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EAN : 9782824210445
230 pages
La Bourdonnaye (03/12/2014)
3.7/5   10 notes
Résumé :
L’amour en chair et en os m’avait tant démoli que j’avais fini par lui préférer le virtuel. […] À partir de là, en ce point précis de mon existence, l’enfer m’avait ouvert ses portes, et j’allais m’y diriger. L’enfer était un toboggan géant, une grande piste enneigée que j’allais bientôt dévaler tout schuss, avec le vent dans le dos. » Un écrivain, qu’une séparation douloureuse avec sa compagne a rendu misanthrope et célibataire endurci, se résout finalement à brise... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Je n'arrive pas a dire si j'ai vraiment aimé ou bof. Je me lance mais ma critique va être compliquée a écrire je pense.

Alors j'ai dans un 1er temps mis un peu de temps a me mettre dedans. Il s'agit de la vie banale d'un homme écrivain et pigiste, papa d'une fille, qui se fait "larguer" par la mère de celle-ci. Ses amis lui tournent le dos, il se retrouve seul, avec des difficultés d'argent, un travail bof, une vie sociale plus que moyenne. C'est alors qu'il décide de s'inscrire sur un site où l'on crée son personnage et sur lequel on vit une vie parallèle, une vie avec des endroits et des amis virtuels. Il fait la rencontre de Laura_73 et c'est à ce moment que l'histoire devient intéressante. Heureusement.
Et là plus moyen de lâcher le livre, donc couchée très tard pour découvrir ce qu'il allait se passer. L'histoire devient alors un thriller sans vraiment l'être non plus, mais un peu angoissant malgré tout,déroutant.
Je ne peux pas continuer plus loin dans l'histoire de peur de dévoiler des passages incroyables. En tout cas je ne me doutais pas du tout de la fin. Donc bonne surprise.

Jusque là vous allez dire "bon elle a bien aimé alors" !! Pourtant certaines choses m'ont gênées. J'ai été très régulièrement perdue , à savoir si je me trouvais dans la vie réelle ou dans la vie virtuelle. Donc à maintes reprises je suis revenue en arrière pour mieux comprendre(voulue ou non par l'auteur ?).
De plus, certaines scènes m'ont un peu choquées, je me suis surprise à dire à voie haute "pouahhh dégueulasse punaise, il n'est pas net celui là !".

Donc une lecture mitigée avec un bon suspens mais avec des termes un peu crus (à mon gout) et quelques scènes légèrement "hard".
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Jusqu'au dernier chapitre de ce roman bien étrange, je n'arrivais pas à savoir où l'auteur voulait en venir, où il souhaitait nous emmener. En effet, si au début de ma lecture, tout semblait normal, c'est très rapidement parti un peu dans tous les sens. Sans me sentir perdue, j'avais l'impression que Laurent Bettoni ne savait plus quoi faire de l'histoire qu'il avait commencée. J'étais bien loin de la vérité. Si moi, je ne savais pas où il allait, lui le savait très bien. Et quelle fin ! J'en suis restée sur le c*l. Je ne l'avais vraiment pas vu venir. Pourtant, en réfléchissant bien, plusieurs indices étaient présents au court de la lecture mais je ne les ai pas vus.

Je viens de terminer ma lecture et je me rends compte que le personnage principal, qui n'est autre que notre narrateur, n'a pas d'identité. On ne sait de lui qu'il vient de divorcer, qu'il essaye de devenir écrivain et qu'en attendant il fait quelques piges dans un journal local. Pourtant malgré l'absence de réelle identité pour ce personnage, je me suis beaucoup attachée à lui. J'ai eu peur pour lui, j'ai été heureuse pour lui, je me suis questionnée tout comme lui… Et comme lui, je n'ai rien vu venir. Ce personnage, bien qu'entouré de plusieurs personnages secondaires, est bien seul. Son ex femme est totalement sortie de sa vie, ses amis disparaissent eux aussi peu à peu… Pour mettre fin à cette solitude, il va utiliser internet où il va rencontrer une jeune femme.
Laura_73 est, elle aussi, brisée. Ses vies amoureuse et familiale sont de réelles catastrophes. Hormis son travail, elle semble n'avoir rien dans la vie, tout comme notre narrateur. On ne sait que très peu de choses sur elle. du coup, j'étais intriguée sans pour autant m'attachée réellement à elle.

Ce roman est étrange car vie réelle et vie virtuelle se mélange peu à peu. Si au début du roman, le personnage principal fait bien la distinction entre sa vie et la vie qu'il vit sur internet, rapidement, les deux vont se mélanger. Notamment avec le fait qu'il ait impression de croiser sur internet des gens qu'ils voient tous les jours (même si ils le nient) mais aussi avec le fait que certains événements ayant lieu sur internet aient des répercutions dans la vie réelle. Il est difficile de vous en parler sans vous révéler la fin, je vais donc m'arrêter là et vous laisser le découvrir par vous-même.

