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4,07

sur 2548 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Apollon tuant le serpent Python, pour pouvoir s'installer à Delphes, ça vous dit quelque chose?

 La mythologie grecque, plus honnête en cela que bien d'autres religions, use de cette légende pour faire comprendre comment un nouveau dieu, solaire et masculin, a remplacé l'ancienne divinité chtonienne et féminine, Gâ  ou Gaïa, la Terre-mère, symbolisée par le serpent qui la touche de toutes ses écailles. 

Le nouveau remplaçant l'ancienne mais aussi le masculin évinçant le féminin.

Cette légende, tellement vraie qu'on retrouva les blocs cyclopéens du temple mycénien de Gâ sous les fondations du temple d'Apollon en redressant les colonnes du célèbre sanctuaire,  tombées lors du tremblement de terre qui ébranla Delphes au début du XXe siècle, cette légende donc,  et beaucoup d'autres,   glanées dans les religions polythéistes et monothéistes,  l'habile Nicolas Beuglet en fait une des pièces de son argumentaire destiné,  en plein contexte #balance ton porc , à prouver l'immense Complot ourdi contre la féminitude bafouée politiquement, civilement, culturellement , scientifiquement et même religieusement par un masculinisme actif, violent et revanchard...

Oui, vous avez bien lu , un Complot masculin versus feminin, un Complot vieux de plusieurs centaines de milliers d'années et dont la première victime expiatoire fut une voyageuse éclairée de...la préhistoire!

Oui, je sais , vous allez me dire que je yoyote, que mon chromosome x m'est monté à la tête comme aux  tenants du chromosome y leur bouffée de testostérone,   que le complotisme c'est bon pour les partisans de Donald Trump et les sectateurs de la scientologie. ...pourtant ce polar , ce thriller au féminisme encyclopédique et conquérant m'a presque convaincue...

Tout est dans le presque...

On suit les rocambolesques péripéties d'une enquête trépidante et mondialisée,  derrière les pas décidés d'une inspectrice rousse et norvégienne  appelée Sarah Geringën, tête froide, raisonnée et calme, rompue au close combat,  et de son amoureux et  accolyte français, journaliste sensible et intuitif,  et père adoptif attentionné d'un petit garçon traumatisé    - oui,  je vois que vous avez noté le processus radical d'inversion des stéréotypes..

On accroche, bien sûr ,  au meurtre liminaire, on a un peu plus de mal à avaler les attaques et meurtres en cascade qui le suivent, mais c'est alors que, divine surprise, le discours d'une certaine Etta, jamais prononcé, et pour cause, nous redonne la pêche et renouvelle au récit son crédit. 

On repique pour un deuxième trip à  Byblos, un peu trop de rififi dans les vestiges,  mais qu'à cela ne tienne:  l'argumentaire archéologique est séduisant.

C'est reparti pour Leipzig, avec le même méchant-très-méchant aux trousses- il a tout du robot ce Stieg-  et, malgré le grand chambardement qu'il déclenche,   nouvel argumentaire séduisant d'une certaine Ada..bon, on raccroche et on remonte sur le ring, mais les gants sont bien lourds pour nos petits poings...

Et la fin, à  Rome, non là,  trop c'est trop! D'ailleurs c'est trop pour tout le monde, même Sarah l'impavide a de sérieux ratés. .

Voilà les raisons de mon bémol stellaire, trois étoiles seulement pour un livre lu en un jour, et dont l'idée était royale...comme Ségolène dont je m'étonne de ne pas l'avoir trouvée en victime collatérale de ce complot "masculiniste"!

Une bonne idée, séduisante, excessive, mais tellement plausible, un scénario haletant de politique fiction assumée- l'action se passe en decembre 2018, tout, tout près de nous...- on n'y croit pas vraiment,  d'ailleurs c'est une série d'échecs cuisants, mais qui trop embrasse mal étreint..

Le balcon de la place Saint Pierre m'a laissée sur ( la ) place...

