Se résoudre aux adieux

Se résoudre aux adieux, de Philippe Besson est un roman d'amour épistolaire.

Louise est journaliste, Clément l'a quittée.

Alors, elle prend la fuite et voyage à travers le monde pour prendre de la distance, espérant noyer cette absence dans le dépaysement.

Elle espère trouver la consolation dans l'exil, elle nous raconte sa relation à Clément, mais aussi ses états d'âme, l'homme qu'il était avec beaucoup de lucidité.
Toute déception amoureuse implique une capitulation, un travail de deuil.

C'est ce qu'elle s'emploie à faire depuis la Havane, New York, Venise, l'Orient express puis Paris. Elle lui écrit comme on jette des bouteilles à la mer. Elle se questionne beaucoup en espérant apaiser son chagrin, récrivant dans chaque chapitre un bout de leur histoire, mais elle ne parvient pas à l'oublier.

Un roman sur l'absence, la nostalgie du lien charnel, la solitude, mais un roman résolument optimiste, poétique. Jusqu'où va -t-elle aller ?

Une fois de plus je suis conquise par la plume de Philipe Besson.

Roman épistolaire. Louise a été quittée par l'homme de sa vie. pour surmonter sa peine, elle parcourt le monde et écrit à cet homme, comme un exutoire, une façon d'être encore rattaché à Lui.
Au fil des pages, elle confesse sa mélancolie, sa douleur jusqu'à ce qu'un retournement de situation arrive en fin de récit.
C'est encore une belle écriture que nous offre Besson. Il y a toujours cette atmosphère lourde, intime, un huis clos des sentiments que cet auteur parvient toujours à merveilleusement décrire. On se prend au jeu, au rythme lancinant du récit.

Un style magique reconnaissable entre tous, un écrivain incontournable !

Louise écrit. Mais elle n'écrit pas n'importe quoi, ni à n'importe qui.
Non Louise est blessée dans sa chair par un homme, Clément, qu'elle a aimé, qui l'a aimé mais qui l'a quittée.

Nous suivons, par le biais de lettres, écrites pour Clément, mais avant tout écrites pour elle, Louise, qui tente de se réparer, de se reconstruire après la faille dans le coeur que Clément lui a ouverte. En s'exilant loin de lui, elle tente d'oublier, mais voilà, c'est plus difficile qu'elle ne le pense et préfère donc retranscrire ses états d'âme sur papier: pour y voir plus clair.

Au fur et à mesure qu'elle se rapproche géographiquement de son ex-amant, elle apprend à transformer ses regrets en simples souvenirs, elle apprivoise ses manques pour petit à petit les comprendre et les combler.

Louise écrit tout ce qui lui passe par la tête, en désordre: de la femme qui déjeune en face d'elle dans un train, à son souvenir d'odeur de Clément, en passant par le temps. Parfois c'est un peu long et l'on se dit que la lettre aurait pu avoir plus de poids si elle ne se perdait pas en conjectures. Mais bon c'est le style.

Non... ce qui m'a un peu plus gêné, c'est la dernière lettre, celle de Paris. Elle termine le livre, comme il fallait que cela se termine. Mais je trouve cela vraiment trop convenu, et peut-être un peu trop facile. Ce qui m'intéressait vraiment dans ce texte, c'était le cheminement personnel de Louise vers son salut, or on comprend qu'elle est tirée d'affaire à la fin de la lettre de l'Orient Express.

Donc, oui, un très bon roman, avec un peu de longueur, et une fin qui ne me satisfait qu'à moitié car rien n'est suggéré, tout est établi, expliqué pour que rien ne nous soit laissé au hasard. Et je trouve ça un peu dommage.

Louise est une femme qui sort d'une rupture avec l'homme qu'elle aimait et qui l'a délaissée pour une autre femme, la laissant tomber comme si elle n'avait jamais compté. Pour se reconstruire et surmonter sa douleur, Louise va effectuer un périple à travers le monde afin de dire au revoir définitivement à Clément. Elle lui écrira des lettres durant son voyage, sorte de thérapie épistolaire où elle transcrit ses sentiments, ses souvenirs et tous les non-dits qui la rongent de l'intérieur.

Ces lettres à l'absent sont sublimes et mettent en avant la solitude, la souffrance et l'intimité de Louise. On s'attache à elle et à sa nature si simple. le lecteur souhaite la soutenir et l'aider à tourner la page sur cet amour brisé. Mais l'héroïne devra passer par différentes étapes pour enfin se réconcilier avec ce dernier, poursuivre sa route et laisser l'amour la toucher à nouveau.