J'ai déjà eu la chance de découvrir la plume de Laurent Bettoni mais il s'agit d'un roman jeunesse. Là nous sommes bel et bien dans un roman pour adulte où l'auteur aborde différents thèmes tels que l'amour, l'amitié, la solitude…
J'ai beaucoup aimé sa façon d'écrire, il a su me tenir en haleine jusqu'au bout. Je suis très contente de ma première lecture de l'année.

Le coup de coeur n'est vraiment pas passer loin.
Lien : http://mabiblio1988.blogspot..
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Ce livre m'a laissé une curieuse impression, de malaise, et d'inachevé. Il fait partie sans doute de ceux qu'il faudrait lire une deuxième fois pour y repérer - et se délecter - des petits indices qui amènent au dénouement. Mais bon, franchement, je n'ai pas envie de m'infliger une deuxième lecture.

A la réflexion, il me semble que l'auteur a voulu emprunter trop de pistes. Celle de l'addiction aux réseaux dits "sociaux", celle de l'insoutenable solitude de l'être, inadapté à la société, celle du narcissisme, celle de l'impossibilité de l'amour dans le couple. le tout, saupoudré d'une pincée de science-fiction, qui permet opportunément à l'auteur de se dépatouiller de quelques situations invraisemblables. Ça fait beaucoup, et au final, j'ai eu de la peine à terminer ce bouquin. Car aucun de ces sujets n'est vraiment exploité. Celui qui m'a semblé le plus intéressant était aussi le plus prosaïque, les difficultés rencontrées au travail par le protagoniste principal. Point positif, le style, basé sur les sentiments et les noires pensées intimes de cet anti-héros désabusé. Quelques aphorismes font mouche.

La quatrième de couv' cite des critiques élogieuses de la presse, dont celui du magazine du Monde qui n'hésite pas à invoquer Bret Easton Ellis, et Irvine Welsh... Bon, il reste encore une bonne marge de progression à Laurent Bettoni.
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Rencontrer, se mêler, s'immiscer dans une relation sur la toile. Seconde chance ou prise de risque ? En créant un avatar sur un site « secondlifien » le narrateur se retrouve vite subjugué par une mystérieuse Laura.
Cela fait quelques jours que je tâtonne -Comment écrire cette critique ?- Quelques jours car le style est fluide, on est vite plongé dans l'histoire et les pages rapidement défilent. Pourquoi ce tâtonnement ? Parce que je n'ai pas aimé ce livre mais en partie par goût propre. Les images et mots étaient parfois un peu crus, durs, et en ce moment ce n'est pas dans mes envies de lecture.
Il est question de solitude, des liens et vies que l'on peut tisser et se créer dans le virtuel, des dangers que cela comporte, la part du vrai. Part du vrai que l'on devine très tôt, beaucoup trop tôt je trouve (cela titille sévère ma rage du neprenez paslelecteurpourunimbécile), car les bugs de la matrice et autres incohérences sont vite disséminés dans le texte qui devient assez rapidement un rêve éveillé. Rapidement mais bien dosé, le rythme s'accélère et on est pris au jeu, dans le jeu, avec qu'une envie, connaître le dénouement et le comparer avec celui qu'on s'est mis en tête (ok, ok,ok, j'avoue, l'auteur a eu le dernier mot !).


(Livre reçu et lu dans le cadre d'une opération masse-critique. Merci à l'équipe Babelio et à l'éditeur !)
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Quand on est blogueur et que l'on adore un livre, on cherche le meilleur moyen pour faire partager notre engouement. Pas toujours évident de captiver le lecteur qui voit défiler des tonnes d'informations sur les réseaux sociaux. Voilà la réflexion que je me faisais lorsque j'ai décidé de faire la chronique du très bon Écran Total de Laurent Bettoni. Et puis, au grès de mes pérégrinations sur le web, je me suis rendu compte que ce qui marchait bien en ce moment, c'était les listes. Les 10 meilleurs thrillers de l'année, les 10 meilleurs hôpitaux de France, les dix positions sexuelles les plus hot… bref, il y a de tout. Alors, aujourd'hui je fais l'opportuniste dans le but assumé de vous faire lire ce billet et de vous convaincre de vous jeter sur Ecran total !

Voici donc les 9 raisons (oui, 9 et non 10, c'est mon côté réactionnaire) pour lesquelles il faut lire Ecran total :



Parce que Laurent Bettoni est un auteur talentueux. On lui doit l'excellent Mauvais Garçon qui m'a scotché en 2014. le ton sur son dernier roman est certes plus léger, mais il fait écho à Mauvais Garçon autant dans les thèmes abordés (internet, trouble de la personnalité, difficulté d'insertion dans la société) que dans la structure de son récit.



