la légende arthurienne (« Lancelot ») qui, elle, s'était révélée très réussie. Un mot, pour finir, concernant la plume de l'auteur qui, bien que faisant souvent mouche, en arrive parfois à devenir un peu lassante, la faute à des métaphores ou des parallèles hasardeux et surtout beaucoup trop répétitifs.

Avec « Fées, weed et guillotines », Karim Berrouka signe un roman déjanté, à mi chemin entre le polar et le conte de fée qui, malgré d'indéniables qualités, ne sera pas parvenu à me séduire. Dommage, car certaines des idées de l'auteur ne manquent pas d'attraits, ni ses personnages d'intérêts.
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« Pas facile la vie d'une petite fée... »

Ce livre au titre aguicheur particulièrement intrigant a atterri dans ma PAL suite à l'alléchante chronique de Stelphique, vile tentatrice que je remercie infiniment =)
Cette dernière (ma PAL, pas Stelphique) ayant une légère tendance à grossir de manière exponentielle - doux euphémisme ^^ - , « Fées, weed et guillotines » s'est rapidement retrouvé sous un tas d'autres bouquins et a fini par sortir totalement de mon esprit...
Jusqu'à ce jour béni où je suis retombée dessus, suite à un am-stram-gram-pic-et-pic-et-colégram ayant pour but de trouver ma prochaine lecture dans ces moments d'égarements où je ne sais que lire. Mais qu'avais-je donc attendu si longtemps ? (une question que je me pose décidément bien souvent ces temps-ci...)

Dès les toutes premières minutes de lecture, je savais que j'allais adorer !


Kesako ?
Jaspucine, sorte de fée-espionne, toute attifée de violet de la tête aux pieds, pétulante et mirobolante créature au caractère plus que bien trempé, débarque de nos jours à Paris avec la ferme intention de retrouver Zhellébore, à qui elle voue une haine viscérale (cf résumé).
À cette fin, notre jolie petite fée s'offre donc, rubis sur l'ongle (c'est le moins qu'on puisse dire...) les services de Marc-Aurèle Abdaloff ; détective, curieux et intègre, n'ayant peut-être comme seul défaut celui d'être humain...
Commence alors une aventure pétillante et vivifiante, hors des sentiers battus, qui en fera voir de toutes les couleurs à nos héros.

« Malgré son envie constante de distribuer des claques aux humains, elle a toujours éprouvé une certaine attirance pour la richesse anarchique des concepts et des croyances auxquels ils peuvent donner naissance. »

Allitérations, litotes et métaphores drôlatiques à gogo se crêpent joyeusement le chignon sous une plume argotique, ornant les arabesques littéraires d'un récit féerique plein de verve. Quelques expressions, par trop itératives, viennent parfois saouler légèrement, mais jamais au point de gâcher le plaisir.
C'est jubilatoire, déjanté, baroque... et définitivement original.

« Ça a du bon parfois d'avoir une fée dans son carnet d'adresses. »


Bonne nouvelle pour les fans du livre :
J'étais déjà tristounette à l'idée de quitter cette charmante petite tribu - bien que décidée à lire rapidement d'autres ouvrages de Karim Berrouka - mais je ne saurais exprimer ma joie en découvrant la nouvelle issue du même univers et sobrement intitulée " Pourquoi dans les grands bois, aimé-je à m'égarer ". On y retrouve Marc-Aurèle Abdaloff et Premier de la Classe - mais ô déception ; zéro fée ! - sur une nouvelle affaire : « envoyés dans les monts d'Arrée, ils doivent enquêter sur de curieux meurtres perpétrés à l'épée par un homme accompagné d'une armée d'écureuils sanguinaires ».
Voilà qui donne envie, non ?
Et d'apprendre la gratuité de cette nouvelle-ci en format numérique... la cerise sur le (space)cake ! Je l'ai dévoré dans la foulée (pas le cake, la nouvelle).

Féerique lecture à tout le monde !

