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4,07

sur 2548 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pour commencer, avis aux lecteurs / lectrices. Si vous n'avez pas lu le Cri, même si ce n'est pas nécessaire pour comprendre et profiter pleinement de Complot, sachez que Nicolas Beuglet parle énormément de ce premier roman dans Complot et que cela risque de vous gâcher la possible lecture du Cri après. On suit le personnage de Sarah Geringën de si près qu'il est difficile, si on aime respecter la chronologie (comme moi), de revenir en arrière ensuite. Autrement dit, je ne lirai pas le Cri, car j'ai déjà l'impression d'en connaître l'essentiel : le suspens serait gâché. Maintenant, revenons à Complot.

Sarah Geringën, donc, l'inspectrice vedette du Cri, le précédent thriller de Nicolas Beuglet (paru en poche chez Pocket), tente de démarrer une nouvelle vie avec Christopher et son fils adoptif, encore fragilisé par la mort de ses parents, Simon. Mais le gouvernement en a décidé autrement. Une affaire d'une gravité sans précédent nécessite son retour : la première ministre norvégienne a été assassinée dans des circonstances plus qu'étranges. On a retrouvé son cadavre torturé sur une ile où elle se réfugiait souvent pour se détendre de son métier parfois oppressant. D'autres éléments aux allures mystiques vont ajouter au mystère. Ainsi que des attaques brutales.

Décidément, Nicolas Beuglet sait créer une histoire : proposer une intrigue qui donne envie de se plonger dans le roman, offrir de multiples rebondissements, alterner rêve et cauchemar, créer des personnages réalistes à tel point que l'on peut s'identifier à eux, à leurs chagrins, à leurs doutes. C'est un bon professionnel, à n'en pas douter. Mais devant ce genre de texte, j'ai toujours une réaction ambivalente : n'en fait-il pas trop ? Les complots, ça va une minute, mais à la longue, même si ça flatte certains de nos penchants, je trouve cela lassant, voire dangereux. Ici, celui qui mène toute l'intrigue (et dont je ne peux parler sous peine de gâcher la lecture à ceux qui seraient arrivés à ces lignes), ce complot qui a conduit au décès atroce de la première Ministre norvégienne, est plutôt original et politiquement correct. de plus, il s'appuie sur des recherches étayées et solides, riches et variées, qui plongent aussi bien dans les mythologies grecque (le dieu médecin Asclépios et ses serpents purificateurs ; Apollon vainqueur du maitre de Delphes, le monstrueux Python ; Persée et la Méduse ; etc.) que nordique (Thor tuant le serpent marin Jörmungandr ; Siegfried se baignant dans le sang du serpent vaincu) ; dans la Bible (Adam, Ève et le serpent) ; mais aussi dans l'archéologie avec l'énigme de Cliffs End Farm, noeud du problème. Bref, une certaine érudition, bien utilisée.

Cependant, j'en reviens à ma question : tout cela n'est-il pas trop gros ? À trop entasser d'éléments, même pour un combat légitime et au goût du jour (même si l'auteur se défend de surfer sur l'actualité dans les précisions de fin d'ouvrage), on finit par perdre certains lecteurs. Dont moi.