L'écriture est douce et juste, à croire que l'auteur s'est réellement immiscé dans la tête d'une femme délaissée. Les mots sont justes et nous touchent profondément. La reconstruction et la guérison de Louise évoluent au fil des pages d'une façon tellement humaine et réaliste que le lecteur est subjugué.

Ce livre est une vraie découverte. J'ai passé un très bon moment avec Louise et sa thérapie épistolaire. Je suis ressortie de ma lecture, légère et raguaillardie. Un petit livre plein de tendresse et de douceur comme je les aime. Un ode à l'amour et à la reconstruction de soi qui montre qu'une page tournée peut en cacher une autre encore plus belle.

Comme toujours, la belle écriture de Besson est au rendez-vous, ainsi que l'évocation de sentiments, des ressentis, des vécus parfois difficile ou douloureux…

C'est ce qui m'a plu.

Pour le reste, je n ai pas ressenti d'émotions ou étais emporté par l'histoire comme ce fut le cas pour d'autres romans de cet auteur…

C'est l'histoire d'un amour perdu : Louise part en voyage afin d'oublier l'amour de sa vie, qui a décidé de retourner vivre avec sa femme.
Elle voyage et lui écrit des lettres, lui parlant de son amour, sachant qu'il ne les lira pas.
Un jour elle décide de rentrer car elle s'aperçoit que la guérison ne viendra qu'avec le temps et non avec les changements de décors.
Et puis un jour elle est enfin guérie et envoie une lettre à Clément pour lui dire ; la raison de cette guérison se nomme Vincent !
Je me demande si cette lettre n'est pas une façon de se venger...
Livre merveilleusement écrit : tous les sentiments d'amour, de perte de trahison sont là, subtilement décrits. Philippe Besson est un peintre de l'écriture.
Mais le sujet ne m'a pas ému.

Un roman épistolaire qui change de l'ordinaire.
Suite à un échec amoureux, Louise va voyager et écrire des lettres à son ancien amant.
Dans ses lettres, on la voit passer par tous les états d'âme, comme l'on peut le faire lors d'un deuil. Et on y retrouve bien aussi les différentes étapes à travers les différentes destinations.
Malgré que l'exercice soit réussi, j'ai trouvé que celui-ci était parfois long et j'avoue avoir préféré la fin où enfin Louise arrive à avancer dans sa vie.

Clément a quitté Louise. Pour survivre à cet événement, Louise décide de partir loin, là où elle ne comprendrait pas la langue et les usages. Peut être pour se retrouver, mais sûrement plus pour se perdre dans sa douleur.
Nous vivons, au travers des courriers que Louise écrit à Clément, sa douleur, ses émotions.
Roman épistolaire à sens unique, on regarde Louise se debattre avec cette rupture et son passé.
Charmant, mais je ne suis pas parvenue a entrer dans l'esprit de Louise.

Ouh que je me suis ennuyé avec la lecture de ce roman épistolaire ! Ce genre n'est manifestement pas fait pour moi ! J'ai besoin d'actions dans mes lectures; à défaut de poésie. Je n'ai trouvé ni l'un ni l'autre dans ce roman, même si je ne peux rien reprocher au style de l'auteur.

Il a d'ailleurs su se mettre à la place d'une femme, une femme amoureuse, une femme larguée, une femme qui se reconstruit, une femme qui retombe amoureuse et qui compare les deux hommes qui ont fait partie de sa vie.

Louise a donc été larguée par Clément qui est retourné auprès de Claire, son épouse, sa maitresse ???, peu importe.

Louise quitte tout; elle quitte la France, elle quitte Paris, elle quitte les lieux où elle a vécu avec Clément, elle quitte les gens qui ont connu Clément.

Elle voyage et, à chaque endroit où elle pose ses valises pour un moment, elle écrit à Clément qui jamais ne lui répond.

C'est donc une sorte de monologue que Besson propose ici.

Louise revoit son passé, ses sentiments passés et présents avant qu'elle rencontre Vincent qui ne lui fait pas oublier son ancien amour, mais qui lui permet de renouer avec sa vie sentimentale.

Nul doute que certains aiment ce genre de romans introspectifs, mais moi, ça m'a vite lassé même si le bouquin ne fait pas 200 pages.
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