Parce que le titre du livre est malin. Écran total peut-être interprété à différents degrés : Cela peut vouloir dire que le personnage est pleinement immergé dans le monde virtuel (au point de devenir un No life), mais il évoque aussi une protection, ici pas de crème contre le soleil, mais le web pour rempart contre la vie réelle.



Parce que dès l'introduction il y a une tête coupée ! Bon, par contre, après ça se calme à ce niveau-là, il s'agit plus de fiction que de thriller pur et dur.



Parce qu'Ecran Total met en scène un auteur au tout début de sa carrière. La sortie de son premier livre sera d'ailleurs à l'origine du départ de sa femme ainsi que du désistement de quasi tous ses amis. L'écrivain maudit et incompris, ça fait mouche à tous les coups !



Parce que Laurent Bettoni nous fait découvrir une face cachée du web avec AnoZer Life, le monde virtuel où se perd (au sens métaphorique du terme) notre héros. Il nous avait déjà fait le tour avec le Dark web dans Mauvais Garçon et c'est une nouvelle fois captivant !



Parce que les personnages sont justes, profonds et superbement construits.



Parce que l'écriture de Bettoni est nuancée tout en étant accessible.



Parce qu'Ecran Total est addictif et qu'une fois commencé, sa durée de vie ne dépassera pas les 48h.



Et enfin la meilleure raison pour laquelle vous devez lire Ecran Total : Parce que je vous le dis pardi ! Ecran Total est coup de coeur sur DBDLO !

Lien : http://dubruitdanslesoreille..
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Je ne comprenais pas comment on pouvait vivre dans le virtuel.
Jekyl&hide m’a répondu que c’était virtuel mais incroyablement proche de la réalité, que c’était à s’y méprendre, totalement bluffant. Dans ce monde virtuel, chacun faisait évoluer son personnage. On le créait soi-même – à son image ou d’une apparence tout autre, au choix. On pouvait créer d’autres personnages, et aussi se faire des amis, des relations, un entourage. Il n’y avait aucun frein à l’imagination. C’était comme un univers infini, en perpétuelle transformation, en perpétuelle évolution, un univers aux possibilités illimitées dans lequel on vivait à travers une reproduction de soi-même.
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La femme que j’aimais avait assassiné quelqu’un avec préméditation, de sang-froid et en toute inconscience de ses agissements. Elle avait assassiné quelqu’un pour me faire plaisir et considérait ce meurtre comme une offrande. Elle déposait à mes pieds le cadavre de Solange, de la même manière que mon chat, parfois, y déposait une souris ou un oiseau, et elle espérait de ma part, en retour, un témoignage de gratitude.
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Derrière un écran d’ordinateur, me disais-je, protégé par l’anonymat le plus total, aucun danger de m’investir émotionnellement, aucun risque de m’attacher à quiconque. C’était ce que je recherchais, ne plus éprouver de sentiments pour ne plus souffrir.
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L’amour en chair et en os m’avait tant démoli que j’avais fini par lui préférer le virtuel. Ces dernières années, j’avais écumé pas mal de sites Internet, sur lesquels je consommais mes relations ou mes conquêtes d’un soir à haut débit sans y perdre de plumes.
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Nous ne sommes pour toi que des personnages de roman, que des marionnettes que tu mets en scène, rien d’autre que… que de la chair à fiction… c’est terriblement cruel… et méprisant. Nous ne sommes rien d’autre que de la chair à fiction, pour toi ?
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Videos de Laurent Bettoni (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Laurent Bettoni
PARUTION - Mauvais garçon, de Laurent Bettoni disponible maintenant
PREMIER DE LA CLASSE LE JOUR, BAD GUY LA NUIT
Thomas est jeune et pauvre. Il croupit dans une cité de banlieue livrée à la pègre où il deale du shit pour le caïd local, afin de nourrir sa famille. Thomas est brillant et travailleur. Fraîchement diplômé d'études politiques, il cherche un travail honnête à la hauteur de ses compétences, mais les portes lui restent closes. La zone le rejette, car il n'en fait plus partie. La bonne société le rejette car il n'en a jamais fait partie. Alors, où est sa place ?
Grâce à son ancien professeur d'université qui le prend sous son aile, il va peut-être finir par la trouver. Mais à quel prix ? Est-il prêt à renier tous ses idéaux et à commettre les pires horreurs pour échapper à la misère qui lui colle après comme une seconde peau ?
Mauvais garçon raconte l'histoire d'un endoctrinement, d'une radicalisation, d'une manipulation mentale. Il raconte aussi l'histoire d'une romance urbaine dans laquelle règne la confusion des sentiments, entre un maître et son disciple, entre deux jeunes femmes et un jeune homme. Il raconte surtout l'histoire d'une société qui, en fabriquant de l'injustice, enfante des monstres.
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