Je ne nie absolument pas le plaisir de lecture de Complot. Une fois encore, Nicolas Beuglet est un professionnel. Mais il m'a fallu le dévorer rapidement pour ne pas m'interrompre en me demandant : à quoi bon tout ça ? Je pense décidément ne pas être le bon lecteur pour ce genre d'ouvrages. Et c'est dommage, car j'aurais bien voulu savoir ce que devient Sarah dans L'ile du Diable, le troisième tome de cette série, paru au mois de septembre...
LC Polar octobre 2019
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Abandon après lecture du tiers. Trop d' invraisemblances à la James Bond. A trop vouloir mettre d'action cela frôle la caricature et dégrade le récit qui perd en crédibilité L'auteur cède à une certaine facilité. Je comprends néanmoins que l'on puisse aimer.
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Tout commence quand Sarah Geringën ex membre des forces spéciales devenue policière, (personnage déjà croisée apparemment dans un précédent roman de Nicolas Beuglet vu le nombre de références auxquelles je n'ai pas compris grand-chose) est envoyée enquêter sur un meurtre qu'on nous présente comme extraordinairement surprenant.
Donc c'est une femme très très très importante pour la Norvège, avec un goût pour les taureaux et les serpents, qui est morte en pointant son doigt dans la direction qu'il faut suivre et qui va orienter notre superfemme détective et son petit compagnon journaliste français Christopher (Christophe ?) vers le lieu originel du . . . complot.
Complotistes de tous poils attention, vous risquez d'être déçus.
J'avoue m'être esclaffé lors des descriptions de nos deux héros à la lecture de LA révélation. Obtenue après un périple rocambolesque au Liban, détenue par un vieil archéologue solitaire, elle va changer la face du monde.
Cessez de lire ici, je vais divulgâcher tant il faut instruire les lecteurs au cas où ils ne se lanceraient pas dans ce thriller.
Il semblerait que ce soit des hommes, oui vous lisez bien, des hommes qui ont inventé les religions ! Plus exactement la religion initiale du bassin méditerranéen, le judaïsme. Avant ce monothéisme, il y avait d'autres divinités, féminines en plus . . .
Si vous lisiez la tête de nos détectives lorsqu'ils ont appris cela . . .
Les méchants hommes qui veulent prendre la place des gentilles femmes pour diriger le monde. Alors que jusqu'ici ils pensaient que les religions, c'était tout doux tout gentil tout amour. Quelle déception.
En plus, il y a une sorte de secte mondiale d'hommes, les « masculinistes » qui perpétue l'affreux mensonge et se réunit en secret pour assassiner les femmes rebelles à cette domination.
Trêve de plaisanterie, c'est le gros bémol de ce thriller que se placer sur un terrain métaphysique : il y perd une grande part d'intérêt. Ne s'improvise pas Odon Vallet qui veut. L'auteur n'est hélas pas théologien ni philologue, et c'est plus que visible. C'est un bouquin avant tout féministe. Pourquoi pas mais c'est assez lourdingue.
Du coup il reste de justesse écrivain de thriller, lorsqu'il arrive à décrire une scène d'action avec les images adéquates.
Question forme, cela se tient donc à peine, on sent le travail de recherche honnête bien que perceptible. Au Liban par exemple, la description de Jbeil (Byblos) est certes appliquée mais sonne faux pour quelqu'un qui y est allé plusieurs fois (J'ai cette chance) : les personnages sonnent faux, les pseudo touristes sonnent faux . . .
Pareil pour tous les détails : l'inspectrice qui se dit au bout de 3 heures d'enquête qu'elle n'a jamais passé autant de temps à faire du surplace dans sa carrière de flic . . . L'élection du pape qui dure à peine quelques heures, la deuxième victime qui a avoué sans s'en rendre compte après un dizième de seconde de torture (cheveux tirés en arrière) l'identité de la future troisième victime, et j'en passe tant ces détails qui nous heurtent au mauvais moment (celui où on veut comprendre le pourquoi du comment) parsèment ce livre.
La psychologie des personnages est à l'avenant : sommaire et sans finesse. du gros oeuvre.
Il est vrai qu'après avoir compris que l'auteur cherchait à nous épater avec sa révélation sur l'origine de nos religions, on a tendance à moins laisser passer les petits défauts.
Dommage parce que sans ces imperfections amendables, le rythme est soutenu et l'ensemble se laisse lire, les rebondissements sont même presque surprenants vers la fin.
On peut conseiller ce livre à un adolescent ou une jeune personne pour amorcer ultérieurement un échange sur les rapports homme femme aujourd'hui et hier, ici et là-bas.
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« Complot » m'a été chaudement conseillé et à lire l'engouement des lecteurs, je vais aller contre le vent. Je trouve que, qualitativement, on trouve beaucoup mieux sur le marché. L'auteur ne manque pas d'idée pour le scénario mais l'écriture, quelle horreur! J'ai souffert tout au long de la lecture et le livre aurait facilement pu être allégé de moitié sans rien enlever à l'intrigue, bien au contraire. Lui qui vante à longueur du roman la qualité fondamentale de l'inspectrice Sarah Geringën, son personnage principal, d'aller à l'essentiel et de ne jamais s'embarrasser de paroles inutiles. Il remplit son livre de descriptions longues et ennuyeuses, interrompant l'action à tout bout de champ pour des détails sans aucun intérêt. Certaines descriptions ajoutent de la poésie (cf. Franck Bouysse) ou permettent au lecteur de s'imprégner de l'atmosphère mais ici, aucunement. C'est plat, terre à terre. Je vous en livre un exemple en ouvrant l'ouvrage au hasard, pas difficile de trouver, le livre en est rempli.