Pour info :
> Prix Elbakin.net 2014 du meilleur roman de fantasy français.
> Karim Berrouka n'est autre que le chanteur et parolier du groupe de rock punk alternatif des années 80-90, Ludwig von 88 (...que les moins de 20, heu 30, enfin 40 ans, ne peuvent pas connaître ^^ )

...rien de surprenant donc =)
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Je ne crois pas pouvoir mieux comparer le roman de Karim Berrouka à un film de álex de la Iglesia, tant ce qui caractérise ce récit c'est son caractère complètement déjanté et assumé par l'auteur.
Si le roman commence comme un simple polar avec un détective privé acceptant une banale affaire d'une nana au look excessivement rétro, au langage relativement fleuri toutefois, très rapidement les enjeux de l'enquête ne vont pas se limiter à retrouver la trace d'une femme ayant manifestement la capacité de traverser les siècles sans prendre une ride. Toujours est-il que notre héroïne Jaspucine (celle qui rit quand on l'a ...guillotine, les lecteurs comprendront) lui en veut à mort et semble prête à tout pour la retrouver, quitte à se délester d'une bonne grosse poignée de diamants qu'elle semble disposer à foison...

Vraiment le livre est à prendre au second degré, voire troisième même; avec ses personnages plutôt bien campés aux répliques toujours mordantes ou tordantes.
L'histoire en elle-même est assurément du grand n'importe quoi avec cette histoire de complot, un trio de fées renégates projetant de renverser la reine des fées, aidé en cela par une horde de diablotins (nommés nuitons dans le roman) accros à la marijuana. Personnellement au bout d'un moment je ne comprenais plus grand-chose de l'intrigue mais je me délectais toujours autant des savoureux dialogues toujours bien pensés et de cette montée graduelle dans le grand n'importe quoi.

Le livre est peut-être un poil trop long, il y a un gros passage à vide au milieu du roman avec une intrigue générale qui perd de son charme alors qu'on découvre petit à petit les tenants et aboutissants de l'intrigue, les personnages semblent d'ailleurs s'essouffler dans le registre ou l'auteur les tiens en laisse.
Le final, avec cette opération commando mené par Jaspucine et ses acolytes complètement barrés, contre les fées renégates, offre des scènes hallucinantes (au sens propre comme au figuré), Karim Berrouka lâche les chiens fous dans la mêlée et il en ressort un joyeux bordel et une bonne grosse déconnade.

Fées, weed et guillotines est un ovni comme peut l'être l'essentiel de la filmo d'Alex de la Iglésia (Le Jour de la bête, Les Sorcières de Zugarramurdi ...), ce n'est certainement pas le roman Fantasy de l'année 2014 ( hein Elbakin), çà n'en est pas moins une lecture rafraichissante qui sort des sentiers battus.
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En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec ce roman qui nous propose une intrigue très polar noir mélangé à de la Fantasy et le tout complètement barré. le démarrage nous happe dès les premières pages et on se retrouve entrainer avec plaisir dans les aventures de ces héros complètement truculents et aux dialogues percutants. Alors c'est vrai, j'ai ressenti un léger essoufflement vers le milieu du récit, l'enquête devenant calme s'offrant aussi quelques facilités et l'humour se révèle moins mordant. Mais une fois dans les 100 dernières pages on se retrouve de nouveau emporté pour aboutir à une conclusion efficace et réussie qui laisse la porte ouverte à des suites. L'univers de Fantasy Urbaine qui est développé au fil des pages est solide et offres des aspects originaux. La plume de l'auteur s'avère soignée jouant sur les mots et les expressions, même si parfois un peu trop familier. Au final un roman qui se lit facilement, qui m'a fait sourire et qui m'a envie de lire les suites si jamais l'auteur y revient un jour.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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J'ai bien apprécié cette lecture, qui m'a fait franchement rire par moments !
C'est frais, c'est léger, ça se lit sans faim, c'est juste parfait pour des vacances !
Jaspucine, Zhéllébore, Marc-Aurèle (Fallait y penser !), Etienne et les autres forment une équipe de choc !
Cette aventure où de pauvres êtres humains sans pouvoir se débattent au milieu d'êtres aux pouvoirs surnaturels, m'a fait penser à un petit jdr que je pratique avec mes amis, où nous sommes des hobbits ! Dur dur de lutter dans un monde sans pitié et où tout le monde est plus puissant que vous, en étant un hobbit, faut développer des trésors d'inventivité ! Mdr ! Ben dans ce roman c'est pareil pour les humains "normaux" (je compte pas "Premier de la classe"...).

Par contre, j'ai été un peu déçue par la fin, sur laquelle je ne m'étendrais pas histoire de ne pas spoiler.
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Un polar féérique complétement barré.

Quatre enquêteurs : Marc-Aurèle Abdaloff détective privé qui en a marre des enquêtes sur l'infidélité, Étienne Petiot, inspecteur à la BCE, le Bureau des Crimes Extrêmes; son fidèle lieutenant Bugnard, bas du front mais pectoraux en acier et le policier Premier de la Classe, dont personne ne se soucie de connaître le nom.

