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3,24

sur 131 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ouvrage reçu lors d'une opération Masse Critique Privilégiée, il me faut remercier babelio ainsi que les éditions "le bruit du monde" pour l'envoi de ce roman.
L'objet est agréable au toucher, d'un format 18,7*12,0*1,20 ce qui est une bonne chose pour la préhension.
Quel bruit, ce monde !
Je ne sais pas trop ce qu'à voulu montrer l'auteure.
hypothèse a : qu'être modérateur pour une plateforme (YT j'imagine même si elle n'est pas citée) est un boulot qui rend fou. Mais bon, la folie n'est pas très marquée dans ces lignes, au plus des tensions.
hypothèse b : parler de son homosexualité, alors que ce n'est plus un tabou depuis longtemps, surtout dans le pays assez libéral à tous points de vue d'où elle écrit. Enfin juste d'un point de vue sexuel car à part sa masturbation, je n'ai pas trouvé beaucoup de sentiments dans ses lignes.
hypothèse c : M. Soros, ou plutôt parler de M. Soros suffit à détruire une liaison amoureuse, basée essentiellement sur le sexe c'est vrai. Mais sincèrement, la scène du coming out antisémite arrive comme un cheveu sur la soupe (ou autre sur la langue), j'ai trouvé cela presque drôle tellement cela faisait artificiel, sans réalité, sans profondeur. Une nécessité éditoriale?
hypothèse d : faire un livre "cinéma français" c'est à dire sans histoire, sans fin. Désolé, j'aime qu'on me raconte une histoire, qu'on m'emmène quelque part, même où je n'avais pas envie d'aller au début. Avec une destination. Là, pfouittt, c'est fini? Sérieux?
Voilà, je n'ai pas aimé, mais bien sûr comme ce genre de littérature n'est basé que sur le ressenti, le votre pourra être exactement à l'opposé, cela dépend tellement du niveau d'identification avec l'héroïne (si, j'aime bien son prénom) que tous les avis sont permis.

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Bon, vraiment, ce livre ne m'a pas plu.
Pourquoi ?
Je l'ai trouvé glauque, poisseux, amoral.

Cette histoire de jeunes à la périphérie de la société qui n'ont pas d'autres choix que d'accepter cet emploi ignoble et qui pourtant représente, comme le dit la narratrice une amélioration par rapport à son précédent emploi dans un centre d'appel où elle passait ses journées à se faire engueuler par les clients.

Ignoble ce travail l'est du fait des saletés auxquelles les salariés sont exposées, sans protection (pas de soutien psychologique ou seulement en théorie) et à haute dose (cadences infernales) et qui finira par leur causer des dommages. En fait, doublement ignoble ce travail l'est du fait du contenu et de la manière dont la société sous-traitante les exploite.

De l'énorme open space que l'on devine, on ne parle que de ce petit groupe de cinq jeunes, issus de la même fournée (le turn over doit être effroyablement haut et tant mieux pour ceux qui peuvent trouver ailleurs).
Ils ont formé un petit groupe à taille humaine, tout ce que leur travail n'est pas - humain.
Et pour tenir le coup, ils boivent, ils fument, et pas que du tabac.
La narratrice, seule au monde, passe d'une liaison homosexuelle à une autre, tantôt exploitée, tantôt abusante.

Mais là aussi, là surtout, les choses tournent mal : alors que Sigrid réussit à sortir de cette centrifugeuse infernale ou toutes les opinions se valent (la Terre peut être plate, si tant de personnes le disent sur Internet, c'est que ça doit être vrai), plus de vrai/faux, réel/virtuel, il semblerait que Kalleigh perde pied.

L'histoire se termine abruptement. En fait, il n'y a pas vraiment de fin. Et beaucoup de choses restent brumeuses.

A noter que ce livre a été écrit pour la Boekenweek. La Boekenweek (Semaine des Livres) est un évènement qui a lieu chaque printemps aux Pays-Bas pour soutenir les livres (je ne sais pas si je dois dire "soutenir l'industrie du livre" ou "développer le plaisir de la lecture).
Chaque année, deux auteurs sont choisis pour écrire un livre pour cette occasion et c'est un grand honneur. Quand on achète un livre dans une librairie durant cette semaine-là, on en reçoit un autre en cadeau, écrit spécialement pour l'occasion. En 2020, c'était "Les choses que nous avons vues" (Wat wij zagen - je cite le titre en néerlandais car il me semble qu'il n'est même pas mentionné dans le livre, ce qui est regrettable).

L'année prochaine, en 2023, ce seront Lize Spit avec "De eerlijke vinder" dont on connait déjà en France "Débâcle" (que je déconseille aux âmes sensibles). Et Raoul de Jong avec Boto Banja.
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