« Il rentra dans sa chambre à coucher pour s'asseoir au bord du lit et consulta son téléphone, se demandant où Sarah était et quelle était la gravité de l'affaire pour laquelle on était venu la chercher.

Il s'efforça de ne pas lui envoyer un nouveau message pour ne pas la déranger, et se dirigeait vers la salle de bains attenante à la chambre quand son téléphone lui signala l'arrivée d'un SMS. »
P.94

Je ne sais pas vous mais moi, je trouve ça ennuyeux. Aucun style! Ou alors on peut dire très descriptif dénué de poésie. Probablement dû à sa profession de scénariste où tout doit être décrit au détail près.

Et du côté de la langue française, le nombre de fautes à déplorer, de syntaxe, d'orthographe, d'accord que j'ai observées m'ont surprise. Personne n'a relue son épreuve?? Très étrange. Certaines paraissaient être plus des erreurs de fatigue.

Du positif? Oui, tout de même. Il y a de l'action sinon je ne serai pas arrivée au bout et en ça, on ne s'ennuie pas. Si on omet le bon sentiment, qui affleure au fleur des pages et qui, là encore, m'exaspérait. Nous avons une inspectrice hantée par ses démons…

« Et plus profondément, ondoyant dans les eaux sombres de son esprit, une peur qui semblait rôder en elle depuis toujours, et qui se démasquait soudainement: la peur de soi-même. Cette inavouable partie d'elle qui pouvait avoir envie de tout lâcher pour céder à l'appel du vide.

Où cette pulsion mortifère prenait-elle racine dans son histoire personnelle? Dans ses traumatismes de guerre? […] l'origine semblait remonter bien plus loin encore. Qui était-elle vraiment? Incongrue, terrifiante, la question n'en traversa pas moins Sarah comme le souffle hurlant d'un train fantôme. »
P.73

mais avec une grande soif de justice -jusqu'ici aucun souci – mais son compagnon et elle ont recueilli le neveu traumatisé par la mort de ses parents et l'ont adopté comme leur propre enfant. La façon dont c'est traité… du bon sentiment. Je n'ai pas aimé. Nicolas Beuglet est animé de bonnes intentions mais ce n'est pas amené finement. Trop cliché, too much. L'inspectrice, qui n'a peur de rien ni de personne, qui brave le danger et la mort pour réussir dans ses enquêtes. Un peu du déjà vu. Elle se heurte au machisme ambiant. le roman est axé sur la société patriarcale et sur la lutte féministe, qui ne devrait pas exister car l'égalité devrait aller de soi entre hommes et femmes si les hommes n'avaient pas réécrit l'Histoire. Une théorie intéressante en soi et surprenante même pour une fiction venant d'un auteur masculin. Qu'a-t-il vécu pour être sensibilisé à ce point au sort des femmes? En cela c'est touchant car combien d'hommes s'intéressent vraiment à la situation? Et de femmes, alors qu'elles sont victimes de ces inégalités tous les jours mais s'en accommodent? Ce roman a le mérite d'aborder un sujet pas évident car quand on le fait et qu'on est une femme, on passe pour une féministe et qui dit « féministe », dit forcément quelqu'un de révolté, qui défend ses intérêt « contre » l'autre alors que ce n'est pas forcément le cas. Et ça, il l'exprime très très bien. Chapeau à lui pour ça et même si les théories des personnages abordées sont un peu osées notamment celle d'Ada, la scientifique allemande de Leipzig, j'ai aimé l'idée. Un scénario osé et qui prône l'égalité des hommes et des femmes tout en rappelant que nous sommes différents. J'ajouterai complémentaires.