Deux fées, et plus encore : Jaspucine et Zhellébore. Ici, oubliez tout ce que vous connaissez sur les fées, sauf qu'elles se penchent bien sur le berceau des nouveaux nés. Mais pas pour ce que nous dit la légende. Et elles sont assez portée sur la grossièreté. Rien à voir avec les personnages de nos "contes pour demeurés". Et elles ne tiennent pas l'humanité en haute estime. Mais bon, qui la prend en haute estime ?

Un ingrédient magique : la weed

Une enquête : retrouver cette salope de fée Zhellébore au sourire sadique.

Et pour couper court à tout spoil : une guillotine

Du courage, de la couardise, des trahisons, des péripéties, des rebondissements, des retournements de situations, des situations cocasses, du passé (les sans culottes), du présent, des insultes imagées, du langage châtié, des répliques cinglantes, un monde caché pas si féérique, des fées mâles et des nains exploités, des créatures maléfiques, des arbalètes, des prisonniers, des évadés, des amnésiques, des interrogatoires, un restaurant asiatique, du grand n'importe quoi...

Ajouter à cela un renouveau dans le nommage des chapitres. Pourquoi toujours faire chapitre 1, chapitre 2 avec deux trois mots le cas échéants.
Ici c'est plus parlant : Chapitre elle, un peu déphasée, qui débarque de nulle part (ou presque); Chapitre la patience est d'or, le riz cantonnais et l'art subjectif; Chapitre ils sont quatre et s'en vont d'un pas motivé, battre la campagne et le nuiton buter.
Tout de suite, cela a plus de gueule.

Résultat : un mixte improbable, mais réussi, de polar et de fantasie urbaine. Un moment de détente idéal pour muscler vos zygomatiques. Pas si mal en ces temps !
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De l'urban fantasy avec du polar dedans… ou plutôt l'inverse. Fées, weed et guillotines joue d'abord sur les codes du roman policier.
En scène, un détective privé. Patronyme improbable : Marc-Aurèle Abdaloff. Parce qu'un bon enquêteur se doit de porter un prénom abracadabrant. N'est-ce pas Sherlock Holmes, Hercule Poirot, Aloysius Pendergast, Ellery Queen ?
Une demoiselle en détresse, Jaspucine, qui débarque dans le bureau d'Abdaloff avec un problème sous le bras.
Une équipe, avec du cerveau et du muscle dedans, qu'Abdaloff embarque dans ses investigations… une femme fatale… un coupable qui le porte sur la figure… et une enquête avec de la conspiration derrière.
La totale des ingrédients du genre policier… la fantaisie en prime, vu la giga dose de second degré, de parodie et de détournement des codes.
Berrouka met aussi des fées, parce que… pourquoi pas ? Leur décalage avec le monde des humains permet beaucoup de recul (comment veux-tu, coment veux-tu…).


Fées, weed et guillotines, c'est donc un roman barré bien comme il faut. Les personnages, les situations, les dialogues, le style… Un délire savoureux, humour à tous les étages. On se fend la margoulette du début à la fin.
Cela dit, le jeu sur l'hénaurme prend parfois un peu trop le pas sur la rigueur. Je me suis demandé en quelques occasions si Berrouka savait où il allait ou si son délire ne lui échappait pas des mains. Sur l'air de “ok, c'est marrant, mais là tu veux dire quoi ?”. Des moments brouillons, l'impression de rester à la rigolade de surface sans pousser plus loin.
Quelques longueurs aussi dans les passages d'archives. La correspondance de Jaspucine et le journal du nuiton aurait gagné à être raccourcis comme l'ont été Louis XVI et Marie-Antoinette.


À l'arrivée… oui, non, je ne sais pas… Une lecture sympa où je me suis bien marré. J'aime l'absurde et le déjanté, j'ai passé un bon moment. C'est le but du bouquin, donc une réussite sur ce plan.
Après, je reste sur ma faim au niveau de la mécanique d'écriture. le délire fonctionne dans les scènes, moins dans la structure d'ensemble, trop en roue libre.
Titre honnête, bourré de bonnes idées mais moins abouti que l'autre Berrouka que j'ai lu (Celle qui n'avait pas peur de Cthulhu). À lire surtout pour la détente et la rigolade.
Lien : https://unkapart.fr/fees-wee..
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Après avoir adoré le Club des punks contre l'apocalypse zombie, j'avais très envie de découvrir un autre ouvrage de Karim Berrouka. J'ai donc profité de la sortie poche de celui-ci pour me replonger dans le style tout particulier de l'auteur. Même si j'adhérais plus à l'univers punk/zombie qu'au milieu policier, cette lecture fut tout aussi plaisante que la précédente !