Un page-turner efficace, souvent convaincant, et même séduisant , mais vraiment too much!
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Le genre de livre qui se lit vraiment très rapidement. Première raison, la plume de l'auteur, très facile à lire, simple et efficace. La deuxième raison, c'est qu'il s'en passe des choses... Trop peut-être. Un livre qui se lit comme on écouterait un gros film d'action. On ne s'ennuie pas, mais... Oui, parce qu'il y a un mais... C'est trop, mais vraiment trop. Aucun répit pour le lecteur et des situations vraiment trop grosses pour être crédibles... En tous cas, pour moi. Lecture en demi-teinte, donc... Parce qu'un bon moment de divertissement, mais en contre-partie, vraiment loin d'être ''réaliste''. Je ne poursuit pas avec cet auteur... du moins, pour l'instant.
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J'ai d'abord trouvé ce roman policier léger : léger sur le réalisme, léger sur la profondeur des personnages et surtout léger dans l'écriture.
Ensuite, je me suis laissé emporter par les voyages de l'enquêtrice même si l'intrigue n'est pas spécialement innovante et manque de relief.
J'ai passé un bon moment, sans plus.
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J'avais acheté le cri, du même auteur, au vu de son succès, et très moyennement apprécié, ayant trouvé l'écriture médiocre et l'histoire certes intéressante mais avec un peu trop de rebondissements.

J'avais cependant conclu dans un grand élan d'optimisme que l'auteur était à « réessayer ».

Pour mon anniversaire, mon Jules m'a donc offert Complot, deuxième livre de Nicolas Beuglet et suite du premier.

Ici, on retrouve l'héroïne Sarah Geringën et son conjoint Christopher.

Sarah mène une enquête difficile, là aussi aux multiples rebondissements, aux développements pas toujours très crédibles, avec des incursions dans l'ésotérisme. Les sujets abordés sont très intéressants et actuels, ils donnent à réfléchir, c'est là un des points positifs.

Pour l'écriture, il y a indéniablement du mieux en comparaison du premier livre, mais le style est encore loin d'être marquant, si ce n'est pas malheureusement par les quelques lourdeurs qui persistent. Je passe donc très généreusement de deux à trois étoiles.

Et Nicolas Beuglet nous laisse entrevoir une révélation qu'il ne fait finalement pas dans ce livre : aucun doute permis, donc, il y aura une suite.

Au suivant donc !

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Bon. Voilà mon premier livre de Nicolas Beuglet. C'est un excellent page turner… mais rien de plus. L'intrigue pourrait être dingue surtout vu le sujet.
Cependant je n'ai pas accroché. J'ai trouvé cela trop ?
Trop de comparatif femme homme, trop d'aventure, trop irrationnel…
A partir de l'épisode dans le Liban on m'a définitivement perdue j'avais l'impression d'être dans un mauvais James bond. J'ai trouvé que la partie historique et quête de réponses était très proche de Dan Brown, et les aventures à côté….. bref c'est un sujet qui mérite plus de sérieux et d'engagement que cela.
Je ressors un peu déçue de cette première expérience Beuglet, ou du moins sur ma faim.
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Second tome de la trilogie Sarah Geringen, chargée ici d'enquêter sur l'assassinat de la première ministre norvégienne.

La première partie est efficace et fonctionne plutôt bien, avec une héroïne façon Tom Cruise, passant d'un pays à l'autre (Norvège, Liban,..). Mais il y a un vrai essoufflement ensuite, quand apparaissent les motivations de ce meurtre (et, attention spoiler alert, des suivants). Je n'en dirai pas plus sur ce fameux complot, mais bon, j'ai eu un peu de mal à trouver cela crédible (sans parti pris hein...). La fin, avec une situation qui va de mâle en pis, est ainsi assez laborieuse, plutôt expédiée en termes de lecture, en raison d'un discours un brin culpabilisant auquel je ne m'attendais pas forcément dans un oeuvre de fiction. La question est désormais : quel avenir pour Sarah ?
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Thriller dans lequel je suis entrée à reculons, je n'avais pas été totalement emballée par le cri, roman du même auteur. Reçu dans le cadre de mon abonnement Kube, j'ai fini par me lancer. Je ne me rappelais pas du tout du couple formé par Sarah, l'enquêtrice et Christopher le journaliste - tombés amoureux lors de la résolution de l'enquête précédente. Ce qui n'est pas très bon signe. Bref.
Nous retrouvons le couple installé, avec le petit Simon, sur une petite île norvégienne où ils espèrent couler des jours heureux. Cela ne dure pas puisque Sarah est contrainte de quitter sa nouvelle famille pour enquêter sur le meurtre de la première ministre, assassinée dans des conditions très étranges.
Très vite, Sarah comprend que les rituels qui entourent cette mort sont certainement la clé de l'énigme. Rejointe par Christopher qui va l'assister, elle est entrainée dans une enquête dangereuse, où les adversaires sont puissants et déterminés.
Rien de bien nouveau dans la construction du thriller mais Nicolas Beuglet sait ménager son suspens et parvient toujours, dans les dernières pages, à surprendre le lecteur et à le cueillir au moment où il s'y attend le moins. Je n'ai cependant pas plus été séduite par les personnages que précédemment et, bien que la fin nous y invite, je ne pense pas aller plus loin avec ces personnages.
Pour finir sur une note positive, je dirais que malgré tout j'ai été intéressée par le propos féministe, j'ai découvert qu'il existait des mouvements masculinistes (même si je regrette un peu que l'auteur n'ait pas été beaucoup plus loin que ce qui est décrit dans Wikipédia…), la relecture des rapports homme/femme depuis l'origine est assez bien documentée et l'approche pédagogique.
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Tu pousses le bouchon un peu trop loin, Maurice ! C'est exactement l'effet que m'a fait Complot, la suite des aventures de Sarah Geringën. On la retrouve sur une île norvégienne où elle tente de se construire une vie au calme avec son compagnon, Christopher, et Simon, leur fils adoptif. Mais c'est compter sans le ministre de l'intérieur qui convoque son inspectrice vedette du moment, suite à l'assassinat de la Première Ministre. Dès lors s'engage une véritable course contre la montre pour tenter d'éviter de nouvelles atrocités.