Un aperçu ci-dessous de la teneur d'une des théories du livre, dont le raisonnement n'est pas dénué de logique. Elle ne ferait pas beaucoup d'adeptes auprès de la gente masculine. Jésus et les douze apôtres. Entouré d'hommes car seulement eux avaient besoin d' « évoluer en priorité« :

suite sur mon blog: https://blogapostrophe.wordpress.com/2021/05/16/complot-de-nicolas-beuglet/
Lien : https://blogapostrophe.wordp..
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Ce complot démarre très fort. Alors qu'elle est en train de courir dans le froid avec son nouveau compagnon Christopher, l'inspectrice Sarah Geringën est emmenée « manu militari » en hélicoptère et par les forces spéciales sur sur l'île de Horonøya où a eu lieu un crime dont on lui cache absolument tout durant le trajet. C'est le cadavre de Katrina Hagebak, la première ministre de la Norvège, qui a été découvert par la police locale. Un corps mutilé, torturé qui se serait traîné sur des mètres et une tête de taureau gisant le long de la falaise. Les gardes du corps ont également été assassinés par probablement un seul tueur bien entraîné.

Ce thriller démarre très très fort et je me suis sentie rapidement happée par l'enquête. On y retrouve Sarah Geringën, personnage que j'avais trouvé intéressant dans @ le cri, précédente enquête écrite par @ Nicolas Beuglet, ainsi que le journaliste Christopher Clarence et Simon son fils adoptif. le crime est si étrange, si mystérieux que je tournais les pages frénétiquement. Et puis il s'avère que le meurtrier est découvert à peu près à la moitié du roman qui tourne chasse à l'homme ésotérique façon Dan Brown (que j'aime bien) ou Steve Berry (que j'aime moins bien). L'auteur laisse tomber le « whodunit » pour nous emmener dans des considérations mythologiques à la naissance des religions. Même son discours féministe, qui aurait dû me faire vibrer, ne m'a finalement pas intéressée.