Jaspucine, la féeroïne de ce livre, choisit le détective privé Marc-Aurèle totalement par hasard pour l'aider à retrouver une personne qu'elle déteste au plus haut point. Seul indice : son sourire. Au même moment, Etienne, ami de Marc-Aurèle qui travaille à la BCE, ne sait plus quoi penser de son enquête en cours : un enfant a été retrouvé dans un appartement luxueux entouré de joyaux et de trois vieilles dames en cage, puis s'est évaporé dans la nature alors qu'il était sous haute surveillance. Y-a-t-il un lien entre ces affaires? Qui est réellement Jaspucine et que fait-elle dans le monde des humains ?

On suit avant tout le point de vue du détective Marc-Aurèle, qui voit débarquer une fée-dingue qui lui demande l'impossible, mais en payant généreusement pour. Il accepte bien évidemment de l'aider, et va devoir se débrouiller malgré Jaspucine qui ne lui dit rien de ce qu'elle sait, et les autres fées qui prennent les humains pour une sous-espèce, et donc du coup comme des esclaves ou de la chair à canon. L'enquête devient de plus en plus irréaliste, surprenante et incroyable, pour notre plus grand plaisir ! Nous découvrons en même temps que le détective les intrigues et protocoles du pays des fées, qui sont presque aussi absurdes que ceux de chez nous. :p

Pas facile pour une fée de se faire au monde des humains, surtout qu'en quelques siècles, ce monde a bien changé ! Les comportements déplacés de Jaspucine font tout son charme. C'est un personnage spontané et naturel que j'ai beaucoup apprécié. J'ai bien aimé le fait qu'on voyage à travers les époques, que ce soit dans les souvenirs de Jaspucine ou dans le journal d'un autre personnage que vous découvrirez. C'est aussi très fun de lire la perception des changements majeurs de l'Histoire des hommes à travers les yeux d'autres créatures, qui ne comprennent pas le sens de ces évolutions/révolutions.

J'ai eu un vrai coup de coeur pour le personnage de Premier de Classe, dont on ne connait pas le vrai nom et qui est une sorte d'encyclopédie vivante. On le laisse de côté à cause de sa différence et de son étrangeté, alors qu'il a un talent et des connaissances incroyables. Il a juste de sérieux problèmes lorsqu'il doit interagir avec des gens. :p J'ai toujours trouvé qu'il y avait une aura de mystère autour de lui, comme s'il cachait quelque chose…

On retrouve dans ce livre l'humour, parfois absurde, parfois noir, que j'aimais beaucoup chez l'auteur, mais aussi ses critiques de la société, ici un peu plus masquées que dans le Club des Punks, mais qui poussent toujours à la réflexion par rapport aux modes de fonctionnement de notre mode de vie. Et surtout, j'adore comment l'auteur choisit toujours de mettre ses personnages dans les situations les plus improbables possible, ce qui est très rafraîchissant.

Un détail que j'ai adoré est la numérotation des chapitres. Il ne s'agit pas de numéro, mais d'une petite phrase qui décrit ce qui va s'y dérouler. Par exemple, « Chapitre pause glandouille » ou encore « Chapitre la patience est d'or, le riz cantonais et l'art subjectif. » Une petite touche d'originalité en plus !

Les fées débarquent dans le monde des humains et y amènent leurs problèmes. Une enquête bizarre qui se transforme en course-poursuite, de l'humour, des surprises (pas toujours bonnes :D), des personnages attachants et déjantés et une réflexion sur notre société, j'ai passé un très bon moment de lecture avec ce livre !
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Marc aurèle, détective privé, se retrouve avec une enquête demandée par une femme mystérieuse, retrouver une femme avec comme seule indice son sourire. Il se retrouve alors embarqué avec des amis delà police dans une histoire d'enlèvement d'enfants et de fées.

C'est bien écrit, on s'attache rapidement aux personnages, c'est complètement décalé et surtout c'est très drôle.
Il y a juste la fin qui laisse beaucoup de possibilités qui m'à un peu déçu.
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