J'avais beaucoup aimé le cri, premier opus de la saga, et je me suis plongée dans cette suite avec grand plaisir. Nicolas Beuglet s'y entend pour nous transporter en Norvège, sur une île glaciale et perdue, où meurtre rythme avec une forme d'ésotérisme. On rentre facilement dedans, l'intrigue est pleine de rebondissements et j'aimais bien les personnages de Sarah et Christopher. Je parle au passé parce que la première m'a un peu tapé sur les nerfs, il faut bien le dire. Ce n'est pas tellement de sa faute, mais de celle de son créateur qui lui introduit une part d'obscurité à grands coups de truelle.

Intègre, courageuse, déterminée, luttant contre le machisme ambiant… Notre héroïne était peut-être un peu cliché mais elle restait sympathique et cohérente. Or, la voilà qui se met à avoir des tendances suicidaires qu'elle est incapable d'expliquer, voire à jouer avec les limites de la loi. Alors dans l'absolu, pourquoi pas, sauf que ça sort de nulle part et qu'on n'a aucune explication quant à ce phénomène. En tout cas, pas dans ce roman, ce qui, en plus d'être frustrant, ôte toute cohérence à ce personnage. C'est bien dommage.

Du côté de l'intrigue, même combat. Je n'ai pas réussi à me défaire d'une sensation de too much. Cela parle de féminisme, de réécriture de l'Histoire, de mythologie et de religion. Une thématique un peu casse-gueule avec des affirmations telles que, au sujet des apôtres : “Jésus a choisi douze hommes parce qu'ils étaient plus mauvais que les femmes.” Je n'aurais pas osé. Quand on touche aux croyances des uns et des autres, au fondement même d'une religion puisque c'est le cas ici, et quelle que soit cette dernière, c'est toujours délicat.

Indépendamment de cela, à entasser des éléments les uns par dessus les autres, on finit par perdre en crédibilité, même si on sent bien que l'auteur a fait de nombreuses recherches et travaillé son sujet. Au bout du compte, on n'arrive plus à y croire, c'est aussi simple que ça. Surfer sur la vague en écrivant une histoire féministe, pourquoi pas, encore faut-il qu'elle tienne debout. Une vraie déception…
Lien : https://etemporel.blogspot.c..
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Je pense que Nicolas Beuglet pousse le bouchon un peu loin (Maurice)..
Le scénario part en cacahuètes, avec un méchant vraiment très très méchant, une héroïne assez caricaturale (j'ai mes blessures, j'ai mes secrets mais je suis quand même super forte..) et surtout un mobile du crime et des victimes assez peu crédibles, malgré le fond de féminisme bien réel et donnant lieu à réfléchir.. Bref, l'auteur m'a perdue et c'est dommage ! Car l'écriture, le rythme, l'envie de tourner les pages est bien là.
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Un vrai coup de coeur!
Quel talent Nicolas Beuglet!
On a une intrigue très bien ficelée, un suspens très prenant, des rebondissements à tous les chapitres, un fil conducteur de l'histoire super documenté.
Bref, un travail d'artiste et vous l'aurez compris, j'ai adoré !
J'ai hâte de découvrir le 3ieme tome de cette saga.
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