Bref, un thriller dont j'aurais aimé qu'il me passionne mais qui est une petite déception.
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Sans revenir sur l'intrigue(ce serait bien trop long et d'autres l'ont très bien fait) je dois dire que je n'ai pas du tout aimé ce thriller. Plutôt un roman d'aventures... rocambolesque, qui a par ailleurs l'ambition de servir une cause féministe. D'une étrange manière!
-côté péripéties, c'est vraiment "too much" comme dit l'une des brillantes critiques.
Il ne faut chercher aucune vraisemblance dans toute cette histoire.
Malgré l'érudition dont semble faire preuve l'auteur, tout est romancé pour les besoins de la cause et d'étranges conclusions sont tirées de textes anciens tels que la Bible!
-Les personnages ne sont que des stéréotypes, sans aucune épaisseur ni vraisemblance psychologique. Surtout Sarah qui me fait penser à un personnage de science-fiction.
-Il n' y a pas de style. Ecriture plate. Trop souvent des phrases mal construites, des fautes de syntaxe ou de vocabulaire. Aucun plaisir de ce -côté-là!
-aucune atmosphère, aucun ancrage dans la vie et la réalité d'un pays ,d'une société.
-l'histoire du "masculinisme"(phénomène surtout américain?) ne m'intéresse pas.
Ce roman est à l'opposé de ce que j'aime dans un thriller, où l'accumulation d'aventures, de violence et de rebondissements ne me suffit vraiment pas et même me lasse.
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Un quatrième de couverture alléchant mais une déception totale à la lecture tant l'ensemble est caricatural et verse à outrance dans le prêchi-prêcha moralisateur et bien pensant... le filon du thriller avec une héroïne combattant (presque) seule contre des méchants forcément machos (pléonasme) commence vraiment à être usé jusqu'à la corde. On dirait que la plupart des jeunes auteurs rêvent d'écrire le nouveau Millénium mais malheureusement n'est pas Stieg Larsson qui veut... Rajoutons à ça l'inévitable couche du complotisme à grande échelle (bon en même temps vu le titre du livre je l'ai un peu cherché) qui laisse à penser que tous les éditeurs exigent désormais qu'une manipulation politique internationale soit systématiquement incluse dans le scénario du moindre thriller publié et l'on aura rassemblé tous les ingrédients du polar actuel... on pourrait d'ailleurs résumer ce nouveau genre littéraire en quelques mots clés : indigeste, conformiste, prévisible, lénifiant... En tout état de cause, avec cette « oeuvre » nous sommes face à un très beau spécimen de « roman de supermarché ». Champagne !
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Le roman de N.Beuglet est censé défendre la cause des femmes et son héroïne a tout d'un mec, voire d'un superman ! bizarre ...
L'auteur ne semble pas avoir une vraie conviction sur ce sujet, plus un effet de mode ?
Je me suis contrainte à finir, mais ce fut laborieux.
Les 3 personnages féminins, cible du tueur, ne sont pas attachants. le livre dans son ensemble fait preuve d'une grande froideur, sécheresse alors qu'on est gavé d'actions qui se passent aux 4 coins du monde.
Et on sent venir grossièrement le tome 3.
Nicolas Beuglet doit être un bon commercial.
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Comment dit-on déjà ?
Abracadabrantesque ?
Oui, c'est absolument ça...
Plus c'est gros, plus ça passe...
Mais je dois reconnaître que c'est bien foutu, Nicolas Beuglet a du nez, sinon du style.
Comme il le précise dans ses remerciements "Les sources sont historiques, en revanche les interprétations sont le fait des personnages."
On dirait du Nostradamus. Tout est dans l'interprétation...
Ça me fait un peu penser aux arguments des anti-vax, certains s'y laissent prendre...
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Des meurtres abominables, un complot planétaire, un thriller plein de péripéties mêlant L Histoire, la religion et une course contre la montre... ce roman avait tout pour me plaire. D'autant que l'ensemble est fluide et mené tambour battant.

Hélas, trop, c'est trop. Si vous pensez que les théories de Dan Brown sont un peu farfelues, attendez seulement de découvrir ce que Nicolas Beuglet vous réserve ici. Une relecture partielle (et très tordue) d'éléments historiques, politiques et religieux sert de toile de fond à l'élaboration d'un complot qui remonte à la préhistoire et a perduré jusqu'à notre époque. Les modalités pratiques de ce complot (qui a fait quoi, quand, pourquoi?) sont d'une incohérence ahurissante. de même, les personnages sont pour la plupart assez irritants.

Comme je suis assez bon public, je pourrais pardonner cela et me laisser prendre au jeu. Mais ce qui m'a le plus dérangé, c'est à quel point l'auteur entretient le flou concernant la véracité de ses théories et rejoint, avec des énormes sabots, la mouvance néo-féministe actuelle qui a érigé la notion abstraite de "patriarcat" comme nouvel ennemi, responsable de tous les maux de l'humanité depuis la nuit des temps. Cette théorie aussi extrême que fantaisiste, jouit actuellement d'une certaine popularité. Apporter de l'eau à ce moulin, via une tonne de pseudo-faits historiques déformés, me paraît être une démarche au mieux opportuniste (surfer sur un sujet en vogue), au pire très malhonnête et dangereuse.
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